Certains médias, du plus vaste pays d’Afrique, galvaudent le palmarès comme succès dans la lutte contre le terrorisme. Mais, disent-ils pour l’intégrisme islamique, ce n’est qu’un verbiage créé par les ennemis de la religion. Ce que reprennent les agressives exhortations des politiciens de l’intérieur de l’Etat et en concert avec les complices des tueurs que l’ANP (armée) arrêtent dans des casemates.

Brutalité de la "Nouvelle Algérie" & du despotisme d’Al-Mouradiya.
28 décembre 2022

L’illusion démocratique, dans les pays qui adoptent des allégories antagoniques, telle la démocratie tronquée car sans liberté de conscience, leur est un leurre tangible. La répression absolue qui accompagne le nouveau fourvoiement d’une « nouvelle Algérie » tient de la crise où la violence institutionnelle cible spécifiquement des communautés, des élites, des activistes, des agitateurs, des intellectuels, des universitaires, des artistes, des journalistes et toute cette catégorie éprise de vérité.

Oui ! Le songe d’une nation de liberté a englouti dans les méandres de l’ambiguïté identitaire le pays qui n’apprivoise pas le respect de ses composantes. Et qui doute des dynamiques multidimensionnelles des écoles éclectiques et les diverses pensées qui traversent ses habitants. Ce qui génère la brutalité théologique que le nationalisme convertit en prépondérance confessionnelle.

Le déplacement de l’islamo-terrorisme au sud de l’Algérie a porté une extension sur le Sahel. Chronologiquement, c’est après l’Afghanistan que la « décennie noire » a éclaté en Afrique du nord. La question est lancinante, la violence chez les pays voisin transférée aux plus vulnérables. Et fut bien moindre chez ceux ayant de solides institutions de défense, comme la Tunisie et le Maroc.

Récemment la montée de Daech en Irak et en Syrie a stimulé la résurgence, à grande échelle en extension, de groupes djihadistes dans la région du Sahel. Et ils ont pris le géant nord-africain au dépourvu. L’Algérie est encore exposée à la réapparition aux hordes des fous d’Allah. De nouvelles actualités apportent que cette éventualité est en attente qu’éclatent l’implosion.

De leur côté les « kleptocrates », du ruineux système qui a pris en otage la gouvernance, trouvent encore opportunité pour demeurer aux affaires. Le dernier Hirak qui tentait de chasser les apparatchiks corrompus, s’est trouvé tiraillé vers un projet de réhabilitation revancharde des « ex-fis » qui ont massacré des élites. Parce que des appareils, telles les zaouias, leurs sont de loyaux soubassements…

Pour corruption de SONATRACH, en Algérie, des amendes aux USA.
22 décembre 2022

Ceux qui juraient de mettre à feu et sang leur patrie qu’ils considéraient globalement sa communauté humaine apostate, sont revenus en 2019 avec la circonstance de la chute du despote Bouteflika ! D’autres opportunistes et aventuriers se sont ligués avec les hordes fanatiques pour se faire des noms et exhibaient des ambitions.

Le slogan « khawa-Khawa » (fraternellement) visant la réconciliation du public et des forces sécuritaires, a été détourné. Il a été scandé au bénéfice des obscurantistes qui accablent la société d’être moins pieuse et contre les « généraux » qui les empêchent de s’emparer du pouvoir pour appliquer une pseudo-divine charia.

Mais la faiblesse de ne pouvoir guère endiguer les sources d’où coule le torrent qui abreuvent les récentes recrues du terrorisme, est intense. L’archaïsme charlatanesque émulsionné à la ruralité porte l’évocation fatale à la religion. Ce qui fait de la croyance distillée par les milliers de mosquées, comme le football, détourne les aspirations au progrès et promet l’au-delà !

L’émergence économique amorcée dans les discours n’est pas vérifiable sur le terrain. Alors que le discours religieux s’arroge les consciences d’une jeunesse désespérée par l’amertume du rayonnement des sectes réactionnaires, cette population de moins de 30 ans tentent de rejoindre la proche Europe où la modernité miroite une autre mentalité qu’une prière irrationnelle...

La charge qu’a l’armée algérienne pour couvrir la sécurité du vaste territoire du pays, avec ses dizaines de milliers de kilomètres de frontières, est lourdement budgétivore. Outre la mobilisation humaine et les alambiquées tactiques face au terrorisme islamiste, qui n’est pas totalement éradiqué, l’armée est obligée d’apporter son soutien aux bureaucrates qui s’adonnent aux bricolages et prônent un populisme inopérant.

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

Vous pouvez répondre, au court sondage, en langue arabe.-