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L’extermination des Palestiniens de Gaza avec une bombe finale ou la famine ?

Les USA perçoivent dangereuse la politique de guerre de Netanyahou, mais pas d’Israël.

mercredi 13 mars 2024, par Azouz Benhocine

Beaucoup d’analystes croient, comme dans un récent discours du président turc Erdogan, qu’un jour les occidentaux et les États-Unis lâcheront Israël, mais dès demain. Ces nations d’Europe qui ont regroupé une partie des juifs du Monde, en Palestine, après les avoir maintes fois persécutés, leur ont aussi promis un indéfectible soutien, s’adossent aussi aux directives de Washington pour ce cas et diverses autres situations. La guerre, débutée le 7 octobre 2023, sur Gaza n’épargne pas les autres Palestiniens. Biden avait pris des mesures pour les colons qui s’en prennent à la population sous colonisation sioniste...

Les massacres à Gaza continueront, selon responsables israéliens qui ont déclaré que si aucun accord sur les otages n’était conclu prochainement. Ils avertissent que l’opération d’extermination des populations civiles palestiniennes pourrait avoir lieu en avril. Biden a déclaré à MSNBC qu’une telle opération «  est une ligne rouge  ». Selon les analystes, il parle d’armes chimiques ou de bombe nucléaire, pour exterminer...

Ce qu’il faut surveiller et bien que l’opération militaire que Netanyahu prévoit à Rafah, où plus de 1,5 million de Palestiniens se réfugient, après avoir été déplacés d’ailleurs à Gaza, pourrait être un moment cruel. Ce qui est crucial, c’est la fin d’une zone habitable dans l’enclave, car elle renfermerait éternellement des résistances. L’idée d’anéantissement définitive du cadre de vie est le projet sioniste.

Un rap pour Gaza inspiré des rythmes algériens de Khaled & Dahmane.

Causes de la dérobade de l’Algérie à la CIJ avec l’Afrique du Sud.

Le président, candidat aussi à un vote prochain, croit que les enjeux sont bien plus importants que son élection. Le plus puissant allié des États-Unis au Moyen-Orient, Israël, traverse sa pire crise, depuis plus de 50 ans. Et toute la région est en ébullition au début du Ramadan 2024, la perte d’autres alliés pourrait être fatale et sans lendemain.

Biden a atteint un point critique, auquel trois de ses prédécesseurs – Bill Clinton, Barack Obama et Donald Trump – s’étaient soumis aussi. Ils étaient également arrivés dans leur relation avec Netanyahu à un point de rupture, mais les lobbys redressent les choses aux USA. Biden subit une pression des partenaires arabes qui se manifestent après le 7 octobre 2023, suite aux affres de Gaza.

Biden a mené de continuation de la diplomatie encourageant la normalisation de l’État hébreu avec les nations arabes du Moyen-Orient sur la base d’isoler l’Iran. Il a tablé, pendant des semaines, à pouvoir utiliser la guerre afin de faire avancer son méga-accord avec l’Arabie saoudite, surtout après les combats. Mais à bien des égards, le locataire de la Maison-Blanche considère Netanyahu comme le responsable de l’échec de l’accord.

Biden a apporté au gouvernement israélien un soutien sans précédent au cours des cinq derniers mois, au prix d’une forte résistance de la part du parti présidentiel au cours d’une année électorale. Les responsables américains ont déclaré que Biden – et de nombreux autres hauts responsables de la Maison-Blanche et du Département d’État – étaient extrêmement frustrés par ce qu’ils considèrent comme une ingratitude de la part de Netanyahu.

Interview du porte-parole du Hamas dans le journal des Talibans.

Quitter Gaza, lors du carnage de mercenaires sionistes, coûte cher.

Le précédent de Clinton qui a réussi à rompre avec Netanyahu, sans nuire à son bilan pro-israélien, peut encore fonctionner. Obama, homme de couleur et afrikaner, a pris ses distances avec le Premier ministre, mais a perdu le peuple israélien dans le processus. Les conséquences de la rupture de Trump avec Netanyahu ne seront connues que s’il est réélu, mais peu plausible pour 2 faucons.

Biden a clairement indiqué qu’il restait aux côtés d’Israël : «  Je ne quitterai jamais Israël. La défense d’Israël est toujours essentielle.  » Il a déclaré à Capehart que Netanyahu « ... doit accorder plus d’attention aux vies innocentes perdues à la suite des actions prises ... » à Gaza. «  Il fait plus de mal à Israël qu’il n’aide Israël... Je pense que c’est une grave erreur.  »

Aucun incident n’a poussé Biden à être critique envers Netanyahu, qu’il connaît depuis 40 ans. L’accumulation d’événements, dont d’accablants crimes de guerre, que les États-Unis ont la doctrine de le nier. Des semaines de massacres, de vengeance à armes inégales et des décennies de colonialisme, que le président américain a dénoncé, sont aussi partagés par des responsables américains.

Diverses sources du Pentagone disent que la Maison-Blanche a demandé, le 7 mars 2023, alors que la guerre sur Gaza continue, la liste des armes données à l’État hébreu. L’assaut des islamistes palestiniens du 7 octobre 2023 sert de prétexte au génocide pour lequel les Fake News du Mossad ont été données aux médias occidentaux obéissant aux voix des maîtres...

Selon des officiels américains, Biden a dit à Netanyahou qu’il faut rejoindre Jésus, dans le sens même de changer de religion. Agacé par la politique de guerre revancharde menée par le 1ᵉʳ-ministre israélien, le vieux locataire de la Maison-Blanche le formula avec l’expression d’avoir de la piété et de respecter les victimes humaines qui se font exterminer...

Photo : Jalaa Marey/AFP via Getty Images. Diverses sources du Pentagone disent que la Maison-Blanche a demandé, le 7 mars 2023, alors que la guerre sur Gaza continue, la liste des armes données à l’État hébreu.

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Voir en ligne : USA & Israël

   
   

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