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Aucune différence entre cerveau d’homme et de femme, pourtant l’apparence...

Les preuves de différence entre les sexes sont faibles pour l’organe d’intelligence.

mercredi 26 mai 2021, par Azouz Benhocine

Pas du tout « dimorphique », en ce qui différencie l’apparence physique mâle et femelle, le cerveau humain est un organe sexuellement et surtout globalement monomorphe. Il n’y aurait aucune différence entre celui d’une femme et d’un homme. Et c’est beaucoup plus certains comme pour le cœur, les reins et les poumons, ces organes sont vraiment identiques…

Il est connu que chez certaines espèces, les cerveaux ont des différences tellement visibles qu’on ne peut guère les nier. Chez les oiseaux, ce qui est l’exemple de certains chanteurs, un noyau de contrôle du chant qui est six fois plus grand chez les mâles et est responsable des airs rythmés de parade nuptiale réservé aux mâles.

Mais chez les humains, en dépit même des différences de volume, car le cerveau des hommes est environ 11% plus grand que celui des femmes. Mais aucune zone cérébrale n’est spécifique ou disproportionnée ou bien paramétrée pour un comportement, contrairement à certains oiseaux chanteurs.

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Donc la médecine peut ne pas se gêner, ceux-ci peuvent être transplantés entre femmes et hommes avec beaucoup de succès, mais pas encore la chirurgie n’est pas à ce niveau. L’absence de caractéristiques sexuelles binaires du cerveau résonne également avec le nombre croissant de personnes qui s’identifient comme non binaires, « queer » (bizarre), non conformes ou transgenres.

Getty image.

Pour les comportements visibles en rapport avec le genre, notamment toue la physionomie aucune influence du sexe biologique n’est exercée directement sur les circuits et la cognition du cerveau humain. Elle n’est manifestement pas suffisante pour expliquer les comportements multidimensionnels que nous regroupons sous le phénomène complexe des actes et gestes différents selon le genre.

Les démentis continuent donc à être au-devant, après que la célèbre revue scientifique PNAS a publié, le 2 décembre 2013, une première édition en ligne d’un article intitulé : Différences sexuelles dans le « connectome » structurel du cerveau humain. Elle avait prétendu faire révélation des « différences sexuelles fondamentales » dans la connectivité structurelle des hommes et des cerveaux féminins. Dans les jours qui ont suivi, la presse écrite et électronique internationale a suivi.

Il y a aussi environ une décennie, ces enseignants ont été exhortés à séparer les garçons et les filles pour les cours de mathématiques et d’anglais, en fonction des différences d’apprentissage présumées entre les sexes. Heureusement, que beaucoup de réactions ont refusé, arguant que la gamme de capacités est toujours beaucoup plus grande chez les garçons ou chez les filles qu’entre chaque sexe en tant que groupe.

Comparativement, ou par méthode utilisable d’analogie avec l’informatique, le comportement sexué provient de l’exécution de différents logiciels sur le même matériel de base. Le sexe est un indicateur très imprécis du type de cerveau qu’une personne aura. La vérité est que, au fur et à mesure que les études se sont développées, les effets sexuels sur le cerveau s’estompent.

Les autres organes internes, tels que le cœur, les poumons et les reins sont de 17% à 25% plus grands chez les hommes.

Les neuroscientifiques ont longtemps espéré que de plus grandes études et de meilleures méthodes découvriraient enfin les différences sexuelles « réelles » ou à l’échelle de l’espèce dans le cerveau. Mais hélas, c’est voie contraire qui se réalise. Avec le renouveau de l’intelligence artificielle pour prédire si un scan cérébral donné provient d’un homme ou d’une femme, on rediscute encore.

Les ordinateurs et leurs algorithmes détectent en effet la différence anatomique du cerveau de femme de celui de l’homme. Ils s’appuient fortement sur les différences de taille de la tête
Des caractéristiques certaines sont plus courantes chez les femmes que chez les hommes et vis-versa et certaines sont communes aux 2 genres. Les résultats de cette recherche démontrent que quelle que soit la cause des différences observées entre le sexe dans le cerveau et le comportement (nature ou alimentation), le cerveau humain ne peut pas être classé en deux classes distinctes.

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Alors que la différence typologique est dans les organes génitaux, la question de savoir jusqu’où les 2 catégories s’étendent à la biologie humaine n’est toujours pas résolue. Les différences de sexe / genre documentées dans le cerveau sont souvent considérées comme le support d’une vision sexuellement « dimorphique » du cerveau humain. Cependant, une telle distinction ne serait possible que si les différences de sexe / genre dans les caractéristiques cérébrales étaient sans commun chevauchement entre les formes chez les hommes et les femmes.

Une autre façon d’y penser est que chaque cerveau individuel est une mosaïque de circuits qui contrôlent les nombreuses dimensions de la masculinité et de la féminité telles que l’expressivité émotionnelle, le style interpersonnel, le raisonnement verbal et analytique, la sexualité et l’identité de genre elle-même.

Les des stéréotypes, bien sûr ont la peau dure. Et ils ont une influence surprenante sur la façon dont la science du cerveau est conçue et interprétée. Nombreux travaux pointus ont échoué dans leur idée de trouver des différences entre les cerveaux des hommes et des femmes.

À l’exception de la simple différence de taille, il n’y a pas de différences significatives entre la structure ou l’activité cérébrale des hommes et des femmes qui se maintiennent dans diverses populations.

Bien que le cerveau d’un homme soit en moyenne 11% plus gros que celui d’une femme, aussi sa contenance que ses fonctions demeurent dans les mêmes capacités. L’apparence entre mâle et femelle est certainement différente, nonobstant on transplante, de et pour les 2 sexes, les organes qui sont compatibles...

Mâle et femelle ont des différences majeures, le cerveau n’est pas identique mais rien de plus.

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