Certainement l’attirance entre 2 personnes se base sur les aspects physiologiques qui traduisent une certaine confiance, ce qui est aussi l’attrait même qui va lier les deux personnes. Ces dernières développent des schémas synchronisés de rythme cardiaque, lorsque « le courant » passe. D’après une étude menée par des chercheurs de l’Université de Leyde, aux Pays-Bas, il y a encore d’autres prédispositions et démonstrations humaines.

C’est ce qui se passe entre la mère et le nouveau-né, est exemplaire dans ce cas de relations, tel qu’il a été rapporté par une étude publiée en 2011. Laquelle a décrit des épisodes de synchronisation du regard, de l’affect et de la voix, ainsi qu’une coordination de leurs rythmes cardiaques pendant les interactions sociales, lors d’une séance de jeu par exemple, avec des décalages inférieurs à une seconde.

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Même si ce travail a dressé les grandes lignes du rapport de sociabilisation entre les individus, d’autres études seront encore nécessaires pour approfondir ces connaissances. Les espions seront intéressés, mais c’est un autre sujet. Afin de résoudre le grand mystère de la science, ce qui conditionne exactement le fait de tomber amoureux, d’autres recherches sont nécessaires, voire attendues.

Les auteurs de la dernière thèse concluaient ainsi que les humains, comme les autres mammifères, peuvent influencer les processus physiologiques d’attachement. Une précédente recherche de 2019, avait d’ores et déjà montré les traits des rapports entre deux individus est prédite par la synchronie de la fréquence cardiaque et de la conductance cutanée entre ces personnes.

Non pas simplement par le biais du toucher physique, mais aussi par la synchronisation sociale « visuo-affective ». Le cerveau perçoit et traite certains signaux subtils envoyés par le partenaire, tels qu’une dilatation de la pupille ou un léger rougissement. Il adapte certaines fonctions corporelles en conséquence, selon le niveau des excitations.

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Le traitement de ces micro-expressions est inconsciemment conditionné. Ce qui entraîne la synchronisation de votre fréquence cardiaque et de la conductance cutanée avec le partenaire. Bien qu’un profil et une photo puissent être intéressants, de prime abord, derrière l’écran de son smartphone, cette étude a démontré que tout peut être différent lorsque l’on se retrouve face à la personne en question.

L’expérience scientifique a impliqué 142 hommes et femmes hétérosexuels célibataires, âgés de 18 à 38 ans. Ils ont été invités à participer à des rendez-vous de 4 minutes, isolés par deux, dans des cabines de rencontre. Tous étaient équipés de lunettes de suivi des yeux (avec caméras intégrées) et des dispositifs permettant de mesurer les signaux physiologiques, notamment la fréquence cardiaque et la conductivité de la peau. L’objectif étant de déterminer précisément quels signaux étaient les plus significatifs d’une attirance ?

Puis assis face à face, séparés par une barrière opaque, qui s’ouvrait par intermittence plus ou moins longtemps, afin de mesurer les différents paramètres, ils devaient d’abord se regarder, sans parler, pendant quelques secondes. Dans un second temps, ils ont pu converser. Après chaque interaction, la barrière se refermait et les participants devaient évaluer leur partenaire.

Les résultats sont la synchronisation comme clé de l’harmonie...

Shutterstock/Images de dragon. Les fréquences cardiaques des personnes se synchronisent lorsque la rencontre est réussie en sentiments.

– Principal étude source de cet article : La synchronie physiologique est associée à l’attraction dans un cadre de 1ère rencontre.
– En 2008 : Différences sexuelles dans les préférences du partenaire revisitées : les gens savent-ils ce qu’ils désirent initialement chez un partenaire romantique ?
– En 2011 : La mère et l’enfant coordonnent les rythmes cardiaques à travers des épisodes de synchronisation d’interaction.
– En 2019 : Même publication.