Accueil > High-tech / Sciences > ITER, miniaturisation du soleil dans un projet à fusion nucléaire.
Exécuter le phénomène des étoiles émettant une énergie permanente
mercredi 8 juin 2022, par
Outre l’Union Européenne et ses 2 partenaires que sont la Suisse et le Royaume-Uni, d’autres nations comme l’Inde, le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du Sud et les États-Unis se sont associés, depuis le 24 octobre 2007, pour réaliser le faramineux ITER. C’est sur une idée russe, pour ne pas dire de l’Union Soviétique, que le programme international pour construire la prochaine génération de réacteur exploitant la fusion nucléaire, a eu ses premières lumières.
La guerre de Russie en Ukraine qui était présumée devenir membre de l’OTAN, a non seulement plusieurs interprétations mais aussi de bien nombreuses répercussions. Le temps presse est l’autre idée que colporte ce conflit européen. Sur le commerce international, il est ressenti plus pesant, après la crise sanitaire. Là, la spéculation légendaire, pour les échanges d’énergie, a repris son pestilentielle euphorie.
ALERTE au méthane de Hassi R’Mel en Algérie.
2 juin 2022
Alors les solutions des pays développés sont revenues plus accélérées pour le besoin de lumière et de chaleur… Au stade encore de chantier mêlant recherches et expérimentations, le plus grand projet scientifique mondial actuellement n’est la conquête de la planète Mars. L’ambition pour l’énergie conjuguée à une complexité inabordable aux communs ainsi que son budget hors-norme, le plus merveilleux projet de haute technologie dépasse de loin le programme Apollo de 1969.
Pour nombreux scientifiques l’énergie représente une consommation humaine qui se répercute sur beaucoup des activités dont la nourriture, le bien-être et la santé… L’une des collaborations énergétiques internationales les plus importantes, voire des plus ambitieuses de l’histoire, est cette idée de mettre en fonctionnement, sur Terre, une source de chaleur imitant le soleil. De type tokamak, il se situe non loin du centre d’études nucléaires de Cadarache, à Saint-Paul-lez-Durance (Bouches-du-Rhône, France).
Une partie de l’enceinte à vide, un conteneur en acier hermétiquement scellé qui abritera les réactions de fusion et agit comme une première barrière de confinement de sécurité.
Cette merveille de l’énergie solaire suscite moult projets pour son exploitation. Il y a eu le photovoltaïque et qui n’arrive pas à améliorer ses performances de produire davantage. Alors la technologie de pointe mise sur le nucléaire en fusion dont le projet appelé « ITER » (Réacteur thermonucléaire expérimental international) tente de reproduire à une échelle minime l’astre éclairant notre Terre..
Rapport de l’ONU sur la météo, d’OMM, alerte sur le climat.
13 mai 2022
C’est peut-être l’essai expérimental le plus fou mais engageant : faire en sorte de créer un petit soleil artificiel sur Terre. Une réalisation qui prend forme de la fusion de l’hydrogène qui est un million de fois plus efficace que la combustion de combustibles fossiles. Ce que tente de réaliser un collectif de scientifiques basé en France, c’est une minicentrale à fusion et qui fonctionnera sans interruption.
Rares les commentateurs et les scientifiques qui ne trouvent pas l’ITER comme une prouesse inégalée. Un budget passant de de 5 à 19 milliards d’euros, venant des fonds publics, passées qui sont les contributions principalement en nature ou sous la forme de composants et de systèmes qui composent l’infrastructure. Les parties associées y tiennent à cette réalisation.
Parties du tube cryogénique circulaire utilisées pour tester à froid les bobines de champ poloïdal.
Il s’agit d’un réacteur nucléaire de recherche civil à fusion nucléaire dont la technologie est pleinement en perfection, voire en développement, actuellement. Elle consiste en une centrale de production d’électricité par fusion nucléaire, en l’industrialisant à terme. Et fonctionnant selon le principe d’un échange de chaleur avec un fluide qui est un mode connu en hydrogène.
La transparence de la politique climatique selon "IPCC".
25 avril 2022
L’ITER agrège 35 partenaires généralement européens. L’Union européenne prend en charge 45 % des coûts de construction toujours croissants du projet. Tous les autres pays participants contribuent à hauteur d’un peu plus de 9% chacun, selon des estimations approximatives. Initialement, l’ensemble de la construction était estimée à environ 6 milliards d’euros (6,4 milliards de dollars). À l’heure actuelle, le total a plus que triplé pour atteindre environ 20 milliards d’euros.
Le crépuscule tombe sur le complexe ITER à Saint-Paul-lez-Durance, France.
Les prévisions de 2001 prévoyaient que le premier lot de plasma serait produit en 2016, un autre objectif manqué. Certains observateurs avaient considéré le projet comme mort dans l’eau, mais après que Bigot (ce manager est décédé dernièrement) a pris la barre, le projet a été rationalisé et remis sur les rails. Mais initialement c’est en 2050 que l’ITER devrait être opérationnel, alors que beaucoup n’y croient pas encore.
A l’origine c’est l’Union soviétique qui a initié ce gigantesque projet d’une ampleur et ambition. Seul l’ITER est à la hauteur de la réponse juste, durable et proportionnelle au gâchis que les humains ont fait de leur planète. Son ancienneté reste l’innovation audacieuse où seule la science peut imaginer. A l’heure du réchauffement climatique, c’est la solution difficile et combien donc égale au péril.
Depuis 1973, la consommation mondiale d’énergie a plus que doublé. D’ici la fin du siècle, elle pourrait inéluctablement tripler. 80 % de toute l’énergie que nous consommons provient de combustibles fossiles. Alors que 70% de toutes les émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère sont créées par la consommation humaine. C’est pour répondre aussi à ces besoins d’énergie...
Les pays partenaires dans l’ITER.
Par du Domaine public, Lien
Voir en ligne : Energie solaire
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