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L’inefficacité des sanctions contre la Russie, une évidence de guerre.

Les différences entre les nations rendent caduque l’éventuelle paix du conflit en Ukraine.

dimanche 26 février 2023, par Hugo Mastréo

Cet avertissement n’est pas mesuré par les pays occidentaux qui se demandent jusqu’où ira leur(s) ennemi(s). Le président russe a annoncé lors de son dernier discours annuel que le pays quittait le traité de non-prolifération nucléaire "New START" avec les États-Unis, qui est le seul pacte sur la réglementation des armes nucléaires pour les deux pays. Est-ce que la prochaine proclamation de sanctions contre son pays est plus grave ou dangereuse ?

Les sanctions dans la diplomatie sont étatiques. Elles relèvent de l’initiative souveraine des nations qui les décident envers d’autres pays pour des relations inappropriées. Ces dernières engendrent ces réprimandes qui sont bien légales au regard des libertés dans les rapports internationaux. Elles sont tellement nombreuses et variées que ces punitions sont maintenant de simples décisions plus souvent sans grands effets.

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C’est le sujet de l’inefficacité des sanctions envers la Russie qui est revenue au menu des débats lors du 1er anniversaire de l’assaille menée contre l’Ukraine avec une invasion de son territoire. L’OTAN comptait recruter ce pays frontalier à l’ancienne puissance de la guerre froide qui est aussi transformée. Mais cet enjeu d’avoir des soldats de plus pour agresser les pays récalcitrants provoqua la riposte préventive d’une guerre dont l’épilogue reste à vivre.

C’est le cas par exemple de l’Algérie qui a rompu ses relations avec le Maroc. Elle lui a aussi fermé l’espace aérien et déploie très souvent des décisions qui contrecarrent des actions jugées hostiles. Parmi ces dernières, à plusieurs reprises des drones de l’armée marocaine ont été lancés contre des camions algériens transportant des marchandises vers, ou revenant de, la Mauritanie.

D’autres formes de sanctions sont aussi déployées. La France est membre de l’Union européenne et adopte les sanctions de l’UE. Mais elle a droit de les atténuer et d’en rajouter d’autres. Ce qui est probable, c’est que Paris a son arsenal institutionnel et ses propres listes de sanctions. Elles sont contrôlées par le département du Trésor (France Trésor) parmi d’autres appareils juridiques.

Parce que la France a ses choix autonomes, influencés par la pression des élus et de la société civile. Elle peut ajouter des sanctions supplémentaires à celles instituées à l’ONU ou l’UE. Et elle le fait souvent activement, en dépit du dialogue Poutine-Macon. Ce qui signifie que les listes françaises et européennes ne sont pas les mêmes. Alors que souvent elles de chevauchent ou diversement changent d’importance.

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La plupart des pays de l’UE n’ont pas de listes de sanctions autonomes et propres à leur initiative. Par exemple, la Bulgarie, l’Allemagne et l’Italie n’ont pas de listes de sanctions nationales et ne se donnent pas la peine de les étudier. Mais elles suivent et prescrivent des sanctions imposées par l’Union européenne et participent activement au processus de sanctions de l’UE.

Les États-Unis, la Suisse et le Canada sont, parmi quasiment des dizaines d’autres nations, en tête de la série actuelle de sanctions contre la Russie. Avec l’ invasion de l’Ukraine, la Russie est désormais le pays le plus sanctionné au monde, avec 14 081 sanctions. Mais leurs effets sont encore loin d’être visibles ou persuasifs de changement quelconques.

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Avant cette nouvelle situation c’était l’Iran qui subissant les forts blâmes des USA souvent adoptés par leurs alliés avec l’utilité du dollar dans les échanges internationaux. Le pays des Mollahs était de loin l’État le plus sanctionné de l’histoire. 3 616 sanctions actives par les États-Unis, les Nations Unies, l’UE et des pays comme l’Australie, le Canada, l’Inde et Israël.

Dans les cas où elles sont mises en place, elles sont souvent prononcées contre des individus et des entités. Pour la Russie actuellement avec le dernier conflit, cinq fois plus qu’avant la reconnaissance des régions de Louhansk et de Donetsk en tant qu’États indépendants.

Selon une enquête de l’institut indépendant Levada Center, l’acquiescement de la politique de Poutine en Russie est de nouveau agréé au cours des mois suivants, atteignant à nouveau 82 % en janvier. L’invasion elle-même avait fait passer la popularité de Poutine dans son pays d’environ 70 % à 83 % en mars 2022. Contrairement aux discours sur les plateaux des médias en Occident.

Des peuples se demandent encore quand l’ONU pouvait condamner aussi nettement Israël ? Alors ces achoppements au sommet de l’humanité cachent bien d’autres pressentis et réalités. A l’ONU après 1 an de guerre, lors de l’AG, il y a 141 condamnations de la Russie pour l’invasion de l’Ukraine. 7 pays ont voté contre et 32 abstentions. Tant le recouvrement de la paix et la liberté des précédents pays occupés et sous agressions extérieures, l’unanimité n’est pas entière.

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Voir en ligne : Ukraine & Russie

     
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