Ressentir, deviner, intercepter ou bien comprendre une douleur sur son prochain devait avoir un outil quelconque pour que les praticiens de la santé puissent mesurer les spasmes et soient capables de les atténuer. Les thérapies cérébrales personnalisées pour cibler et traiter les pires types de mal chronique sont idéales, alors une recherche scientifique tente d’y apporter des pistes de soins.

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6 mai 2023

Les incessantes souffrances de syndromes douloureux chroniques sont présumés être réfractaires au traitement et leurs effets sont des handicaps importants sur les sujets qui les portent. Cette nouvelle étude préconise la détection de la douleur ressentie par une personne, en trouvant les signaux cérébraux, comme des échos au supplice, par des moyens médicaux bien sûr.

Et comme pour la première fois ils sont enregistrés, de nouveaux traitements sont possibles. Partant de la thèse que différentes personnes ressentent la douleur de manières singulières à elles, il n’existe pas d’approche unique pour y faire face. C’était un défi majeur dans le passé, un pas est fait pour surmonter la perception des peines insupportables…

La méthode suivie consiste à la mise en place d’électrodes dans le cerveau de quatre personnes souffrant de douleur chronique. Les patients ont ensuite répondu à des sondages sur la gravité de leur douleur plusieurs fois par jour sur une période de trois à six mois. Ce qui permet de se focaliser sur à la fois l’avis des concernés ainsi que les indicateurs des zones cérébrales dédiées à la sensation.

Après avoir terminé de remplir chaque sondage, ils se sont assis tranquillement pendant 30 secondes afin que les électrodes puissent enregistrer leur activité cérébrale. Cela a aidé les chercheurs à identifier les biomarqueurs de la douleur chronique dans les modèles de signaux cérébraux, qui étaient aussi uniques à l’individu qu’une empreinte digitale.

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L’équipe espère que la cartographie des biomarqueurs des individus permettra de mieux cibler l’utilisation thérapeutique de la stimulation cérébrale électrique, un traitement qu’ils comparent à l’activation ou à la désactivation de la douleur comme un thermostat. La douleur chronique est définie comme un mal qui dure trois mois ou plus.

Les chercheurs ont identifié cette fois des biomarqueurs de la douleur chronique dans les modèles de signaux cérébraux. Ces derniers s’avèrent être aussi uniques à l’individu qu’une empreinte digitale. De l’Université de Californie à San Francisco, ils ont implanté des électrodes dans le cerveau de quatre personnes ayant ces souffrances continues.

Parfois les douleurs affectent les cas après un accident vasculaire cérébral ou une amputation d’un membre. Parce qu’on ne comprend toujours pas vraiment comment cela affecte le cerveau, donc aussi il est très difficile de les traiter. La qualité de vie peut être gravement diminuée de cette pire souffrance.

Plus que le diabète, l’hypertension artérielle ou la dépression, les douleurs touchent nombreuses personnes car elles sont conséquentes ou symptômes de bien des maladies pour ne pas dire toutes. Elles touchent instantanément les blessés.