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Un film israélien déprogrammé, suite à l’agression de la Flottille de la liberté. -

Les artistes du monde peuvent changer les opinions, qu’ils agissent donc ! Leurs peuples les écoutent !

vendredi 4 juin 2010, par Hugo Mastréo

La déprogrammation des films israéliens prend une vitesse inattendue, sous la houlette d’un large mouvement de solidarité avec le peuple palestinien. D’habitude on accusait les gauches européennes, et plus précisément françaises, ou bien simplement les islamistes d’être en tête de telles actions humanitaires et engagées avec les palestiniens. Mais le mouvement de fraternité s’universalise et se cristallise partout.

Le film « A 5 heures de paris » du réalisateur israélien Léon Prudovsky est la première victime connue. Les conséquences de l’agression, de la flottille de la liberté qui voulait faire parvenir de l’aide à la population de Gaza, vivant sa 4ème année d’un blocus criminel et illégal, seront certainement nombreuses à l’avenir. Mais elles sont déjà bien présentes.

Ce film n’a rien d’apologique de la politique israélienne qui plonge dans la pire tourmente de son histoire, et ce particulièrement depuis ce fait de fin mai 2010.

Les artistes, sinon simplement le monde de l’art, à travers les salles de diffusion des œuvres cinématographiques vont à l’avant-garde de la dénonciation de l’impunité des crimes signés par l’Etat hébreu. Et en exprimant leur solidarité avec la lutte du peuple palestinien, certains apportent aux opinions de leurs pays des éclairages nécessaires pour faire cesser les injustices. Sur la scène politique française, le PCF et le NPA se sont déjà largement exprimés, alors que José Bové prend un recul opportuniste qui le protège, loin de la chasse aux amères vérités, dans son poste de député européen.

Les salles Utopia, relèvant d’un mouvement de gauche français, plutôt alternatif, qui ne cesse de gagner du terrain ont déjà été à l’origine d’un tel fait par le passé. Elles ont été relaxées, au tribunal correctionnel d’Avignon lors d’un récent jugement de février 2010. Ce qui est un démenti à toutes les forces médiatiques qui fomentent des inculpations à l’encontre de tous opposants français à la politique israélienne. Sinon dès qu’ils ne la justifient pas, ils sont visés !

Le responsable des salles UTOPIA, lors du procès d’Avignon, RELAXE ! ET BASTA AUX INJUSTICES !

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Nombreux médias et leurs personnels, de journalistes, dont un Yann Moix qui dispose de largesses au niveau du Figaro, apportent depuis quelques années déjà, une haine indescriptible, en jouant aux incitateurs. Incitateurs des cercles embusqués derrière l’antisémitisme !

Les cas de Richard Labévière que nous avons rapporté sur POPULI-SCOOP, du sous-préfet Bruno Guigne, de l’anticolonialiste Siné qui a été aussi accusé d’antisémitisme par la manipulation d’un journaliste du nouvel Obs.… Bien plus nombreux de cas où même le jeune qui porte un T-shirt avec l’emblème palestinien est exclu de son collège, car d’autres secteurs que les médias, dont les institutions de la république françaises, adhèrent à cette traque de personnalités françaises non-complaisantes avec les crimes d’Israël.

Ces salles de projection « UTOPIA » destinées aux plus démunis, ont été en 2009 exposées à une accusation, affabulatrice, d’antisémitisme. (VOIR IMAGE DE LA PHOTO NUMERISEE) L’association culturelle juive des Alpilles (ACJA), qui est l’une des officines de la veille opérationnelle en France, pour soutenir Israël et porter à la connaissance des complices du sionisme colonisateur (à ne confondre avec le sionisme originel), sans moindre éthique ou respect de la légalité, avait portait plainte pour incitation à la discrimination raciale et injures publiques.

Maintenant que cela puisse agacer les complices du sionisme dévoyé, utopia sont dans les premières lignes à exprimer leur désapprobation de la politique arrogante et criminelle d’Israël.

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