Le test comportemental qui génère un soulagement anticipé de la douleur par la présence de traitement de type placebo chez la souris, est la ligne de conduite de cette recherche expérimentale, dont la publication sur les travaux a été publiée sur la revue Nature (voir document en libre d’accès). L’effet placebo se manifeste souvent dans les essais cliniques où certains participants, recevant un traitement inactif, ressentent une amélioration de leurs symptômes.

Des biomarqueurs localisent dans le cerveau l’effet des douleurs.

Pour comprendre ces mécanismes, les chercheurs ont d’abord développé un modèle chez la souris, permettant de générer l’attente d’un soulagement de la douleur. Ils ont ensuite utilisé plusieurs méthodes expérimentales pour étudier en détail l’activité neuronale dans le cortex cingulaire antérieur (ACC), une région déjà associée à l’effet placebo.

L’étude révèle que l’attente de soulagement active fortement cette voie neuronale, caractérisée par une abondance de récepteurs opioïdes, suggérant un rôle clé dans la modulation de la douleur. En inhibant cette voie, les chercheurs ont perturbé l’analgésie placebo et abaissé les seuils de douleur. Inversement, l’activation de cette voie en l’absence de conditionnement placebo a provoqué un soulagement de la douleur.

Des techniques telles que l’imagerie calcique, le séquençage d’ARN à cellule unique et l’« optogénétique », permettent de suivre les douleurs sur les activités cérébrales. Ces méthodes ont observé que les neurones de l’ACC envoyaient des signaux au noyau pontin, une région du tronc cérébral auparavant non associée à la modulation de la douleur.

Ce qui a mené à ces chercheurs d’identifier un nouveau circuit cérébral impliqué dans l’effet placebo, particulièrement dans le soulagement de la douleur. Les résultats de leurs travaux ouvrent la voie à de nouvelles approches pour traiter la douleur chronique. Un domaine dans lequel les options thérapeutiques actuelles sont souvent limitées par des effets secondaires indésirables ou des risques de dépendance.

Le trachome, indicateur des performances de santé publique.
20 juin 2024

L’observation que les cellules de Purkinje du cervelet (de l’anatomiste et neurophysiologiste tchèque), montraient une activité similaire à celle des neurones de l’ACC durant l’attente de soulagement, pourtant, c’est un type de cellules nerveuses différent. Cette découverte est une preuve au niveau cellulaire de l’implication du cervelet dans la modulation cognitive de la douleur.

Il est notable que l’analgésie de type placebo présente un phénomène d’apprentissage contextuel, basé sur des signaux dans lequel l’attente positive d’un individu suffit à réduire la perception de la douleur et les comportements qui lui sont liés. Des résultats ouvrent la possibilité de cibler cette voie cortico-ponto-cérébelleuse préfrontale avec des médicaments ou une neurostimulation pour traiter la douleur.

Les parties, du cerveau, caractérisées par une abondance de récepteurs opioïdes, suggérant un rôle clé dans la modulation de la douleur. En inhibant cette voie, les chercheurs ont perturbé l’analgésie placebo et abaissé les seuils de douleur. Inversement, l’activation de cette voie en l’absence de conditionnement placebo a provoqué un soulagement de la douleur.

Les scientifiques ont perçu que les cellules de Purkinje, type de cellules nerveuses du cervelet, montraient une activité similaire à celle des neurones de l’ACC durant l’attente de soulagement. La découverte prouve, qu’au niveau cellulaire, l’implication du cervelet dans la modulation cognitive de la douleur et explique la réaction au placebo. Delà, un chemin vers une meilleure maîtrise des douleurs...

Ces observations montrent la voie pour cibler, le "cortico-ponto-cérébelleuse" préfrontale avec des médicaments ou une neurostimulation, pour traiter la douleur. Les scientifiques ont perçu que les types de cellules nerveuses du cervelet qui montraient une activité semblable à celle des neurones de l’ACC durant l’attente de soulagement. La découverte prouve, qu’au niveau cellulaire, l’implication du cervelet dans la modulation cognitive de la douleur et explique la réaction au placebo.