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Les promesses anticorruption de Tebboune restent vides.

Le Hirak d’Algérie persiste contre l’incompétence endémique des bureaucrates.

mercredi 24 février 2021, par Djamel Damien Boucheref

Bouteflika était un leader bardé d’une caste de rentiers qui ne cédaient rien sur le partage de la manne du pétrole. Ce qui allait être le Hirak a arrêté cette gabegie. Une insurrection qui a viré le despote et ses serviles larbins. Elle reste solide en sachant son but de chasser le système politique. Mais les Algériens restent sceptiques quant à la démocratie et sont divisés sur le rôle de la religion dans la vie publique.

Les bureaucrates issus de l’ENA qui étaient chargés d’exclure les universitaires jugés récalcitrants et considérés subversifs par rapport aux dogmes des tuteurs. Une pratique suivie depuis même la guerre pour l’indépendance qu’un certain Abane Ramdan a tenté de corriger en payant de sa vie. Cependant la guerre des clans s’est exacerbée et perdura après la couverture de la souveraineté nationale.

Destituant Bouteflika l’armée avait écouté, comme en 1990, l’appel pour une correction historique. Elle a destitué juste un nain en 2019, répondant à la colère de la jeunesse qui a raté en 2011 le "printemps arabe". Car la conscience envers la puissance destructrice du fascisme islamiste, associé aux sbires qui monopolisaient le pouvoir, empêcherait le changement.

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La démagogie et l’incompétence de l’actuel président algérien, A. Tebboune, a succédé au pire chef de gang qui a laissé un indélébile stigmate sur l’économie et les caisses de son pays. Le raïs a promis de récupérer les biens détournés et les faramineuses fortunes amassées lors des décennies passées. 2 années plus, alors que la révolte des jeunes persiste, aucune démarche n’est visible dans ce chapitre de "la restitution de l’honneur".

A sa sortie du désert en 1999, Bouteflika a eu l’aubaine d’une hausse du prix du bail du pétrole avec un bond de 25 à plus 100$. Ce qui a servi à l’explosion ravageuse de la corruption. Aussi l’inaptitude due au favoritisme, dit localement le « beniaâmisme » (partialité familiale), a connu une expansion, alors qu’elle était déjà une culture ancrée avec l’ex-parti unique qui pratiquait l’exclusion de l’intelligence.

Les Algériens manifestent depuis 2019 pour changer les élites qui les dirigent. Leur contestation généralisée s’appelle « Hirak ». Elle est la traduction même du mot « mouvement », ce qui est effectivement une protestation sociale qui revendique l’essentiel. La corruption, l’incompétence et le népotisme gangrènent les institutions étatiques, ce qui a précarisé des générations de citoyens.

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Idéologiquement cet état de faits est préconisé par les nationalistes réactionnaires et les bureaucrates qui les servent. Si les administrés se préoccupent et contestent la situation, alors que ces phénomènes de société sont trop visibles, les décideurs continuent de tenir les rouages contre ceux qui tentent de mettre la transparence sur la gestion des affaires de la cité.

Dans une récente enquête du baromètre des affaires arabes, pays avec lesquels est répertoriée l’Algérie, c’est bien le 1er pays dont le gouvernement tente de juguler l’hémorragie de la corruption. 2 chefs de gouvernements sous Bouteflika, Ouyahia et Sellal, sont actuellement en prison pour cet abominable acte délictuel.

Il ne se passe un mois sans que l’on rejuge ces 2 responsables d’exécutifs pour leur en rajouter une couche de noirceur, comme peine d’internement de 7 à 15 ans pour cette prédation. Mais ce ne sont les seuls qui sont impliqués dans ces crimes économiques de haut-vol. Des hommes d’affaires les plus en vue, dont une famille de Suisse amie à Bouteflika, ont détourné des centaines de milliards en toute impunité.

Ouyahia a avoué publiquement avoir d’une monarchie des lingots d’or, alors que des investigations disent que ces blocs orfèvres proviennent d’une mine de l’Etat. Sellal a signé un décret donnant un hôtel d’un complexe touristique, en cadeau à fille lors de son mariage avec un libanais. Cette dernière gère un portefeuille, comme les 2 fils d’Ouyahia, de biens à l’étranger.

Les datas sur la corruption de cet article sont prises du baromètre du monde arabe. Ils présentent ce qui se fait dans 5 pays qui se rapprochent. Les Algériens ouverts au renouvellement des élites pour améliorer la gouvernance. Avec l’illusion d’improbables résultats économiques, la corruption prétend au gâteau avec de fausses startups.

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