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La consommation d’un insecte autorisée en Europe.

Au menu de Bruxelles un coléoptère moins polluant et riche en nutriments.

mardi 19 janvier 2021, par N.E. Tatem

Des insectes comestibles sont approuvés comme aliments par l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Il s’agit des larves du ténébrion meunier, aussi appelées « ver de farine ». L’institution continentale basée à Parme (Italie), s’intéresse aussi aux autres espèces comme les grillons et les sauterelles, pour déterminer s’ils sont propres à la consommation. L’avènement d’une époque avec une consommation qui existait déjà ailleurs. Et arrive surtout une nouvelle économie !

C’est une première évaluation des risques qu’un insecte soit un nouvel aliment. Son approbation émerge à l’échelle de l’Europe pour des insectes. Ils peuvent être bouillis, frits, séchés ou fumés et réduits en poudre ou en farine pour être intégrés à des pâtes, barres nutritives, biscuits, etc.

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Si leur valeur nutritionnelle est avérée, en raison de sa composition riche en protéines et en fibres, d’éventuelles réactions allergiques doivent identifiées notamment des remontées du marché qui sera d’ici -2021 complètement à cette activité. Aucun inconvénient sur le plan nutritionnel, d’après les experts, des recherches supplémentaires continuent.

Quelques industriels se frottent déjà les mains pour plancher sur ce créneau qui présente ses avantages en matière de préservation de la planète, pour laquelle les consommateurs sont plus regardants. On estime à un millier d’espèces consommées en Afrique, Asie et Amérique latine.

Une étude : Innocuité du ver de farine jaune séché ( Tenebrio molitor larva) en tant que nouvel aliment conformément au règlement (UE).

Mais dans l’UE, les élevages d’insectes produisent quelques milliers de tonnes par an, servant essentiellement à nourrir des animaux d’élevage, notamment les poissons, un marché en plein essor. Ces élevages ont indéniablement un effet écologique limité par rapport aux autres sources de protéines, affirme l’organisation.

L’industrie des insectes était déjà largement reconnue et en activité pour pourvoir aux matières premières d’autre fabrications notamment la pisciculture. Les produits à base d’insectes sont riches en protéines, minéraux, vitamines, fibres, mais aussi acides gras sains, oméga 6 et 3. Ils aident à prévenir les carences nutritionnelles. Et fournissent divers élevages animaliers. Ils ont une empreinte écologique limitée par rapport aux autres sources de protéines.

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Nombreuses organisations, y compris écologiques pour l’empreinte sur l’environnement, se félicitent du recul de certains préjugés hostiles à de nouvelles habitudes alimentaires qui participent à la variété des goûts et des sources de vitamines. Bien sûr, de nouveaux modes de préparation, outre de simples grillades, trouvent ici leur essor.

Ces nouveaux ingrédients peuvent servir à la fabrication de barres énergétiques, dont la consommation aide à la récupération, aux gouters des enfants et à préparer à l’effort des sportifs. Cette débouché représentera 10 % des volumes de vente dans les cinq prochaines années, selon des études du marché.

Des « marges intéressantes », a déclaré à l’AFP le PDG du leader français « Ÿnsect » spécialisé dans l’élevage d’insectes et leur transformation en ingrédients à destination des animaux domestiques et d’élevage. Dans un communiqué, cette entreprise dit avoir déjà développé « un ingrédient à base de protéines d’insectes déshuilés adapté à l’alimentation humaine ».

Antoine Hubert qui la dirige révèle avoir déjà conclu un engagement avec un client pour ce nouveau marché et même soumis des produits à autorisations aux Etats-Unis auprès de la Food and Drug administration. Le même dossier a été déposé à l’Esa, l’équivalent de l’institution américaine en Europe.

L’IPIFF, syndicat professionnel européen des producteurs d’insectes, a salué l’avis de l’EFSA, un « grand pas en avant » encourageant « pour les autres producteurs européens de vers et autres espèces d’insectes comestibles » voulant également commercialiser des aliments.

Deux vers et une «  peau  » vide.
Par
Mnolf
- Ver de farine venant de muer (blanc), près de son ancienne cuticule froissée ou exuvie et une autre larve de couleur sombre, avant la mue.

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