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Traces d’ADN dans des météorites trouvées en diverses régions du Monde.

Depuis les années 1960 la thèse de la vie venue du ciel circulait, ce qui se vérifie.

jeudi 28 avril 2022, par Gros Emile

Il est probable que les concentrations réelles de "nucléobases" dans ces échantillons de météorites soient plus élevées, mais il faut les détecter et les analyser. Dans la présente étude, est utilisée une méthode d’extraction moins sévère et brusque pour éviter la décomposition indésirable de molécules fragiles telles que les sucres et d’autres délicats éléments présents, souvent d’agrégations moyennes ou pondérées, dans les roches qui viennent de l’espace céleste sur Terre.

La détection de matières, ayant des caractéristiques spécifiques, dans les météorites, nourrit la curiosité des scientifiques qui lisent bien des choses. La thèse que la vie est venue du ciel devient encore plus tenante. Alors que demeure celle d’une émulsion chimique ayant débouché sur le commencement des premiers êtres. Mais effectivement ces petites roches tombées sur Terre comportent les constituants de l’ADN, tel est le résultat de cette étude basée sur l’analyse.

Dans la revue « Nature Communication » dont les articles sont en libre d’accès, une publication, du 26 avril 2022, relate que des morceaux de roches spatiales qui sont parvenues sur Terre, au cours du siècle dernier contiennent les cinq bases qui stockent les informations dans l’ADN et l’ARN. L’idée, que les spectres de la vie dans les météorites, circulait beaucoup. La-voilà maintenant justifiée, mais retenue unique.

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La découverte ajoute aux preuves qui suggèrent que les précurseurs de la vie sont originaires de l’espace, disent les chercheurs. Mais ces "nucléobases" - adénine, guanine, cytosine, thymine et uracile - se combinent avec des sucres et des phosphates pour constituer le code génétique de toute vie sur Terre. Sans écarter qu’un mélange probable s’est réalisé après l’impact sur Terre.

Nous avons déjà publié un article sur de la protéine dans la météorite "Acfer 086" ramassée en Algérie. Elle porte le nom d’Allende et Acfer 086 aux polymères d’acides aminés d’origine extraterrestre. Ce n’était pas une première fois que ce support et vecteur moléculaire, en forme de nutriment, soit présent sur des météorites, mais depuis il est largement repéré et catalogué.

Des roches spatiales sont tombées sur Terre au cours du siècle dernier, dans des zones différentes de notre planète qui sont en Australie, au Kentucky et en Colombie-Britannique. Elles contiennent les cinq bases qui stockent les informations dans l’ADN et l’ARN. Leurs similitudes sont qu’elles ont de l’adénine, la guanine, la cytosine, l’uracile, la thymine ou biens des composés liés à ces bases ainsi que quelques acides aminés.

Les méthodes de lecture des composantes sont très ardues. Depuis des années, une équipe japonaise conduite par le géochimiste Yasuhiro Oba de l’Université d’Hokkaido à Sapporo, a mis au point une technique pour extraire et séparer en douceur différents composés chimiques dans la poussière de météorite liquéfiée, dans le but les analyser. Oba et ses collègues utilisent déjà leur technique d’extraction sur des morceaux de la surface de l’astéroïde Ryugu, que la mission japonaise Hayabusa2 a amené sur Terre fin 2020.

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Les scientifiques retiennent avec enthousiasme que quelques produits chimiques spécifiques détectés, pour soutenir l’hypothèse d’une origine interplanétaire. Donc on n’écarte pas que ces ingrédients de base de la vie sont venus de l’espace, mais aussi qu’ils se sont plutôt formés dans une soupe chaude de chimie terrestre.

Les travaux, de la nouvelle analyse, ont mesuré plus d’une douzaine d’autres composés liés à la vie, y compris les isomères des nucléobases, dit Glavin, l’un des chercheurs. L’équipe a trouvé certains de ces isomères dans les météorites, mais pas dans le sol. Et expliquant que ces éléments n’ont pas été découverts parmi ce qui est le site, ou ailleurs, où sont arrivées ces météorites.

Dans ce genre de science, les auteurs de cette dernière trouvaille n’ont pas présenté suffisamment de données convaincantes pour cerner des preuves que les éléments, pourtant reconnus, soient vraiment extraterrestres. Car d’autres composés y sont détectés, y compris la cytosine et l’uracile, dont l’abondances dans le sol est jusqu’à 20 fois plus élevées que dans les météorites. Cela pourrait indiquer une contamination terrestre.

Les premiers pas pour la vie sont certainement multiples et la science n’est unanime sur l’origine de l’évolution sur Terre de l’existence des êtres. Alors que la diversité des pyrimidines, composants essentiels de l’ADN & ARN, dans les météorites, reste un mystère.

Des modèles chimiques prébiotiques et des expériences en laboratoire ont prédit que ces composés peuvent également être produits à partir de précurseurs chimiques, qui, en se décomposant ou en interagissant, sont facteurs de l’émergence de la vie.

Catalogue des météorites.

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