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Le Hirak algérien demeure sur Facebook, Paris et la Kabylie.

La RDN* traverse une phase où la société insurgée mesure les trahisons.

lundi 28 septembre 2020, par Djamel Damien Boucheref

Le code pénal en Algérie sert à limiter les activités de l’opposition, une chose qui chaque jour s’établit d’après les procès livrés par les juges à de nombreux citoyens. La limitation de la liberté d’expression consiste à accuser les éléments en mesure d’exposer des vérités de corruption et d’incompétence des dirigeants qui, en plus de 6 décennies de gouvernance, appartiennent à un même système décrié et décadent. Lequel perdure avec le nouveau raïs A. Tebboune.

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Plus d’une centaine de personnes sont passées par la prison, dont des journalistes. Et nombreuses y sont encore victimes d’un arbitraire qui dit bien son nom. Le gouvernement Tebboune considère les règles de quarantaine covid19, pour effacer le mouvement d’opposition politique populaire. Celui qui cherche tellement des réformes fondamentales dans la gestion de l’Algérie. Mais le Hirak est trahi par les clients et alliés tactiques et stratégiques des islamistes accolés à la chaîne-TV des commanditaires du terrorisme…

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Sur Facebook, les discussions sont plus détaillées et diversifiées que l’ordre du jour soutenu par les manifestations hebdomadaires. Elles sont autonomes des vociférations de l’obscurantisme qui suspectent une manipulation de l’extérieur. En principe, les tribunaux sont fermés, à cause de la maladie mondiale. Mais le gouvernement permet et ordonne à la police d’arrêter et de détenir des suspects « antigouvernementaux » pour des périodes indéterminées. Une répression liberticide qui est laxiste avec les amis des terroristes et des haineux antiberbères.

Le gouvernement actuel consacré beaucoup d’efforts, dont des moyens du denier public, à identifier tous les participants aux activités en ligne, notamment celles qui s’effectuent dans le cadre du Hirak. Sans relâche, il arrête ceux qui se trouveraient toujours en Algérie. Il lui échappe, ceux qui vivent à l’étranger où nombreux condamnés à l’exil, pour éviter les prisons, s’y réfugient comme en France, en Angleterre, au Cana, en Allemagne, en Italie…

Le climat politique dans le pays respire depuis le 25 août 2020, date d’une annonce du gouvernement, pour l’idée d’un référendum pour approuver ou rejeter une nouvelle constitution. Texte qui est reproduit à chaque fois qu’un président aspire à se tailler un texte sur-mesure à ses déclinaisons de la société et du pouvoir. Le gouvernement a annoncé que le vote aura lieu le 1er Novembre.

Les factions réactionnaires et rentières qui gravitent autour et au sein des rouages bureaucratisés s’adonnent actuellement à se substituer à la désuète classe politique. Les organisations partisanes sont tombées en ruines depuis des décennies. Mais elles sont restées, pendants de 30 années durant après qu’une révolte a brisé le parti unique. Sous perfusion pour faire régner impunément Bouteflika et sa grande corruption, les partis continuent...

Les intellectuels algériens ne cessent de dénoncer la vision revancharde, qui est toujours populaire à critiquer la France, pour ses crimes de l’époque coloniale. Pourtant, l’ancienne métropole reste un modèle de ce que l’Algérie voudrait être, tant pour la prospérité que le rayonnement dans le Monde. Mais à mi-septembre 2020, un islamo-terroriste qui vient d’être, abattu par l’armée, dans la région de Jijel. Et la menace est omniprésente, caches et moyens sont souvent découverts.

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Le Hirak version Facebook a mis en évidence des citoyens qui n’ont pas pu physiquement participer au Hirak à l’intérieur. Ils s’expriment de l’étranger et dérangent fortement le nouveau pouvoir. En ligne cela bouleverse beaucoup de membres du Hirak d’Algérie qui perçoivent des manipulateurs de l’extérieur. Alors qu’ils sont, sur-place, traqués. Dans un dilemme, ils se rapprochent des islamistes à travers la tribune d’une chaîne-TV proche des terroristes de la « décennie noire »…

Les islamiques en général rappellent aux Algériens la terreur des années 1990. Mais ils ont des acolytes qui les présentent désormais comme des « conservateurs ». De l’intérieur, avec le pouvoir, ces éléments, islamistes et clients d’Al-Maghribiya, y sont contre la France et leurs concitoyens démocrates. Quand ces derniers, sont même agressés, les isolent des manifestations qui se tiennent à « place de la république » à Paris.

Les manifestations physiques, stimulées sur Internet, ont aidé l’armée à chasser l’actuel président du faux-FLN, Abdelaziz Bouteflika. Des élections libres, mais truquées à la fin de 2019, ont placé l’impénitent bureaucrate à la tête du pays. Hebdomadaires, les protestations surnommées le Hirak, se sont poursuivies et finalement sont interdites par le nouveau gouvernement.

Cela a convaincu de nombreux partisans du Hirak que les manifestations devaient se poursuivre car il y avait encore des pratiques ruineuses et qui devaient être modifiées. Elles ont été interrompues par le covid19, quand la justice dévoyée manifeste plus d’hostilité envers les doléances d’émancipation sociale.

* RDN = révolution démocratique Nationale.

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