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Microcrédits, les vulnérables et précaires que de vains efforts !

Toutes nouvelles activités, sont vouées à l’innovation sinon elles n’ont rien de neuves.

lundi 20 décembre 2010, par Hugo Mastréo

Toutes nouvelles activités, est vouées à l’innovation sinon elles n’ont rien de neuves.

La crise montre que la macro-économie sert l’essor économique global, comme en Chine ou au Brésil, sans distinction nombreux secteurs sont emportés et soulevés vers le haut. Sans que cette avancée touche avec efficience la social-économie des microcrédits, particulièrement dans les pays fortement touchés par la récession.

C’est en Inde que la ruine, d’ailleurs partielle, des microcrédits est ressentie. Non pas comme conséquence directe de la crise que redoutent les géants du monde, mais parce que l’expérience est arrivée à maturité et le nombre de bénéficiaires est assez large. La micro-économie s’avère un dépannage sans une efficacité infaillible, quand le bénéficiaire n’est pas très créatif. Son précurseur Muhammad Yunus, un autre champion de Yes We Can, à travers l’institution bancaire « la Grameen Bank » au Bangladesh, a donné espoir à nombreux pays pauvres. Mais c’est le premier à constater le freinage.

Actuellement les leçons sont tirées. Seules les TPE (Petit Entrepreneur) épris de problèmes actuels écologiques et inventifs, comme en technologie, s’en sortent. Elles ont l’innovation dans le parcours qu’elles ont investi. Même l’artisanat s’il ne répond pas à l’exigence de fabriquer des produits sous pénurie et ayant une forte demande locale, ne trouve ses comptes.

Les 6 à 10 millions de petits crédits, de 100 à 2000€ contractés, sont dans l’impossibilité d’être remboursés, notamment en Inde et au Bengladesh. Les suicides des endettés sont devenus les situations fréquentes pour les populations dont la précarité est au centre de leur subsistance.

Cette pratique des micro-financements n’a pas été dans les critères, prise en compte comme vecteur potentiel, de relance ou de dépassement de la crise en occident. Où l’ancrage d’un capitalisme, à jamais arrogant ne laisse pas place à de nouveaux entrepreneurs, n’est plus à prouver. D’abord elle n’a pas été considérée comme issue ardue, du peu égard à son originalité, à la crise et ce qui est rationnel. Puisque la macro-économie, branchée au développement, est plus porteuse d’espoir.

Et elle est surtout perçue comme une méthode exclusive des pays pauvres . Et pour laquelle on se mobilise, en occident des fois, en direction de ces pays sous-développés. Avec souvent des mouvements humanitaires, se disant creuser des puits au Sénégal ou au Mali ainsi que la promotion de la femme africaine. Ensuite, il s’avère que les bénéficiaires sont plus les classes moyennes car plus initiées à l’entreprenariat, selon le premier Rapport de l’Observatoire de la Microfinance, publié en 2009 sur la situation en France. Or celle-ci ne peut réussir à se développer dans un pays comme la France qu’en collaborant étroitement avec le secteur bancaire traditionnel.

Nos sujets CRISE DU CAPITALISME – à lui-seul arrogant et inhumain -

Et dès lors que les banques traduisent une autre perception avec l’exclusion des moins solvables de sa clientèle, et sont plongées dans la tourmente d’une crise qui gangrène leurs us commerciaux, comment s’imaginer un avenir aux PME (Petite et Moyenne Entreprise) et TPE (Toute Petite Entreprise) ? Avec la mise en place de financements en mesure de les hisser comme acteurs dans la sortie de la crise.

L’engrenage où est pris le capitalisme tourne à une austérité plus drastique envers ceux qui ne résistent pas aux déploiements des économies émergentes sur leurs territoires.

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