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Le pouvoir d’achat en Algérie, sujet évité par les officiels.

Le pays vivable aux plus riches et de criardes injustices aux démunis.

dimanche 16 juin 2024, par Moussi Nassim

« Le pouvoir d’achat » cette phrase qu’évitent les détenteurs du pouvoir en Algérie d’aborder, n’est pas aussi dans le vocabulaire des représentants du peuple, les députés. Ils n’ont jamais parlé de ce sujet pour plusieurs raisons et ce sont eux qui ont causé la baisse de la valeur du dinar, jusqu’à ce qu’on pense que le quidam algérien traverse les occasions et les fêtes religieuses par miracle.

Le pouvoir d’achat en Algérie est un sujet de préoccupation majeur pour de nombreux Algériens. Malgré les richesses naturelles du pays, la situation économique est délicate pour de nombreuses familles, en particulier en raison de la hausse des prix des produits de première nécessité.

Le développement local en Algérie, entre promesses et réalité.

Lorsqu’un fonctionnaire travaille durant un mois complet pour en fin, son salaire ne subvient pas à tous ses besoins les plus élémentaires. On peut aussi penser à l’esclavage moderne. La mal-gestion, la non-surveillance et la négligence du pouvoir en place a conduit le pays vers une anarchie inégalée.

À chaque occasion, le commerçant qui a des produits les plus demandés sur le marché, il fixera des prix à son gré et le plus perdant dans tout ça, c’est le simple citoyen. Par exemple, à l’occasion de la rentrée scolaire, les commerçants des vêtements et des produits parascolaires flambent les prix. Lors de l’occasion de l’Aïd, c’est le rôle aux commerçants, des moutons de faire gronder le citoyen.

Et ainsi de suite... À chaque occasion, les commerçants exercent leur métier d’une façon non contrôlée par les autorités. Puis, ils étalent, avec arrogance, qu’ils sont impitoyables envers leurs concitoyens.

Dans les débats du citoyen algérien dans les places publiques, il exprime son désarroi et son mécontentement face à ces pratiques des commerçants. Outre, mis à part la dernière déclaration de la présidente du (PT), Louisa Hannoune qui demande l’augmentation du SMNG, actuelle est plus bas avec 20 000 DA. Aucun officiel, ou représentant de l’État, ne s’est permis de pencher sur ce sujet.

Algérie : le FMI voit l’inflation ancrée et des réformes improvisées.

Les députés qui discutent les lois et le budget national n’ont jamais soulevé le problème du pouvoir d’achat à l’APN (Assemblée Populaire Nationale). Vu que le salaire qu’ils touchent est, plus de vingt celui minimum, largement suffisant pour affronter la cherté de la vie dans le pays. Ces élus s’en fichent catégoriquement des misères que vivent les citoyens.

À l’occasion, ces mêmes députés qui ont marqué cette période de Tebboune comme chef d’État n’ont rien produit de bons textes à l’APN. Ils connaissent par cœur la levée de leurs mains et ils n’ont aucun niveau de législateurs par rapport aux anciens députés.

La dévalorisation du dinar et l’inflation, des facteurs qui nous poussent à penser qu’on ne possède pas un gouvernement qui fera en sorte de baisser la hausse des prix ou de rendre notre monnaie un peu valorisée par rapport à d’autres devises des pays même similaires ou bien voisins.

La prise de décision par les autorités Algériennes pour lutter contre les fléaux économiques se fait souvent d’une façon anarchique et sans le moindre calcul. On cite par exemple, lorsqu’une catégorie sociale fait des revendications même socio-professionnelles, les autorités algériennes courent vers des augmentations des salaires sans faire appel à des études pour résoudre les problèmes.

L’élément le plus perdant en Algérie est le fonctionnaire. Même avec les augmentations récentes des salaires qui se sont faites pour acheter la paix sociale et pour les préparatifs de l’élection Tebboune pour un second mandat, une équation très facile à résoudre, on augmente les salaires et on élève aussi avec les prix des produits de première nécessité. Mais la baisse la valeur du Dinar Algérien échappe au contrôle.

Par coïncidence, cette fête de l’Aïd 2024 a connu une cherté inimaginable dans les produits de première nécessité. Pour les légumes et les fruits notamment, beaucoup d’Algériens n’ont pas vraiment fêté cette aubaine religieuse, comme dans l’accoutumé, avec des moutons du sacrifice, vu la cherté des animaux.

Les autorités Algériennes auraient pu importer des moutons pour faciliter aux citoyens l’achat de bêtes. Mais de peur de perdre les vendeurs de moutons dans les prochaines élections comme votants a fait que les autorités n’ont pas importé. La misère s’accentue à nombreux...

Les partis politiques composés d’opportunistes et d’aventuriers courent derrière les postes et le chapardage de la rente... Dans l’atmosphère où la citoyenneté est aplatie, le tissu humain désorganisé et la société civile auxiliaire ainsi que servile aux bureaucrates qui tiennent le pouvoir, l’Algérie recèle les vieilles disparités sociales. Le pouvoir d’achat érodé par une galopante inflation, la crise induit les pires injustices alors que les syndicats ne s’impliquent guère.

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

Vous pouvez répondre, au court sondage, en langue arabe.-

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