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Convertir les cellules en Bêta aide le pancréas à réguler la glycémie.

La méthode guérit le diabète de type 1, les années diront si c’est définitif !

samedi 20 mars 2021, par N.E. Tatem

En partant du constat qu’après la remise d’un gène dans l’ADN et l’arrêt du traitement du blocage de l’action du glucagon, la régulation de la glycémie a continué. Est-ce définitif ? Et pourquoi pas ? Ce qui fait croire que la guérison est bien réelle. Des travaux scientifiques ont démontré que le blocage de l’action du glucagon améliore la glycémie chez les rongeurs diabétiques de type 1. Et chez l’homme, l’antagonisme du GcgR, qui est un gène, diminue les besoins en insuline.

Cet éclairage préalable est nécessaire : GCGR (Glucagon Receptor) est l’identifiant d’un gène. La protéine codée par ce gène est un récepteur du glucagon qui joue un rôle important dans le contrôle de la glycémie. Les défauts de ce gène sont une cause de diabète sucré non insulino-dépendant (NIDDM). Il est codant pour les protéines. Les maladies qui lui sont associées au GCGR comprennent l’hyperglucagonémie liée au Gcgr et le diabète sucré.

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Dans des modèles murins du diabète de type 1, des chercheurs ont utilisé des anticorps monoclonaux, conçus pour aider le système immunitaire à identifier et à neutraliser les récepteurs de glucagon. Ils sont persuadés d’avoir découvert un nouveau traitement. Bien sûr, qu’ils sont aidés par l’avancée des nanosciences qui ouvrent de nouvelles portes dans plusieurs domaines et les soins humains en bénéficient.

Les rongeurs du labo avaient été génétiquement modifiés pour subir une perte des cellules bêta. Malgré cela, les chercheurs ont constaté qu’une dose hebdomadaire de leur traitement aux anticorps abaissait leur taux de glycémie. Puis même des semaines après l’arrêt de ce traitement, le rétablissement continuait, ce qui les guérissait donc de cette terrible maladie qui complique la vie à des millions de personnes.

Cette explication préalable est nécessaire pour comprendre ce qui s’est passé. Ce qui est d’une cellule dite différenciée s’explique en la transmutation de sa fonction qui la spécialise selon l’organe dont elle relève. La perspective de transformer des cellules alpha en Bêta, modifie les rôles des unes en autres. Ce qui peut s’appliquer dans la régénération de la glycémie, avec désormais possibilité de soigner le diabète.

D’après des scientifiques dont l’étude vient d’être publiée, le 2 mars 2021 par PNAS (Les Compte-rendu de l’Académie nationale des sciences des États-Unis d’Amérique), il y a perspective de faire intervenir la biotechnologie pour agir sur les cellules en manipulant le génome qu’elles renferment. Ce qui consiste en l’introduction d’une séquence d’A.D.N. là où elle rétablit les fonctions d’une cellule en relation avec les tissus, du pancréas, en autres emplacements de l’organisme.

Les cellules bêta qui ont une présence de prédilection dans cet organe qui produit et libère de manière endocrine l’insuline, cette précieuse hormone participant à la régulation du taux de glucose dans le sang, peuvent être réparées, disons rectifiées. Cet exposé de chercheurs, a pour titre « Le blocage du glucagon restaure la masse fonctionnelle des cellules bêta chez les souris diabétiques de type 1 et améliore la fonction des îlots humains.  »

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Un tissu d’organisme humain a des cellules en état propre de fonctionner selon le site dans lequel elles possèdent toutes les caractéristiques. Elles travaillent pour l’organe auquel elles appartiennent. A un état commun qui n’existe pas, dans lequel elle a perdu ces caractéristiques, il est question de la changer. A la suite de métamorphose, on lui apporte une autre fonction d’après son appartenance.

Voilà un nouveau traitement, pour les diabétiques de type 1, exposé par les chercheurs des Etats-Unis qui s’enthousiasment de leur résultat. En utilisant une technologie appelée « lignage » pour suivre la séquence des divisions cellulaires, l’équipe a découvert que certaines des cellules alpha qui produisent du glucagon avaient été converties en cellules bêta qui produisent de l’insuline.

L’aboutissement de ces travaux d’une augmentation de la quantité de cellules dans le pancréas, y compris une augmentation des cellules bêta, suite à la présence des anticorps. En partant du constat qu’après des décennies d’attaque auto-immune sur leurs cellules bêta, les diabétiques de type 1 auront toujours des quantités abondantes de cellules alpha, les soins sont bien possibles ainsi par cette méthode.

En tandem pour contrôler le taux de sucre dans le sang, hormones insuline et glucagon sont fondamentaux et font que le pancréas soit sain. Une corruption fonctionnelle est une rupture de cette relation, elle conduit au diabète. La conversion des cellules qu’ont effectué les scientifiques de l’université du Texas (UT) Southwestern, a démontré que le rétablissement de cet équilibre peut guérir cette maladie chez des modèles de souris...

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