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Une odieuse révision de la constitution en contre-révolution en Algérie.

Accuser les manifestants de complot : le populisme d’impénitents autocrates.

jeudi 27 août 2020, par Djamel Damien Boucheref

Quelque chose d’indécent se dégage de la volonté d’organiser, le 1er novembre prochain, un scrutin sur un nouveau texte de constitution en Algérie. C’est une date mémorielle, rappelant le déclenchement de la tâche historique commune de la guerre pour l’indépendance. Il n’y a que peu de doute pour la population, jusqu’où est capable d’aller la bureaucratie qui a servi les despotes du nationalisme. Le nationalisme obscurantiste a fomenté l’islamo-terrorisme pour garder les rouages sous ses commandes, en corrompant aussi les militaires.

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Une dernière et nouvelle information indique que 2 fils, sur les 5 de feu Gaïd Salah, le général qui, encouragé par l’appel du « Hirak », a mis le « holà ! » à l’abominable scellement du gang des Bouteflika. Ce qui annonce un dossier pour corruption. Cette désuétude de celui qui insultait les contestataires par « horde » (utilisant le mot en arabe « chardhama ») est un virage et indicateur fort d’une prédisposition à la recomposition des éléments du pouvoir qui caricature la sédition du 22 février.

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D’emblée, si la mise sous ISTN (interdiction de sortie du territoire national) de 2 rejetons du général qui a affronté le dernier des dinosaures de la libération ; à s’être cramponner au sommet de l’Etat, est recevable, il y a une mutation. Elle est endogène au bloc installé, au sommet de l’Algérie, par l’armée à la faveur du béni mouvement populaire de 2019.

Non seulement il y a dissociation entre quelques clans réunis pour la succession en marche. Mais aussi la révolte, de la génération nouvelle, livrée à l’adultérine gouvernance, au sang mêlé de corruption et d’incompétence, a vu juste. Sur le dévoiement des promesses du défunt et marquant officier, n’avait aucun issu, il avait des garçons prédateurs.

En Algérie, la glorieuse date du 1er novembre tombe, comme la religion, dans les perverses mains manipulatrices. Elles la dévoient et la désacralisent, afin de faire passer le projet bureaucratique de révision constitutionnelle. Maintenant, à l’image d’un complot, le fait-accompli du référendum sur le projet de révision constitutionnel est proposé aux citoyens algériens. Qui, eux, se demandent quel avenir aura cette nouvelle manœuvre ?

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Maintes fois avancée à l’opinion national, la nouvelle mouture, de la constitution, indiquée en brouillant par ses précurseurs, sert à masquer les troubles sociopolitiques auxquels sont confrontés les dirigeants. L’entrée sociale est chaude. Alors comme Saïd Bouteflika et les maîtres de la corruption, on intègre la même opération de réaménager la constitution, pour flouer et ruser.

Cette manière de détourner la rupture avec le règne de la voyoucratie qui a désormais une grandeur inégalée d’affabulations et d’usurpations mensongères, revient souvent toujours inappropriée. En voilà donc cette même incidence qui, encore une fois celle qui a déjà torchonné le même texte de loi suprême. Et qui fait de même pour proposer une solution sans envergure, une simple illusion d’aller à une médiocre "fin-en-soi !"

L’essai d’amadouer l’éveil et la dynamique du projet national, reprend du service, afin que les tuteurs sur la nation, qui ont dirigé avec la légitimité historique, transfèrent leur domination à d’autres castes. Elles les héritent avec la gabegie et l’incompétence. Afin de consolider une emprise sur le pouvoir, avec une nouvelle épreuve à laquelle la bureaucratie agglutinée derrière Tebboune s’adonne pour ne pas céder à la volonté du peuple.

Maintenant l’idée ancienne du complot, de la main étrangère et des officines hostiles est plus que jamais de mise. Une nouvelle génération de nationalistes crédules partagés entre l’islamisme, les constantes nationales et les valeurs de l’identité arabo-musulmane gaspillent encore l’aspiration populaire de fonder une nation égale aux pays que les « haragas » comptent atteindre en quittant l’Algérie.

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