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Paradoxe en Algérie qui interdit l’importation des véhicules diesel.

Pays du pétrole qui a besoin de s’équiper, bloque ses bons outils !

jeudi 24 novembre 2022, par Djamel Damien Boucheref

Avec une mesure désespérée, car déjà une similaire restée sans effets a été promulguée il y a déjà 2 années. Le gouvernement algérien interdit l’importation de véhicules diesel et ceux à locomotion hybride (avec ce carburant hautement polluant), donc couplée à l’électrique. Si cette directive est recevable pour les voitures légères, elle ne peut être généralisée aux camions et autres équipements de chantiers. Surtout si le maintien de l’élan économique, amorcé après Bouteflika, qui est vital pour l’avenir, donc il serait difficile de s’en passer du matériel roulant au gas-oil.

Dernièrement s’est tenu à Alger le 21ème sommet des pays arabes avec un ordre des plus démagogiques, s’agissant essentiellement d’un sujet désespérant longtemps et vainement à outrance galvaudé. Celui de l’unité arabe. Chose irréalisable, par manque de conformité, y compris linguistique, entre les entités concernées. Et selon l’enrichissante et indomptable diversité des peuples tous liés aux autres et pluriels humains de la Terre…

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Contrairement à la tendance qui mobilise les jeunes par-delà les confins des Etats, le réchauffement climatique n’a pas été en tête de l’ordre du jour de travail. De même que la pandémie transfrontalière du COVID et les conflits régionaux jalonnés d’islamo-terrorisme, alors qu’ils sont des certitudes aussi urgentes et causant des souffrances aux populations.

Elle est passée inaperçue, car dernière décision. Interdire l’importation de véhicules légers à combustion diesel ainsi que ceux avec des moteurs hybrides à l’électrique, prise par le gouvernement algérien, d’un point de vue de vérité qui l’ait promulguée, c’est risible ou bien solution inadéquate. Pour un pays dont l’économie est basée essentiellement sur l’énergie fossile du pétrole, c’est une surprenante démarche qui reste à vérifier dans le temps. Si elle a possibilité d’être effective ?

Car pour les engins industriels et les camions, cette idée semble saugrenue, voire irréalisable particulièrement, pour ce qui est communément dit « mazout » en Algérie. Puisque même dans les pays à la pointe des nouvelles techniques de construction mécanique, le matériel mobile demeure essentiellement à explosion de gas-oil. Quand l’électrique avance inéluctablement.

L’Algérie compte actuellement 6,5 millions de véhicules immatriculés en diesel, selon les dernières données de l’office des statistiques nationales. Ce n’est guère l’initiative écologique qui motive cette faiblesse du nombre de moyens à propulsion diesel. Mais l’inclination (au sens de faiblesse) économique comme pour le bâtiment et les industries. Car c’est de ce créneau énergétique que les activités fonctionnent principalement et partout.

Si cette décision a une portée judicieuse en matière de lutte contre le réchauffement climatique, elle préserve l’acquis reconnu qui est relativement équilibré, en matière des émissions de carbone par habitant. Selon des données de 2019, 3,98 tonnes métriques reviennent à chaque habitant algérien. A titre comparatif l’Africain du Sud répand 7,51 et l’habitant des Etats-Unis 14,67 tonnes.

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Cette interdiction intervient peu après la 27e Conférence des Parties (COP27), qui s’est tenue à Charm el-Cheikh, en Égypte et s’est achevée le 22 novembre 2022. Le pays semble continuer de faire preuve de détermination dans la réduction de son empreinte carbone, mais rien n’augure de la véracité des faits. Car ce n’est pas la seule fois que cette idée est mise en œuvre.

Tout comme ses homologues du CCG (Conseil de coopération du Golfe), l’économie algérienne dépend fortement de son secteur des hydrocarbures. Ces revenus représentent 19 % de son produit intérieur brut (PIB) et 90 % de ses exportations. C’est pour cela qu’il faut prendre avec des pincettes cette orientation qui bloque et réduit que peu le quota de carbone en Algérie.

En vertu de la loi de finance 2023, les concessionnaires automobiles ne sont autorisés à importer que des voitures électriques à l’avenir. Il y a 2 ans, interdit l’importation de kits de chaîne de montage diesel. Le pays continue de faire preuve de détermination dans la réduction de son empreinte carbone, car ce n’est pas la seule fois que cette idée est mise en œuvre.

La corruption est fortement répandue et bien liée aux industries et canaux de distribution naissants. C’est un climat morose des affaires. Dernièrement l’Algérie s’est retrouvée en pénurie de véhicules de tous genres. Celui des voitures dites touristiques qui a été ressenti perturber et plus manquants de produits mis sur le marché. Cette carence de rareté a fait grimper les prix.

Pour juguler l’accélération des atteintes à l’environnement avec forte disparition des espèces, l’Algérie fait appel aux startups. Mais le pays ne bénéficie pas d’un bon niveau de stabilité ou d’infrastructures pour permettre à ses petites unités de prospérer. Les fondateurs sont accablés par la lourdeur des réglementations et les contraintes de la bureaucratie. Cette dernière tient à ses privilèges…

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