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Wikileaks met Biden devant les mensonges gouvernementaux des guerres.

La vérité que les médias corporatistes et professionnels ne disent pas.

mercredi 15 septembre 2021, par Rebel Kazimir

Wikileaks a changé l’appréhension des sujets cruciaux et de la chaude actualité par le journalisme traditionnel et corporatiste. C’est un vrai dilemme d’inculper Assange pour la même investigation effectuée pour rapporter finalement des bavures et des mensonges qui ont servi de base à des conflits où des civils sont aveuglement massacrés. La sortie des soldats américains d’Afghanistan illustre cette faiblesse des médias qui font justes le sermon de servir des maîtres et des institutions qui se livrent à des actes hors la loi !

Parmi les révélations des plus véridiques et importantes sur le comportement criminel caché des États-Unis celles qui ont été rendues publiques pour l’Histoire, par Wikileaks. Joe Biden a tenu parole et a finalement mis fin à la guerre en Afghanistan. Cependant ce chapitre n’est pas clos quand l’homme qui a dit la vérité sur cette guerre, Julian Assange, est toujours en prison.

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Les analystes se questionnent, pourquoi le responsable de Wikileaks n’est pas libre alors qu’en janvier, un juge britannique a rejeté la demande d’extradition américaine au motif que l’envoi d’Assange dans le système pénitentiaire américain le mettrait en danger de suicide ?

Le ministère de la Justice de Biden, qui a proclamé un engagement renouvelé en faveur de la liberté de la presse, pourrait mettre fin à ces procédures à tout moment. Biden détient désormais les poursuites contre Julian Assange, mais il poursuit activement l’appel de Trump de continuer dans la même voie qui est celle du gouvernement américain, faisant appel de la décision du juge britannique.

Assange est un citoyen australien et le gouvernement américain ne décidera pas de ce qui peut et ne peut pas être publié sur ces méfaits, même au-delà de ses frontières. Aucun média ou journaliste n’a jamais été poursuivi avec succès en vertu de la loi sur l’espionnage pour avoir publié des informations véridiques dans l’intérêt public, qui est protégé par le premier amendement.

Pour rappel, en 2013, Biden a refusé d’engager des poursuites en raison de ce qu’il a appelé le « problème du New York Times ». Car le dilemme d’inculper Assange pour le même type de journalisme d’investigation effectué par le prestigieux organe américain et auquel les médias grand public se livrent fréquemment.
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Sous Trump Assange il est encore inculpé, avec héritage rétroactif des actions gouvernementales, en vertu de la loi sur l’espionnage, dont on a beaucoup abusé. En mai 2019, considérant la presse comme un adversaire du peuple, le ministère de la Justice de Trump a inculpé Assange en vertu de cette loi controversée sur le secret étatique.

Les citoyens américains avaient besoin de toute urgence de savoir ce qui se faisait régulièrement en leur nom et avec les ressources collectives. Il est connu que les divulgations non autorisées rapportent les non-dits. Il n’y avait pas d’autre moyen pour lui de l’apprendre que par une presse étrangère et alternative, différents des moyens corporatistes et professionnels.

Les horreurs des guerres américaines ont été maintes fois rapportés, notamment la façon dont elles ont été menées au Vietnam et ailleurs. Cette fois ils ont été révélés par Chelsea Maning et Assange qui ont agi selon leur conviction.

WikiLeaks a résumé sa philosophie anti-guerre lors d’un rassemblement en 2011 à Londres. Ses paroles résonnent encore : «  Le but est la justice, la méthode est la transparence  », a-t-il déclaré. «  Si les guerres peuvent être déclenchées par des mensonges, la paix peut être déclenchée par la vérité.  »

Une idéologie de domination et de la laideur du crime a toujours été couvée à ma Maison Blanche... La loi sur l’espionnage appliquée au travail d’un journaliste, Julian Assange de Wikileaks, qui a réussi à avoir des informations complètement véridiques, mais relatant des actes institutionnels totalement illégaux, relèvent du droit et de la justice.

CARL COURT/AFP VIA GETTY IMAGES.

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Voir en ligne : Wikileaks & Julian Assange

     

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