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2 ans que le Hirak cherche à réformer les élites en Algérie.

La répression des contestataires pour la survie de l’illégitimité de Tebboune.

jeudi 18 février 2021, par Djamel Damien Boucheref

Les Algériens préparent la commémoration des protestations qui ont débouché, en avril 2019, à la destitution de Bouteflika. Mais pas uniquement une fête est préconisée pour le 22 février, date du déclenchement des premières apparitions des manifestations. Ils comptent renvoyer Tebboune, un impénitent bureaucrate issu des rouages qui ont mis à genoux un pays auquel sa jeunesse présume un destin radieux. Alors que les dirigeants lui infligent corruption, islamisme, disparité entre la composante humaine, prédation du denier public et même des violences religieuses.

Les cris scandés contre le 5ème mandat, auquel ambitionnaient les gangs de bureaucrates qui vivaient dans le grand détournement touchant mémoire, biens publics, activités de tous les secteurs et surtout des domaines, ont été entendus par l’armée. Ce qui a précipité la chute de Bouteflika, après 2 décennie d’une gouvernance qui a créé la pire perversion des institutions, dont le partage entre militaires et bureaucrates de la rente nationale. L’armée qui maintenait l’Algérie sur la voie de la normalité a été neutralisée et s’est réveillée en 2019, secouée par la jeunesse aux aspirations de progrès.

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Globalement les 2 slogans qui ressortent des manifestations du Hirak algérien, car cette appellation revient aux protestations des rifains du Maroc, son « Un État civil, pas un État militaire » et « Le gang doit partir ». Le premier donne le vertige, car c’est une production du terrorisme islamiste et des aventuriers qui lui sont complices. Le pays a vécu les affres de la criminalité religieuse fomentée par les nationalistes qui ont jeté en pâture les récalcitrants de l’intelligentsia. Le 12ème mot d’ordre, relatif au gang parle des bureaucrates et des larbins qui servent dans le partage de la prédation…

Bien que des drapeaux algériens et berbères y sont aussi portés, alors qu’après 2 années aucun changement n’est apporté aux institutions algériennes. Une forte bureaucratie de prédateurs corrompus s’est alliée aux militaires pour perdurer le système qui est dit celui de la "Hogra"...

Entendre par "Hogra", un aspect proprement localisé où les enfants des castes de bureaucrates, de politicards véreux et des militaires accèdent aux postes de travail et aux écoles avant le reste de la population. Y compris les entreprises des amis des dirigeants sont mieux protégées et bien loties de contrats que celles appartenant aux autres citoyens qui n’ont pas de soutiens pour travailler...

Le successeur de Bouteflika, Abdelmadjid Tebboune, élu en décembre 2019 lors d’un vote que les partisans du Hirak ont rejeté comme une mascarade, a publiquement salué le mouvement et le qualifie de béni. Cherchant à le dépasser avec des concessions insignifiantes, en accentuant la répression des militants en amendant la constitution.

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Depuis des semaines en petite Kabylie, de la région de Bejaïa, les jeunes ont continué de contester la poursuite et le maintien de la configuration du pouvoir et du programme sociétal suivi par le nationalisme habité et segmenté en clans. Lequel s’est pourvu d’un personnel de médiocres issus de l’ENA qui excluaient les universitaires. Qui, ces derniers, depuis leur acceptation dans la tâche historique de la guerre de libération, étaient redoutaient pour leur impartiale opinion.

L’Algérie vit une débauche de fanatisme qui inonde la vie politique, depuis que le grand contingent d’islamistes, formés localement, s’est déplacé en Afghanistan, au début années 80 du siècle dernier. Puis sont revenus, avec les rapatriements opérés par les imams, les ex-djihadistes devenus internationaux, pour détruire, aux moment pénible de la « décennie noire » le semblant de tentative de développement initiée sous Boumediene.

Le déchaînement de la plus cruelle hécatombe islamo-terrorisme connu par l’humanité s’est déroulé à huis-clos, opposant société civile aspirant de modernité et les militants de l’obscurantisme. Seul l’arbitrage de l’institution militaire a sauvé le pays du même comportement que les nationalistes ont imposé en 1962 (à l’indépendance), en 1965 (coup d’état de Boumediene) et toute la série de chamboulements déstabilisants dont a souffert cette nation dont les ressources, humaines et matérielles, sont enviées…

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