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Le communiste au sein du Hirak rebute le vestiaire du complot.

Ce que les égarés de la gauche algérienne apportent au mouvement de 2019.

dimanche 14 juin 2020, par Djamel Damien Boucheref

On le disait parallèle à l’unité d’action pendant la tâche historique de libération joug colonial. Mais Maurice Audin, Henry Alleg, Amar Ouzeguène, Kateb Yacine, Abdelhamid Benzine ou bien Henri Maillot ainsi que tant d’autres n’ont pas été comme des candidats de casting, dans l’immensité de la mémoire algérienne. Ils ont agi et sans même s’annoncer. Le devoir dans le sang, ils ont construit sur un parcours tracé !

Ecouter l’article.

À l’époque du Hirak, la crainte qu’il soit le manipulateur tant redouté, ainsi on regarde le gauchiste. En compétition avec d’autres sphères inavouées, le sentiment de haine qu’on voue au communiste d’Algérie se matérialise dans sa concertation addictive qui dépasse les dévoyées bassesses. Il tient du complot avec le pouvoir. Sinon il détourne, tel un professionnel, le mouvement qu’il connaît mieux que quiconque.

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Puis dès l’indépendance, en 1962, l’idée du parti unique a désiré l’annihiler. En novembre 1962 la 1ère interdiction frappa le PCA (Parti Communiste Algérien) qui devint clandestin. Ce qui n’empêcha pas de garantir la vocation idéologique du pauvre socialiste qui aspirait à l’édification nationale. En juin 1965, l’idée de la junte montée par le clan d’Oujda et fécondée directement par l’ancêtre des services secrets (MALG), a guillotiné, en couperet, les espoirs de pluralité...

C’était admissible, si l’ultralibéralisme serait évité avec Boumediene. Alors, le PAGS (Parte de l’Avant-Garde Socialiste) est tout indiqué pour rassembler le soutien au socialisme spécifique. Après 1988, c’est l’éradicateur du prolétaire qui s’est plus reconnu en l’islamisme qu’on regardait par un communiste. Enfin on le précipite d’être le maître de la "théorie du complot", faute de l’exclure autrement. Car il est là, au cœur même du Hirak de 2019, comme d’autres courants qui s’assument complètement.

Ok, le Hirak fait la trêve pour éviter la contagion du COVID-19. La conscience collective mobilisée cède à la pandémie qui se propage par contacts et inhalations. Mais les revendications sociales s’annoncent aussi plus relevées et aptes à arracher les droits à la vie. Et le communiste est en colère. Il fait écho au réveil de la bonne qualité du militantisme, pour désigner à la vindicte le pilleur officiel et au pouvoir qui s’accapare les biens communs.

Son appel de gauche est recommandé, pour écoute et lecture, à toute la société qui a l’esprit ventilé et oxygéné, voire dépoussiéré des mensonges et des démagogies. Que cela agace, il y a bien du parti d’El-Hachemi Cherif et de Saddek Hadjeres au cœur même de la mêlée qui aspire à démanteler le système qui a intronisé Abdelmadjid Tebboune.

Même s’il se dit recyclé, son cri de communiste en colère résonne avec son raisonnement glaçant, impartial et encore à jamais peu populiste. Celui qui a dérangé, tel le « mouchaouch », la doxa politique qui a torturé ce marxiste, puis a poussé les fous d’Allah pour l’exécuter, est dans le dans Hirak, comme un poisson dans l’eau, son milieu naturel de la subversion.

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La caste réactionnaire bardée des traditions et les descendants des nationalistes impliqués dans les détournements des biens et la corruption qui s’est imprimée dans le tissu économique, connaissent cet endoctriné du léninisme. Il a activé à toutes les époques. Maintenant que le flambeau du Hirak est allumé, cet athée attaché aux dogmes de la révolution, tel un vecteur parmi la foule, garde son honorable retenue clandestine.

Il dénonce notamment, comme dans son habitude génétique, le prédateur de la richesse énergétique, dont se targue l’Algérie. Celui cité parmi la pléiade étroite des détrousseurs de la rive d’Alger. Le profiteur du denier public compte imposer une constitution, encore un texte comme un talisman, afin de prolonger le malheur des discordes. Ce qui ne profite guère aux administrés. Le belliqueux progressiste a son idée tranchante...

Personne n’a inventé le privilégié qui a les clés de la rente algérienne. Il a bien personnifié le modèle de gouvernance qui a géré jusqu’à là. Et il commet toutes les démarches et combines possibles pour encore croquer, avec ses castes de la « voyoucratie » le gâteau. Que la collectivité nationale ne voit qu’en un simple pain. Qui, des fois sans goût, est pour elle plus noir que le charbon d’une vie morne et livrée au terrorisme obscurantiste.

La population algérienne, conséquente avec ses aspirations, souhaite toujours vous juger, vous les responsables de l’avènement de l’islam politique. Car l’Histoire confectionnée des luttes vous a simplement testé, pour vous déclarer nuisibles, vous les premiers servis de la manne pétrolière. Maintenant vous reprenez l’idée de Saïd Bouteflika, d’une constitution pour vous épargner la fin lamentable des tribunaux, par laquelle jure le communiste qui ne pardonne pas !

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