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La lumière lors du sommeil est facteur de diabète et nuit à la santé cardiovasculaire.

Même à faible intensité, l’éclairage quand on dort affecterait la glycémie et +...

dimanche 10 avril 2022, par Jaco

La qualité du sommeil a longtemps été considérée comme primordiale devant l’importante plage de durée d’assoupissement. La place de l’endormissement dans la vie est aussi primordiale dans une vie. Certaines personnes « rechargent leurs batteries », récupérant des fatigues en quelques heures, quand elles dorment dans des conditions propices à un repos rétablissant leurs capacités.

Au même titre que la nourriture, qui doit être saine ainsi que l’exercice physique quand il est régulier, la préservation de la santé ressent aussi d’autres éléments de le vie quotidienne. S’exposer à la lumière est un facteur important pour une bonne forme physique. Mais seulement pendant la journée pour que l’organisme gagne de la vitamine D. D’après le sujet de notre article, elle est à éviter en dormant.

L’exposition à la lumière du jour augmente en effet la fréquence cardiaque via l’activation du système nerveux sympathique, pour mettre le corps en état d’alerte afin qu’il puisse assurer ses tâches pour la journée. Elle a d’autres fonctions de maintien de l’organisme notamment sur les meilleures pigmentations de la peau ou d’amélioration des apports de vitamines.

Être à découvert à la lumière ambiante nocturne est comme facteur de risque à effets néfastes sur la santé. Afin d’accorder des vérifications à leurs travaux, les chercheurs ont invité deux groupes distincts de sujets tests à dormir respectivement avec 100 lux (luminosité modérée) et avec 3 lux (luminosité faible). Les résultats sont clairement alarmants et dès le premier essai.

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Dans cette étude publiée en mars dernier, par l’Université de médecine du Northwestern (Chicago), il est signalé que l’effet de la lumière n’est pas anodin même si les yeux sont fermés pendant qu’on dort. L’exposition à la lumière pendant le sommeil altère la fonction « cardiométabolique », ce qui veut dire qu’en étant en assoupissement, l’environnement est bien pris en compte par l’organisme.

«  Une étude antérieure publiée dans JAMA Internal Medicine a observé un grand nombre de personnes en bonne santé exposées à la lumière pendant leur sommeil. Ils étaient davantage en surpoids et obèses que la normale  », déclare le Dr Phyllis Zee, auteur principal de l’étude et directeur de la branche médecine du sommeil à l’université du Northwestern.

La démonstration est qu’au bout d’une nuit, l’exposition à une luminosité modérée a fait passer le corps des participants à un état d’alerte plus élevé (aussi appelé activation sympathique), par rapport à ceux qui dormaient avec la luminosité plus faible. Dans cet état, il se produit une élévation de la fréquence cardiaque, signalée avec la force de contraction du cœur et de la vitesse du flux sanguin.

Voilà donc quelques préliminaires conseils d’experts. Ils sont proposés par les auteurs de l’étude pour réduire la luminosité au minimum pendant le sommeil. Il faut déjà penser à éteindre les lumières principales venant de plafonniers ou d’appliques. Si l’on ne peut vraiment pas dormir sans lumière, le mieux est de la tamiser et de la rapprocher du sol.

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Chose inimaginable d’emblée, la couleur serait également importante d’après ces scientifiques. La lumière ambre ou rouge/orange est notamment moins stimulante pour le cerveau que les bleues et blanches, qui sont à éviter. Le mieux est toujours d’éloigner le plus possible du visage toute source lumineuse avant de dormir.

Sous la lumière, au lieu de battre à un rythme normal du repos, l’organe autonome qu’est le cœur bat à un rythme correspondant à un « corps en activité ». Et ce malgré le taux de mélatonine (hormone du sommeil) similaire chez les sujets dans les deux cas de luminosité, ceux ayant été les sujets de la recherche.

«  Même si l’on dort, le système nerveux autonome est activé. Ce qui est mauvais car, habituellement, la fréquence cardiaque ainsi que d’autres paramètres cardiovasculaires sont plus lents la nuit et plus actifs pendant la journée  », explique Grimaldi, du groupe des scientifiques.

Par ailleurs, les scientifiques ont également découvert qu’il se produisait une résistance à l’insuline chez les sujets, le lendemain matin. Ce phénomène se produit quand les cellules musculaires et adipeuses ne répondent pas correctement aux effets de l’insuline, et ne peuvent pas transformer le glucose en énergie. Avec le temps, la glycémie augmente et les personnes peuvent être plus exposées aux risques de diabète et d’obésité.

Les mécanismes de cause à effet, en dormant exposé aux lumières, ne sont pas encore clairs pour cette recherche. Les résultats d’une récente étude révèlent que ces effets néfastes pourraient être dus à la perturbation l’homéostasie glycémique le lendemain au réveil. Alors que notre époque jouit de mille feux étincelants, notre repos de nuit surtout devient plus fragmenté.

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