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Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté > L’Inde face au COVID-19, version et expérience sur la pandémie.
Un pays à l’échelle d’un vaste labo où l’immunité semble être humaine.
mercredi 9 septembre 2020, par
La Chine, comme nombreux pays asiatiques, a subi la COVID-19, mais a réussi à dépasser la crise sanitaire dans l’hostilité habituelle du Monde qui lui est concurrent. D’autres expériences nous montrent que face à cette maladie, des peuples, en dépit de leurs capacités comme ceux des Etats-Unis et d’Europe, ont déployé d’énormes moyens notamment scientifiques. La Russie et le Brésil sont aussi des situations à méditer. Finalement l’Inde donne le tournis pour les conditions de vie, mais les données étonnent de la résistance humaine.
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L’Inde est un pays qui a vaincu la famine au regard de son passé jalonné de moult difficultés. Maintenant avec la pandémie mondiale du COVID-19, le pays du Mahatma Gandi est face au double problèmes de la maladie, dont le nombre de malades explose, et des infrastructures sanitaires qui laissent à désirer. En se propageant dans les campagnes, se déplaçant des villes, la catastrophe frappe, alors comment ne pas y penser et mettre son regard.
La COVID-19 en Inde, un pays surpeuplé et d’une taille continentale, second après la Chine, est aussi deuxième après les Etats-Unis en nombre de personnes touchées par le virus qui fait un ravage mondial en 2020. Au 7septembre, il y a plus de 4,2 millions de cas et le pays a dépassé le Brésil qui a 4,1 millions. Mais dépasse les 6.2 du premier. Et comme la population est plus, il y a moins de décès.
La population qui subit des disparités économiques, fait pression pour que le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi pour la reprise de leurs activités. Après le blocage sévère qui dès mars dernier a fermé des entreprises, laissant des millions de personnes sans emploi, entraînant une contraction de 24% du PIB du trimestre de juin, la colère gonfle alors que l’épidémie prend de l’ampleur.
Souvent c’est en rapport avec le nombre de tests qu’on découvre des personnes infectées, souvent celles qui n’ont pas de symptômes. L’Inde affirme la situation est sous contrôle qualifiant que la hausse des infections reflète également la proportion aux taux plus élevés des tests effectués dans tout le pays. Ajoutant aussi que les récupérations sont élevées, ce qui montre que la stratégie de dépistage, de traçage et de traitement fonctionne.
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L’inde profite des suppositions que la souche du virus auquel le pays est confronté est moins virulente. Cependant, d’une culture qui s’adonne aux spéculations, plusieurs théories expliquent la situation pourtant compliquée. La plus évidente est que la population indienne est plus jeune et que les Indiens mangent des aliments plus sains, notamment les épices dont les vertus répulsives…
Si l’idée des chaleurs saisonnières est mise au doute, en Inde il y a plus de vitamine D à cause l’ensoleillement, comme le sont les pays du sud. Certaines autres théories justifient la réduction du nombre de morts, elles disent que le système immunitaire collectif est plus résilient en raison de la propagation d’autres infections.
Voir en ligne : Notre dossier COVID-19