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Un projet de société en Arabie Saoudite déjà adopté par d’autres humains.

MBS neutralise des conservateurs aux traditions qui isolent le royaume du Monde.

mercredi 15 mars 2023, par Rebel Kazimir

L’accession au pouvoir en 2017, du prince héritier BMS en Arabie Saoudite lui a donné occasion de lancer des réformes prétentieuses mais qui visent à moderniser le royaume afin de lui redonner une image de pays plus ouvert sur le plan social surtout. Et même les ambitions économiques sont inspirées aussi d’une modernité qui renie certaines traditions qui endiguaient les esprits.

Les réformes renferment une prise en charge des revendications féminines dont le retrait de l’interdiction de conduire prononcé en 2018 et la levée de restriction liée à la tenue vestimentaire. L’ouverture de salles de cinéma et de concerts changèrent aussi les mœurs. Et des plans de plaisance pour la population ainsi que la transformation moins rigoriste de la pratique religieuse en sont aussi des décisions marquantes.

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A la veille du mois de jeûne 2023 des musulmans, le démantèlement des dogmes de l’intégrisme en Arabie Saoudite des mesures sont annoncées par BMS. De trublion, le jeune prince qui gouverne au nom de son père, s’avère avoir des fondamentaux de modernité sociétale. Il dégaine une liste de directive qui étaient, telles nombreuses déjà décidées, inimaginables pour la vieille garde du palais.

C’est lors d’une émission TV qu’il annonce de nouvelles ordonnances pour restreindre le Ramadan en - Pas de haut-parleurs - Pas de diffusion de prières - Pas d’itikaf sans pièce d’identité (surveillance étatique des ’zélés’) - Faites des prières courtes - Pas de collecte de dons - Pas d’enfants dans les mosquées pour les prières - Pas d’iftar à l’intérieur des mosquées… Directives confirmées par le ministère du culte.

Les changements que pilotent BMS en sont assez uniques pour être négligés ou pour nier leurs éventuels impacts sur les contrées en raccordement avec le principal fief de l’islam. Le royaume qui, influence déjà, s’est livré à moult imbrications conflictuelles dans le Monde et dans ses 2 sphères arabo-musulmanes notamment. Maintenant il subit une mutation que seul un jeune à l’esprit ouvert peut incarner et mener, est lancée.

Le programme passionné pour retoquer les orientations habituelles en projet de développement plus contemporain, s’appelle « Vision 2030 ». Il s’attache à varier l’économie du royaume, avec pour leitmotiv de réduire sa dépendance aux revenus pétroliers. Cette vision prévoit de développer des secteurs tels que le tourisme, l’industrie manufacturière et les technologies de l’information.

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L’une des dernières informations qui fait bien des commentaires est le rapprochement avec l’Iran. Ce qui était matière à confrontations entre 2 régimes honnis pour leur archaïsme, les 2 pays renouent leurs relations diplomatiques. Après sept ans de brouille et de guerre larvée à travers leurs alliés respectifs au Moyen-Orient, ce réchauffement est des initiatives saoudiennes et non du partenaire.

Mort en 1953, donc il y a 70 ans, le fondateur du troisième État saoudien, l’actuelle Arabie saoudite, a été le guide du 8 janvier 1926 à sa mort. Le second roi du Hedjaz (Orient) venait du « Nejd » qui est la région centrale de l’actuel territoire représentant proportionnellement au pays 50%. Il fut le premier roi de l’Arabie saoudite moderne et ancra définitivement sa dynastie pour une famille de noblesse bédouine.

La success-story de cette monarchie n’aurait jamais été possible, sans les vastes ressources notamment pétrolières de son territoire. Et une relation géopolitique qui est postulée être privilégiée avec les Américains. Ce qui reste à évaluer pour ses effets avec l’impulsion d’un rayonnement qui ne s’est jamais justifié que par la tenue d’une pseudo référence à l’islam.

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Mais c’est bien le pétrole à la teneur en soufre et le poids sont les principaux facteurs du classement que s’arroge ce pays dans les concerts des nations. Et qui emprunte avec l’effondrement des républiques arabes qui tenaient un discours progressiste et révolutionnaire plutôt marxiste, l’impulsion et l’alimentation de l’islam politique lui apporte plus de force et de présence.

Mais en téléguidant de bout en bout et à la barbe des Etats-Unis, l’arrangement Iran/Arabie saoudite, la Chine donne le ton d’une autre diplomatie qui convient aux ambitions d’une puissance. Coupe, Pékin s’impose comme dans une zone où on n’en l’y attendait pas. Et pour la raison pacifique, face aux Etats-Unis qui restent dans l’adversité surtout en Europe.

Même si BMS n’y est pas, quelqu’un d’autre porteur des principes universelles de l’humanité décidera de les suivre. Car déjà c’est des projets de société adoptés par d’autres peuples comme en Asie et en Amérique Latine qui ont d’autres références historiques et liaisons en héritage des aïeuls.

Les conservateurs en Arabie saoudite réagissent aux changements avec retenue. Ce qui va à l’encontre des pseudo-valeurs, et dogmes de la culture saoudienne, sont les traditions obsolètes succombent face à la marche inéluctable de l’Histoire.

Les diplomates d’Iran et d’Arabie Saoudite, avec le ministre chinois des affaires étrangères.

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Voir en ligne : Arabie Saoudite

     
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