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L’islamisme dénoncé avec le rejet féminin du Hidjab en Iran.

La férocité de la théocratie des Mollahs sanguinaire pour la colère du foulard.

vendredi 30 septembre 2022, par Rebel Kazimir

Comme une diversion, l’Iran s’est engagé sur la voie que tant d’autres ont essayé comme ces despotes, en recherchant d’une solution militaire à sa crise interne. Avec une attaque transfrontalière avec des drones contre les Kurdes en Irak, c’est à l’extérieur que la crise est déplacée. Les protestations populaires qui portent des reproches locaux et mondiaux pour le traitement de la population. Suite à la mort dans un commissariat d’une femme qui a été poursuivie pour mauvaise tenue vestimentaire, de voile mal-ajusté, les Mollahs déploient la barbarie.

Les codes vestimentaires stricts des islamistes que l’Iran impose à ses citoyennes est une entrave physique pour les femmes. Car il impacte leurs gestes et leurs libertés en général. En plein mois de septembre 2022, Mahsa Amini, une femme de vingt-deux ans de Saqqez, zone kurde, est décédée. Elle était en détention après son arrestation par une unité spéciale des services de sécurité iraniens, pour un voile jugé non-islamique…

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La question du Hidjab (foulard islamique) revient au-devant de la scène, avec cette révolte en Iran. En mi-septembre 2022 débute une révolution "vestimentaire" de la modernité contre l’archaïsme. Fait historique et d’une complexité à faire méditer les génies de la philosophie, voire de la théologie, ces émeutes sont féminines surtout. Les manifestations ont lieu tous les soirs dans plusieurs villes du pays, en dépit que les autorités procèdent à des arrestations et des atrocités en masses.

Dans la culture de la pudeur que galvaudent les islamistes, les filles et les femmes sont responsables de leur péché, lié à la raison de leur choix vestimentaire. Elles sont censées s’habiller de manière à ce que les garçons et les hommes ne soient pas attirés par leurs corps. Cacher les cheveux est juste une hystérie. Quand un garçon ou un homme convoite une fille ou une femme, la harcèle sexuellement ou l’agresse, elle partage la culpabilité d’avoir montré son intimité !

Les analystes savent que le régime des Mollahs est indécrottable, sans une insurrection puissante et populaire interne au pays. Et que la répression commettra les pires crimes de dictatures pour la mater. Mais la persistance des protestations qui contestent globalement le système « fascislamiste » qui ne reconnait aucune forme des libertés aux humains et aux communautés qui composent la population du pays perse, augure une évolution face aux contraintes.

Le courage de ces femmes force le respect de quiconque s’attache aux droits humains. Car les sévices policiers et des gardiens de la révolution qui sont les membres d’une secte de fanatiques, sont des plus atroces sur Terre. Pour les plus avisés des observateurs qui suivent ce qui se passe, il y a peu de perspective au mouvement, car le régime est ancré. Mais cette impulsion se répercutera ailleurs là où végète l’islamisme. Comme elle dessine la fin de la peur.

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«  La question n’est pas de savoir si le régime des mollahs finira par tomber, mais quand ?  » est la formule connue que convoquent d’autres analystes. Sur ce qui se passe en cette fin de l’année 2022, il y a la sociologie de ce pays qui se féminise depuis des années. C’est-à-dire une présence solide des filles dans l’espace public, même si elles portent le foulard. Puis la moitié des habitants du pays à moins de trente ans. Ce qui est favorable aux manifestants qui se soulèvent maintenant.

On ne se balade plus la nuit dans la rue sans lancer des slogans contre le régime. Oui le fille des villes sort le soir. Le soulèvement est national en Iran et a atteint 164 villes. Plus de 300 martyrs et 15.000 arrestations selon le CNRI (Conseil National de la révolution Iranienne). Il continue encore, alors que nous rédigeons.

Il indispensable que l’islam pris pour idéologie de gouvernance laisse les populations adopter librement ce qu’elles échangent avec le reste des Terriens. En dépit des insuffisances en développement et du terrorisme islamiste, les musulmans qui adoptent leur religion en programme ou conviction politique sont hostiles à l’humanité et dénient certaines libertés. La question du voile et la place de la femme leurs servent comme l’ont été auparavant et ailleurs pour d’autres religions : une règle anti-femmes.

Une profonde phobie taraude les islamistes dans le Monde. Ils redoutent que le mouvement anti-hidjab déclenché en Iran, lors de l’automne 20022, devienne international. C’est la mobilisation de la férocité répressive au pays des Mollahs qui répond aux manifestations. Et la connivence à la dictature est la grande hypocrisie des voyous convertis en religieux qui s’adonnent aux prêches d’autosuffisance du paradis qui est assuré en accompagnement à la croyance en Allah. Elle sert aux Mollahs.

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