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Les jeunes du Hirak en Algérie comptent leurs prisonniers.

Opposants politiques, journalistes et citoyens engagés du pays sans constitution.

mardi 10 août 2021, par Djamel Damien Boucheref

De quelle nature est le pouvoir actuel, de Tebboune, en Algérie ? Epaulé par l’armée, l’impénitent bureaucrate à la criarde incompétence et à la vantardise exorbitante soutient que l’institution qui l’a intronisé n’est pas une junte. Or cette dernière est disqualifiée, avec l’ampleur et la pléthore des hauts officiers tenus la main dans le sac pour dans des affaires. Elle accuse les critiques constructives, en lorgnant à la rente gérée par les bureaucrates qui lui assurent le partage.

Plus de 200 prisonniers croupissent dans les geôles algériennes, quand la neutralisation de la solidarité qui leur est destinée, bien implantée, fonctionne très bien. Aussi bien les regards des ONG internationales que les actions locales ne peuvent aider ces détenus d’opinion. Leur crime est d’espérer chasser les despotes qui tournent en rond, ne pouvant faire émerger l’économie surtout.

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Ces citoyens tentent de déloger les incompétents bureaucrates, alors le gouvernement leur tient le discours complotiste d’une prétendue menace externe. A part le Maroc dont les médias et les cercles liés au roi, aucun ennemi n’est nommément cité par les responsables algériens. Le rythme de la « main étrangère » a des victimes, le démantèlement de l’association « SOS-Bal-El-Oued » illustre cette hogra !

Le Hirak reste encore une révolution inachevée. Et son dogme de rompre avec les caciques qui ont ruiné le pays, est vivace. Les militants tiennent encore à mener à son terme ce projet sociétale que simplement politique. Mais les complices de l’islamo-terrorisme, constituant le courant réactionnaire du mouvement de révolte, tablent sur leur revanche envers la société qui avance vers la modernité.

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Les « fascislamistes » s’accrochent à cette opportunité, de contestation populaire, pour servir les despotes qui les manipulent contre la justice sociale et les libertés. Les dirigeants auxquels l’armée vouent la mission de stabilité trahissent même l’institution qu’ils servent, en niant les aspirations de la jeunesse et de la majorité de la population.

Amar Belhimer galvaudait l’idée des « militaro-staliniens » qui ont arrêté le vote en 1990/91. Il visait sans gêne ni pudeur ceux qui ont mis le slogan d’une « armée héritière de celle de la libération ». Afin de freiner la prise du pouvoir par les fous d’Allah. Il est maintenant ministre et porte-parole de l’exécutif.

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L’infidélité à la ligne démocratique promise démagogiquement au peuple, s’est pleinement amplifiée dernièrement. Le 1er-ministre se rend, comme seul et 1er voyage officiel à l’étranger, à Téhéran. Aïmene Benabderrahmane donne garantie à la dénonciation de l’armée par les islamistes dont les généraux sont considérés ceux qui empêchent l’accès des intégristes à la haute autorité.

Mais c’est aux prisonniers que les regards tournent. Qui sont-ils ? Qui sont ces profils que la justice s’acharne à interner ? Menacent-ils vraiment le pays livré à la gabegie que les JO de Tokyo ont encore mis au-devant la torpeur de la décadence ? Sont-ils les meneurs de la fronde ? La criminalisation qui les persécute est-elle constitutionnelle ?

... et font la junte de prédation de l’économie que les bureaucrates, comme Tebboune, gèrent sous protection armée.

Ce que ne comprennent pas les dirigeants algériens qui n’ont désormais aucune idéologie propre à leur identité, c’est qu’ils décadents. Le peuple qu’ils chapeautent les vomis. Après avoir épuisé le nationalisme libérateur par le clanisme et le régionalisme, en liquidant physiquement les héros de la geste de rupture avec le colonialisme, ils ont massacré le socialisme sous Benbella et Boumediene.

Puis ils ont dévoyé le libéralisme sous Chadli, avec la prédation et les détournements des biens de la collectivité. Et enfin repoussant les limites de la médiocrité, ils ont pratiqué la cruauté religieuse, le terrorisme islamiste qu’ils ont généré est unique et spécifique à eux. En épilogue le despotisme est leur unique refuge. Ils n’acceptent plus la critique de leurs propres théoriciens et trahissent l’intelligence. Ce qui plonge la belle Algérie dans les ténèbres...

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