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Une exigence commune au Hirak : un théâtre divertissant de la société.

(2è partie) L’heure de l’accouchement qui révolutionne l’esthétique des arts.

jeudi 25 mars 2021, par Djamel Damien Boucheref

Le FNTP (Festival National du Théâtre Professionnel) s’est terminé avec l’amertume. Consacrer un auteur, mais il relève de l’appareil public, ce qui est étroit pour les plumes autonomes qui végètent en dehors des institutions. Et pour ne pas révéler le nombre de billets distribués, qui permettent de dresser le statistique du public, par même les participants. Il est froidement le forum où se rassemblent, comme dirait l’absent, les gens du même milieu qui s’autoproclament, les uns pour les autres, aux meilleurs rôles. Et en prime la carence de l’auditoire à longueur d’année attend d’être surmontée.

En 2019, 20 et 21, l’espoir est revenu en Algérie. Quelque chose de perceptible est attendue de la culture. Dans laquelle la prophétie du théâtre est de réitérer les engagements des artistes. Les scènes officielles du théâtre public survivent, déjà depuis des ans avec leur meilleur passé en vénérant les incontournables du répertoire. Alors que le programme du dernier festival relate cette panne de création, car point d’auteur ou texte en ressort dans le palmarès et aucune critique corrective n’est venue dire la rupture avec le public.

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En "nouvelle" Algérie, la censure brise les jeunes de Shortkanj.
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Le canular de la démocratie a fini en une hécatombe dite « la décennie noire » ainsi que du martyre d’Alloula et de Medjoubi ! Puis sans excitation, le règne de 2 décennies Bouteflika, a impacté de sinuosité le cheminement son pays. Brutalisant plusieurs secteurs d’activités, la prédation économique s’est multipliée, parmi bien des domaines malmenés et détruits ainsi que des ressources humaines brimées. L’art unanimement rentier préféra l’opportunisme...

Sous Bouteflika s’est accentué l’exil des intelligences, avec le visible et puissant recul des égalités des chances. La « fuite des cerveaux », en dépit de la fin de la décennie noire, persiste même en 2021, d’ailleurs pernicieuse et seulement visible avec le prisme du "haragas". Ce n’est pas uniquement en Algérie que les inquisitions ont frappé, pour rappeler l’idée de la Khalida Toumi sur la musique andalouse en autres sonorités. A l’égard du théâtre l’accusation de censure est d’être juif ou communiste ou même "athéiste", pour l’empêcher de citer l’islamo-terrorisme.

Les tendances majeures de l’esthétique s’invitent et se décident à ces moments, où l’auteur du théâtre est exclu. 0 travers ce dernier, on brime son texte compilant la sensibilité de sa personne. Dans ce qui sont les arts vivants se dessinent les portraits de la contemporanéité de l’humain, par seulement le texte. Mais face à la machine réactionnaire décadente, même les vérités prennent l’escapade outre-frontière.

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Si la scène théâtrale aide à comprendre les époques historiques et les pulsions sociales récentes, donc c’est au Hirak que revient de préciser : qu’a-t-on réalisé par (ou depuis) la destitution de Bouteflika ? Ou faut-il s’intéresser à uniquement son règne ? Alors que la pandémie est mondiale, pour rétorquer à l’amateur apprêté à la chaude actualité.

Nous n’avons pas hésité de préciser, à celui qui tient aux faits sociaux, pourquoi ne pas remonter et interroger aussi l’époque de la « désindustrialisation », sous Chadli ? Afin de ressourcer à l’origine du désastre algérien. Quand les critiques souhaitaient aseptiser de politique, avec l’article 120 de Mehri et Messaâdia, les scènes juvéniles. C’était par la chasse de l’espace artistique les amateurs dénonciateurs et subversifs.

Oui, le théâtre a une mission de distraire la société. Selon ses programmes, ses crûs et ses millésimes. Sa position dans la communauté algérienne n’est pas particulière. Et puis les rentiers des structures régionales ont des cahiers de charges, de quels contenus sont-ils guidés et inspirés ? Dans les faits, ce n’est pas des pléthores qu’il faut se plaindre. Mais de l’écartement des auteurs par les managers de ces institutions publics !

Palmarès du 14ème festival.

 Grand Prix du Festival : "Khatini" (Théâtre Régional Mostaganem)
 Meilleure Interprétation Féminine : Najla Tareli ("Aramel", Théâtre Régional Constantine).
 Meilleure Interprétation Masculine : Bouhdjar Boutechiche ("Khatini", Théâtre Régional Mostaganem).
 Meilleure Création Musicale : Mohamed Zami ("Sekoura", Théâtre Régional Souk Ahras).
 Meilleure Scénographie : Ahmed Rezzak ("Khatini", Théâtre Régional Mostaganem).
 Meilleur Texte : Benamara Mahi ("La Transaction", Théâtre Régional Tizi Ouzou).
 Meilleure Mise en scène : Ali Djebara ("Sekoura", Théâtre Régional Souk Ahras).
 Prix Spécial du Jury : "Nestenaw...fel...hit" (coopérative Numidia, Bordj Bou Arreridj).
 Meilleur Espoir Féminin : Chaïma Ourad ("Sekoura", Théâtre Régional Souk Ahras), Yasmine Abbassi ("Aramel", Théâtre Régional Constantine).
 Meilleur Espoir Masculin : Riadh Djefailia ("Sekoura", Théâtre Régional Souk Ahras), Mustapha Merati ("Arlequin, valet des deux maîtres", Théâtre Régional d’Oran).

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