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Les traits de la mutation du virus du COVID-19 confirmés.

La souche circulant dans la 2ème vague est plus infectieuse.

samedi 26 septembre 2020, par Jaco

Deux idées alimentent les débats sur la COVID-19. Celle de la seconde vague de propagation de la contagion et celle de la mutation du virus. Les analystes qui n’admettent pas ces nouvelles situations ressemblent à ceux des « complotistes », groupe d’individus existant quasiment dans les pays du Monde. Et dont le locataire de la Maison Blanche s’est illustré d’en faire partie, avant de se raviser à porter un masque, pour se préserver...

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Et en laboratoire, les anticorps neutralisants qui pourraient empêcher d’autres souches de coronavirus d’infecter les cellules humaines, avaient moins d’effet sur le variant D614G. Ce dernier étant la nouvelle extension protéinique du virus SRAS—COV-2, à l’origine de la COVI-19 la maladie virale qui mobilise le savoir médical de l’humanité en cette année 2020.

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Les chercheurs de l’hôpital méthodiste de Houston (Texas) ont découvert que plus de 99% des personnes de la ville de leur Etat, qui ont attrapé un coronavirus, dans la deuxième vague, avaient une variante du virus avec une mutation, connue sous le nom de D614G. Sa particularité, elle code pour plus de protéines de pointe, par laquelle le virus se connecte à la cellule, le rendant donc plus infectieux.

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Outre qu’il est facile au niveau virus armé de D614G de s’accoler à la cellule, ses charges virales sont plus élevées. C’est-à-dire, les patients qui ont cette variante du virus ont une cargaison plus dense dans le nez. Elle apparaît lorsqu’ils sont testés positifs. Ce qui augmente les chances que la toux ou les éternuements d’une personne propagent la maladie.

Une nouvelle étude, publiée sur le référentiel de prépublication en ligne, MedRxiv.org, fournit un indice pour expliquer pourquoi un virus muté circule et il est en capacité de se propager d’une manière plus étendue aussi. Au Texas cette prédisposition G indique l’existence d’un acide aminé la Gly614, permettant l’adhésion à la cellule avant de la pénétrer.

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La souche se caractérise par des parties du génome viral qui codent pour des modifications de la protéine de pointe, celle apparaissant comme des extrémités et s’accrochant à la cellule. Les scientifiques du monde entier ont noté dès mai, que la souche D614G était devenue dominante dans la plupart des pays où le nombre de cas de coronavirus est élevé, y compris aux États-Unis.

Ils ont également déclaré que certaines régions de la protéine de pointe sont les principales cibles des vaccins contre les coronavirus actuellement en développement. Ce qui indique peut-être que le virus évolue afin d’échapper à la réponse immunitaire du corps. Constatées aux Etats-Unis dès le mois de mai, elles montrent que ces proéminences se sont multipliées dans la nouvelle version.

Dans son parcours de métamorphose, il s’est rapidement hissé au sommet de la chaîne de propagation virale à New York, en Italie et au Royaume-Uni. Tandis que la côte ouest des États-Unis luttait principalement contre une souche considérée comme 10 fois moins infectieuse que le D614G. La ville de New York n’est plus l’épicentre de la pandémie qu’elle était au printemps.

Selon les données de l’étude en question 99% des cas testés dernièrement dans les situations de grandes contagions sont atteints du virus ayant subis des mutations par rapport à l’originel. Les experts ont examiné plus de 5 000 génomes de virus récupérés dans la phase la plus précoce de la pandémie à Houston. Celles-ci ont été comparées à des échantillons prélevés lors d’une récente vague d’infections. Les nouveaux virus ont expulsé les précédents.

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Voir en ligne : Notre dossier COVID-19

     

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