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La CIA avait le projet d’éliminer ou de kidnapper Julian Assange.

Ces crimes ne sont guère le propre de l’ère Trump-Pompeo.

mardi 5 octobre 2021, par Rebel Kazimir

Le complot de la CIA contre Assange, au temps de Trump à la Maison Blanche, est vicié. Il vient d’être révélé et n’a rien d’étonnant. Il était question de le liquider ou de kidnapper le leader de Wikileaks, alors qu’un certain Pompéo est à la tête de la sécurité des States. Il se vantait sans gênes du droit de tuer. Mais est-ce que ce cas est arrêté sous Biden ? Rien ne laisse croire au changement.

  1. Cet article a pour source une enquête de Yahoo-News.
    C’est en 2017 que Wikileaks a mis en ligne ses contenus appelés « Vault-7 », situant comment travaille la CIA. Un dossier accablant qui mérite d’être consulté. Pour les Etats-Unis la faisabilité du cas de tuer Assange est plausible. Et cette puissance une telle opération est sans conséquences. Si les responsables étaient déterminés à réaliser ce coup, l’accomplissement n’était pas un jeu d’enfants, car la surveillance de l’opinion mondiale est en éveil.

Wikileaks met Biden devant les mensonges gouvernementaux des guerres.
15 septembre 2021

Les Etats-Unis, justice et agences secrètes, continuent d’attaquer à des personnes en toute impunité. Et leurs responsables sont aussi intouchables. Il est établi et défendu de ne rien dire par les médias qui tournent le dos à un journalisme tenant librement son rôle de 4ème pouvoir. On continuera d’alimenter le mensonge des libertés respectées, en Amérique, plus qu’en Chine ou en Russie.

Andrew Harrer/Bloomberg via Getty Images

Les leçons de la campagne de la CIA contre WikiLeaks sont propres aux anciennes méthodes de liquidations de politiciens, même des chefs d’Etats, comme en Amérique latine. Les journalistes qui n’arrangent pas les des criminels de guerre sont abattus. La plateforme d’Assange est à l’origine d’un embarras actif et la menace qu’elle représente encore dans le contexte pour Biden continue.

Les spécialistes de la communication sociétale pensent désormais que l’ère des lanceurs d’alertes est dépassée. L’avènement du journalisme d’investigation, celui exploitant les datas et celui dit immersif change le métier. La diffusion de documents fuités n’est pas de l’exclusif de Wikileaks qui a forcément, été à la portée de tous. Elle a créé une familiarité avec cette méthode dans le monde de la presse.

Aux Etats-Unis moult expérience renseignent l’établissement du système des « fakes news », des « blacks listes » et des censures allant jusqu’à l’emprisonnement et les exterminations physiques de ceux qui gênent. La nature extrême du type d’inconduite du gouvernement qui est signalé, serait certainement un problème. Et potentiellement elle est gardée en mode d’exécution.

En janvier 2021, un juge britannique a décidé qu’Assange ne pouvait pas être extradévers les États-Unis, estimant qu’il présenterait un risque de suicide dans le calvaire d’une prison américaine.

Les médias traditionnels et corporatistes se désolidarisent de Julian Assange.
30 juillet 2018

Biden fait la sourde oreille et son administration renouvelle la cassation de la décision de justice et la Maison Blanche espère toujours extrader Assange. Ira-t-elle jusqu’à tenter l’élimination ? Oui, avec Biden l’idée d’une éventuelle évasion d’Assange est encore imaginée. Elle est motivée par les poursuites qui ne sont pas écartées.

Les rapports de renseignement sur ce cas ont été considérés comme crédibles aux plus hauts niveaux du gouvernement américain. Depuis l’époque Trump, les responsables équatoriens avaient commencé à s’efforcer d’accorder le statut diplomatique à Assange, dans le cadre d’un plan visant à lui permettre de quitter l’ambassade et de se rendre à Moscou pour servir dans la mission russe du pays.

Pour les agences de renseignement américaines l’application de la loi est devant la question était de savoir comment traiter le groupe ? Une responsabilité devant le Monde. Incroyable et absolument scandaleux que ce gouvernement ait envisagé d’enlever ou d’assassiner Julian Assange, sans aucune procédure judiciaire légale.

Simplement parce qu’il a publié des informations véridiques et pour lesquelles il a le mérite de faire un travail qui revient à la presse qui ne fait plus sa mission sociétale. Son modèle de journalisme a transformé l’exercice du métier du journalisme. Lequel cherche à bien faire. Mais il est souvent corrompu et hostile.

CARL COURT/AFP VIA GETTY IMAGES.

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Voir en ligne : Wikileaks & Julian Assange

     

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