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Le service d’actualités de Google va payer les éditeurs.

Début en Allemagne, mais selon les conditions du géant du Web.

samedi 4 juillet 2020, par N.E. Tatem

Nous l’avons annoncé dans un récent précédent article. Google et Facebook comptent rémunérer les sites Internet qui exercent dans le domaine de la presse et fournissent des contenus d’actualité. D’après la plate-forme Bloomberg, le 1er mastodonte du Web, le puissant moteur de recherche, va commencer à payer les éditeurs pour le prochain service d’actualités, en Allemagne. Une première en Europe qui ouvre des perspectives pour d’autres supports.

Ecouter l’article.

Depuis des mois, voire déjà des années les éditeurs de presse revendiquaient d’être payés pour leurs contenus qui sont diffusés que les réseaux sociaux et sont aussi une matière qui réponde à la demande des internautes. Les satisfactions que Google et Facebook apportent à leurs utilisateurs ne sont pas récompensés, notamment les auteurs qui les créent et les entreprises qui les réalisent.

 Notre article : Projet de Google et Facebook pour payer les éditeurs de presse.
29 juin 2020

Si Facebook Inc., principal rival de Google dans les publicités numériques, a également pris des mesures pour répondre aux critiques des éditeurs, c’est le second qui vient de conclure sa nouvelle et première mesure en Europe. Elle concerne les éditeurs allemands. Aux Etats-Unis, les 2 géants du Web sont dans le collimateur de la justice, pour monopole. Eh oui, au royaume du capitalisme le monopole est interdit, la libre concurrence est la règle.

Le nouveau service de Google sera lancé en Allemagne, en Australie et au Brésil, comme nous l’avons déjà indiqué. Dans ces trois pays où la société a été confrontée à des plaintes en matière de concurrence, d’où maintenant la machine s’emballe. La réponse de Google qui a tenté à plusieurs reprises de calmer les éditeurs, est maintenant avancée.

 La presse assigne Google de payer...
27 octobre 2012

Un vice-président de Google, a écrit dans une publication que l’entreprise paierait pour du « contenu de haute qualité », ce qui veut dire selon des conditions propres. Google n’a pas divulgué les conditions financières ni le début du nouveau service, mais commence à indiquer les règles à suivre. Exactement, voici les propos que nous vous les avons traduits :

«  Ce programme aidera les éditeurs participants à monétiser leur contenu grâce à une expérience de narration améliorée qui permet aux gens d’approfondir des histoires plus complexes, de rester informés et d’être exposés à un monde de problèmes et d’intérêts différents…  »

C’est sous forme de licence, que la prestation des éditeurs sera payée par Google. Les accords sont prêts et commenceront dans ces trois pays. Alors que pourparlers avec sont en cours dans six autres, a annoncé jeudi la société dans un article de blog. Le service affichera des histoires d’éditeurs choisis dans les fonctionnalités d’agrégation de nouvelles, Google Actualités.

C’est le résultat de moult démarches des éditeurs de presse auprès des diffuseurs sur le Web de la production de divers produits médiatiques : articles, vidéos, critique d’art ou pour les études scientifiques et les résultats de sondages. Cette pression a été aussi soutenue par les régulateurs publics qui ont poussé à créer des législations à la hauteur de ces demandes et en réponse à la prise de contenus sans contrepartie.

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Voir en ligne : Notre dossier Google & Facebook

     
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