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L’ONU, alarmée de l’arbitraire en Algérie, veut de vraies enquêtes.

La diaspora décidée d’accabler la nouvelle autocratie "militaro-bureaucrate".

lundi 22 mars 2021, par Djamel Damien Boucheref

Au fur et mesure que le gouvernement algérien multiplie les agressions contre son peuple, les voix des militants locaux sont amplifiées par ceux installés à l’étranger. Leurs doléances parviennent aux organisations internationales, notamment l’ONU. Ce n’est pas un hasard que les réactionnaires crient encore, comme au temps de la fin de la guerre de l’indépendance, de la primauté de l’intérieur sur l’extérieur, afin d’exclure les émigrés. Et sous Bouteflika ils ont même réussi à faire voter des lois.

Le régime Tebboune persécute les paisibles manifestants, arrête les porteurs des expressions citoyennes et applique des règles d’autocratie. Pour ces horreurs du pays dont la grande renommée est chaque jour bafouée par une aveugle bureaucratie, les émigrants se font entendre. Les observateurs constatent qu’il est plus terrible dirigeant, car encore plus illégitime et il gère le pays avec une constitution votée par moins de 20% du corps électoral.

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Outre que les Algériens créent des démarches devant les instances internationales, ils manifestent là ils vivent. Pour exemple du rôle des citoyens vivants à l’étranger, citons d’emblée l’apport de la diaspora chinoise à l’éveil de l’économie de son pays d’origine. Elle a été primordiale. Contrairement à l’idée que les investissements étrangers pouvaient aider ce pays, ou toute autre nation, à se développer, ce sont les émigrants qui jouent un rôle important dans l’émergence intéressante.

Et tel que l’espère encore faussement l’Algérie, attendant que viennent des sociétés partenaires déverser de l’argent dans ce pays qui n’est pas assuré et où les mosquées crient à tue-tête, cette voie est sans issue. C’est son émigration sa seule et vraie planche de salut. Outre qu’elle peut insuffler un nouveau mode de vie, tel celui d’où elle retourne à son bercail, ses ressources en intelligence et compétences ainsi que les moyens matériels sont un vecteur avantageux.

L’apport des Algériens de l’extérieur dans d’abord l’inspiration puis l’animation du mouvement appelé "Hirak", les place en poste avancé dans l’ensemble de la contestation. Que cela semble anodin, ce sont ces cris de liberté qui sont audibles. Car à portée de médias libres. Ils scandent pour un retour de l’honneur sur la terre des ancêtres qui est abreuvée du sang et des sueurs des braves.

Nombreuses personnes de la diaspora sont des opposants, pour échapper aux emprisonnements et aux tortures. Par le passé certains membres des clans nationalistes ont été liquidés à en Espagne, au Maroc, en France et en Allemagne. Actuellement quelques islamistes qui étaient des commanditaires ou directement terroristes lors de la "décennie noire" se réfugient à l’extérieur, sans que la justice locale arrive à les rapatrier. Car elle n’est pas crédible et n’a rien d’une institution de confiance.

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La dernière des incroyables manœuvres de Belkacem Zeghmati, justement le bureaucrate chargé du portefeuille de la justice, qui a été réhabilité en 2019, est son exigence d’injonction préalable de la hiérarchie pour que les magistrats traitent des affaires de corruption. Ce qui est anticonstitutionnel ! Il a présenté, mercredi 3 mars 2021, en réunion de l’exécutif gouvernemental, un avant-projet de loi des plus controversées.

Le texte porte sur la modification de l’ordonnance n°70-86 du 15 décembre 1970 portant code de la nationalité algérienne. Il propose l’introduction d’« une procédure de déchéance de la nationalité algérienne acquise ou d’origine qui sera applicable à tout Algérien qui commet, en dehors du territoire national, des actes portant volontairement de graves préjudices aux intérêts de l’Etat ou qui portent atteinte à l’unité nationale ».

L’Algérie intéresse désormais les instances de l’ONU pour bien nombreuses raisons. Plus que sous Bouteflika, avec A. Tebboune la situation des droits humains s’aggrave alors que les cercles rentiers deviennent plus arrogants. Et les prédateurs de l’économie, parmi les bureaucrates, dont l’actuel raïs est l’un des précurseurs des mécanismes d’exclusion frappant les cadres qui ont choisi l’exil pour échapper au règne de la médiocratie.

L’organisation internationale ONU a lancé un appel au gouvernement algérien pour qu’il enquête sur les allégations de violations des droits de l’homme, notamment sur d’aberrants cas de torture, des arrestations arbitraires et des agressions sexuelles. Ce qui est jusqu’à présent resté sans réponse.
  L’usage de la force est retenu avec 2 500 autres personnes arrêtées ou détenues lors de manifestations pacifiques.
  Des étudiants, des journalistes, des blogueurs et d’autres citoyens, poursuivis en justice depuis 2019, selon les Nations Unies.
  De récentes informations faisant état de personnes âgées algériennes battues.
  Plus gravement un enfant de 7 ans a été arrêté par la police.
  Walid Nekkiche, un étudiant de 25 ans aurait été violé, avec un manche à balai par les forces de sécurité pendant sa détention, selon ses dires.
  L’activiste Sami Dernouni, victime de “sévices” lors de sa garde à vue dans les locaux de la caserne des services de sécurité, Antar, où il a été interrogé pendant 106 heures, d’après sa défense. Il est condamné à 2 ans de prison ferme par le tribunal de Tipasa, après avoir été arrêté le 2 décembre. Il est poursuivi pour “incitation à attroupement”, “atteinte à l’unité nationale”, “atteinte à la sécurité nationale”.
  Des faits existent pour accabler le régime actuel qui prétend à une « nouvelle Algérie ».

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