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Leçons des manifestations hebdomadaires en Algérie, fin de 1ère république.

Bureaucratie & fanatiques privent un peuple opiniâtre de son beau printemps.

samedi 3 avril 2021, par Djamel Damien Boucheref

Alors que la fuite en avant des islamistes et de la bureaucratie font leur commune pression sur les volontés de changement, le 111ème vendredi du Hirak, tranche pour la continuité. Ceux qui n’ont jamais cru et espéré que le peuple avait sa jeunesse pour exiger l’arbitrage de l’armée, pour chasser le gang des Bouteflika, ne comprennent toujours que le blocage des islamistes en 1990/91 que l’institution des casernes ne manque pas aussi de scrupules.

L’ANP (Armée Nationale Populaire) ne se prononce avec les revendications de la rue, car le rapport de force ne le lui montre pas encore. Elle se dit bien fidèle à un dogme qu’elle hérite en legs l’ALN. Les islamo-fascistes aspirent à se réhabiliter, comme veulent les laver de leur cruauté certains traîtres des causes de Boucebsi, Boudiaf, Djaout, Mekbel et tant d’autres. Et les soutiens du bureaucrates Tebboune comptent sur un prochain vote pour disculper leur voyoucratie prédatrice.

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Oui les tentés par la répression, que sont les crédules dirigeants algériens qui se disent contentés de Tebboune, ne cessent de galvauder les menaces de déstabilisation. Ils ont pour arguments le retour des fascistes de l’islam politique. Celui qui a éduqué la mémoire encore fraîche du lourd traumatisme les affres de la « décennie noire ». Ils le hissent aussi pour apeurer la jeunesse décidée d’assurer son propre destin séquestré par moult obscurs bureaux et minbars.

Car oublier que l’intelligentsia a été physiquement éliminée par les fous d’Allah ou exilée par les installés au service des « tuteurs historiques », ne serait un Hirak égal aux aspirations populaires. Ce n’est pas l’Algérie qui a rapatrié ses propres enfants appelés les « Afghans ». Mais les bureaucrates de type Mehri et Messaâdia qui ont participé à fomenter l’hécatombe…

Le pays qui a été le premier du Monde à légaliser les partis islamistes, a déboursé tant de sacrifices. Ses décideurs malsains, pour éviter, en 1988, la démocratie et son corollaire l’alternance au sommet de l’Etat, ont agréer des anticonstitutionnels. Car les stratèges de l’ancienne garde redoutaient que leurs mentors soient jugés et les biens qu’ils ont glanés, avec les vastes détournements, leur soient retirés.

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En janvier 2021, on donnait le mouvement Hirak pour mort. Comme si le peuple avaliserait le diktat de la bureaucratie. Mais il a repris de son plus bel élan, après la trêve à cause du COVID-19. Des foules plus organisées et toujours sans virulence, hésitation ou doute, et dans une mobilisations plus qualitative, ayant gagné aussi les villes de l’intérieur, la demande populaire s’améliore en exigeant la fin du logiciel qui évite la modernité et alimente la prédation.

Les corrompus et incompétents qui succèdent, à la tête de la nation, aux faux nationalistes qui ont dirigé depuis l’indépendance, après les avoir longtemps servi dans l’exclusion des universitaires, ont placé A. Tebboune. Un impénitent auxiliaire, issu des bureaux qui ont ruiné le pays envié pour ses multiples ressources...

Il y a déjà deux années, les manifestations pacifiques ont encouragé l’armée à forcer le président de deux décennies, Abdelaziz Bouteflika, à quitter ses fonctions. Son successeur, le président Abdelmadjid Tebboune, l’avait loyalement aidé à justifier son monopole du pouvoir. Puis il a promis de réformer les élites qui dirigent, dont il fait partie. L’ombre omniprésente de l’armée qui croit à ce projet, ne permet pas le changement, car ses propres relais se disperseront.

Les manifestants dans la capitale scandent « l’indépendance de la justice » dont ils vivent l’emprise de la bureaucratie, sur les rouages des tribunaux et les hiérarchies, alors qu’elle est devenue plus réactionnaire. Et pour « la liberté de la presse », ils voient la réduction de l’espace des libertés. Alors que des journalistes et des militants sont arrêtés et traduits en justice, parce qu’ils sont fidèles aux protestations du Hirak dont la justesse se raffermit encore et davantage.

Des centaines de milliers d’Algériens, aspirant à un programme sociétal démocratique harmonisant l’avenir de leur patrie, ont repris leurs éminentes protestations du Hirak. Elles étaient menacées d’une fin en queue de poisson, après COVID-19. En face 2 fuites en avant. La 1ère, les réactionnaires tentent de les manipuler. Et la 2ème, les soutiens de la bureaucratie veulent des élections.

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