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Dossier ICC-Services au Bénin : D’importantes révélations sur les leaders de l’Union fait la Nation

mercredi 28 juillet 2010, par Elias

Preuve à l’appui, les Jeunes Leaders de la Mouvance Présidentielle sont montés au créneau dans la soirée de ce mardi 27 Juillet dans la salle polyvalente du Palais des Congrès pour une déclaration à la presse. Il s’est agit de dénoncer la part de responsabilité de certains leaders de l’Union fait la Nation dont Adrien Houngbédji et Bruno Amoussou dans l’épineux dossier ICC-Services.

Lire l’intégralité de leur déclaration

DECLARATION AU SUJET DU DOSSIER ICC

L’Affaire ICC génère beaucoup de rumeurs, de contre-vérités, d’intoxications, de désinformations et de tentatives de récupération politique en tout genre. Malgré toutes les mesures prises par le Gouvernement, en instituant deux commissions techniques et une commission d’enquête judiciaire avec une instruction en cours, nous continuons d’assister à une escalade verbale et à une extrême politisation du dossier. Nous assistons à une prise de parole quotidienne de responsables politiques, qui veulent profiter de cette situation malheureuse et de l’immense détresse de nos populations pour brouiller les pistes. Ces différents leaders donnent l’impression de vouloir faire feu de tout bois pour prendre le pouvoir par tous les moyens, alors que nous ne sommes pas encore en campagne électorale. Quels desseins cachent une telle frénésie, une telle fébrilité, de telles agitations de la part d’une opposition en manque d’inspiration, qui tente de jeter l’opprobre sur la nation béninoise, sa démocratie, son Gouvernement et son Président ? Face à cette situation, il est temps d’éclairer l’opinion publique sur ces différents leaders qui ont géré notre pays depuis 1960.

En ce qui concerne Maître Adrien HOUNGBEDJI :

1. En tant que fils d’Adjarra, leader politique et contrôlant la plupart des communes de l’Ouémé, Maître Adrien Houngbédji n’était-il pas au courant des activités d’Emile Tégbénou, cerveau du scandale ICC-Services, qui opérait depuis Adjarra, le village natal d’Adrien Houngbédji, et qui serait un militant du PRD ? Pourquoi a-t-il laissé faire ? Maître Houngbédji n’était-il pas informé des mutations et transactions foncières effectuées par les maires PRD pour le compte de Tégbénou ?

2. Maître Adrien Houngbédji peut-il nous dire si ses factures d’électricité et d’eau sont payées par les mairies de son fief électoral qu’est l’Ouémé ?

3. En tant qu’Avocat et député à l’Assemblée nationale depuis l’ère du Renouveau démocratique, Maître Adrien Houngbédji connaît bien les lois régissant les activités de collecte de l’épargne publique. Pourquoi n’a-t-il pas informé les populations et ses militants de l’illégalité de telles activités ? pourquoi a-t-il laissé les populations, notamment celles de l’Ouémé, dans l’ignorance, face aux pratiques machiavéliques d’Emile Tégbénou ?

En somme, Maître Adrien Houngbédji a-t-il été complice, bénéficiaire, inspirateur ou même instigateur, mentor et maître à penser d’Emile Tégbénou ?

4. La presse nationale et internationale fait état depuis un certain temps de l’acquisition par Maître Adrien Houngbédji d’un appartement dans le 7è Arrondissement de Paris, au 32 Rue Charles Floquet, deuxième étage, d’un appartement d’un coût estimé à 1.328.000.000 F CFA, et ce en pleine crise d’ICC¬-Services. Que dire de la troublante coïncidence entre le transfert en Côte-d’Ivoire par cantines, d’une partie de l’argent escroqué à nos concitoyens et l’achat de cet appartement ? Comment expliquer cette troublante coïncidence ?

5. Par ailleurs, quelle est l’origine des fonds utilisés pour l’acquisition d’une quinzaine d’appartements en France, dont la plupart l’ont été au lendemain de l’agression du 16 janvier 1977 dont notre pays a été victime ?

6. Qu’en est-il des groupes électrogènes réputés usagés, acquis en 1998 en pleine crise énergétique, alors que Maître Adrien Houngbédji était Premier Ministre ?

7. Pourquoi Maître Adrien Houngbédji a-t-il fait organiser des marches de protestation contre les communiqués du Gouvernement mettant en garde les populations contre l’escroquerie ?

S’agissant du Président Bruno AMOUSSOU

1. Monsieur Bruno AMOUSSOU a perdu une occasion exceptionnelle de se taire. Et pour cause. La jeunesse béninoise continue de s’interroger :

2. Comment explique-t-il la faillite de la SONADER, la banqueroute de la BCB qui a fait perdre à notre peuple au moins 65 milliards de Francs et généré des crises sociales dramatiques ;

3. Quelle réponse apporte-t-il au pillage du PADME et du PAPME estimé à 20 milliards de nos Francs, alors qu’il était Ministre d’Etat ?

4. Que dire des dizaines de millions de Francs qu’il recevait par semaine, en tant que Ministre d’Etat dans ce pays, dans le dossier escorte de véhicules d’occasion ? Qu’en a-t-il fait ?

5. Que dire de la ténébreuse affaire des 20 milliards du crédit relais de la Belgolaise, pour le compte de la campagne cotonnière 2001-2002 ?

6. Enfin, le temps est venu pour Bruno Amoussou de répondre au peuple béninois de l’origine de sa fortune, en tant que fonctionnaire d’Etat, ayant des affaires un peu partout dans le monde, notamment en Afrique du Sud, au Cameroun, au Congo, en Côte-d’Ivoire, en France, au Canada, etc.

Pour terminer, il faudrait que le peuple béninois sache que dans cette affaire qui a également touché la Côte-d’Ivoire, le Togo, le Soudan etc., le Gouvernement du Bénin est le seul dans la sous-région à s’investir autant, afin de contraindre les escrocs des temps modernes que sont Tégbénou, Akplogan et consorts à restituer l’argent extorqué à nos laborieuses populations.

Plutôt que de profiter de l’affaire ICC-Services pour ternir l’image de notre pays et s’en prendre au Président de la République, les leaders de l’Union fait la Nation doivent s’interroger sur leur gestion de notre pays, depuis le Renouveau démocratique.

A la veille du cinquantenaire de notre indépendance, force est de constater que notre pays n’a plus de repères. La responsabilité première en incombe, de notre point de vue, à une certaine classe politique, qui s’est montrée médiocre et irresponsable, et voudrait s’éterniser à la tête de notre pays.

Face à cette situation, la jeunesse béninoise invite le Président de la République à se conformer à son projet de société et à poursuivre son combat contre l’impunité, la corruption et la mal gouvernance, dans la justice et l’intérêt supérieur de la Nation.

Enfin, la jeunesse béninoise lance un appel patriotique aux forces politiques et sociales du Bénin, pour qu’elles restent sereines et unies et pour qu’elles fassent confiance à la justice de notre pays pour préserver la paix et la démocratie chèrement acquises.

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