Pour le nouveau rapport de « Reuters Institute » pour 2023, le passage aux actualités numériques est acquis. Comme nouvelle ère de la révolution de la communication sociétale qui a survécu à toutes les époques de l’évolution humaine, l’industrie de l’information dans le monde a peiné face aux premières vagues du passage au numérique. Elles sont imposées par de nouvelles générations et avancent...

Notre précédent article sur le même rapport 2022 : An 2022 confirme la voix digitale, le 4ᵉ pouvoir plie ses cartons.
13 janvier 2023

13 janvier dernier, nous avons publié un sujet sur la tendance générale de la marche inexorable du numérique dans la création et la fourniture des divers produits de presse. Il a été écrit sur la base de la même source « Reuters » pour l’année 2022. Le bilan a été perçu comme négatif en matière de ressources, car la presse classique détournée par la publicité voit ces revenus partir pour le Web.

Le document diffusé pour exposer cette étude, faite à partir de 92 000 entretiens et groupes de discussion dans 46 marchés, relate deux constats majeurs. 56% s’inquiètent de ne pas faire la distinction entre les vraies et les fausses nouvelles en ligne. Ainsi, la consommation d’informations passe des médias directs aux médias sociaux.

D’emblée, il faut tenir compte que la plage temporelle soit délimitée à l’an 2023, qui a ses spécificités. Le contexte est fait d’une crise mondiale du coût de la vie, une guerre continue dans le cœur de l’Europe et une instabilité climatique accrue à travers le monde. Ce qui ouvre les possibilités à des curiosités, celles qui poussent le public au besoin de s’informer.

L’offre de son côté manque de précision, même si un journalisme bien financé et indépendant demeure critique. Dans de nombreux pays couverts par cette enquête d’une agence expérimentée, le constat des conditions est les remises en question par de faibles niveaux de confiance, un engagement en baisse et un environnement commercial incertain.

Les journalistes face à l’emprisonnement, la censure et les tueurs.
17 décembre 2022

La résistance des médias historiques est dépassée. Qu’ils aient ou non le sentiment d’avoir terminé leur transformation numérique initiale, de l’impression ou de la diffusion, le passage se consomme encore. Les marques axées sur le numérique, avec un site Web d’actualités, convaincant et une application, sont désormais confrontés à une transformation continue du numérique, comme les générations qui arrivent à maturité.

Dans ce rapport, les pays et leurs marchés combinent les développements de l’industrie selon des données locales. Il y a une lecture sur comment différentes entreprises de médias gèrent le ralentissement économique ? Nombre d’entre eux accélérant leur transition vers le numérique, en éloignant davantage les ressources de la diffusion ou de l’impression.

La transition au digital est ainsi. Dans les marchés, la combinaison des lignes de développements de l’industrie avec des données précises et de base, donc les différentes entreprises de médias gèrent le ralentissement économique des anciens supports. Nombre d’entreprises de presse accélèrent leur passage au numérique en éloignant plutôt les ressources de la diffusion ou de l’impression.

Cette nouvelle analyse pour l’année en cours, rapporte que la critique des médias d’information, est souvent pilotée par les politiciens et facilité par les médias sociaux. Alors que plus de podcasts sont populaires dans une douzaine de pays ainsi que les plateformes sont plus utilisées pour accéder à ce contenu.

Le climat demeure sur la même lancée entamée depuis presque deux décennies. Les jeunes générations, qui ont grandi avec médias et de nos jours, accordent souvent plus d’attention aux influenceurs ou célébrités qu’aux journalistes, même lorsqu’il s’agit d’actualités.