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Refonte des syndicats en Algérie sur fond d’un Hirak placé en visière.

Un fait plein de leçons sur l’avenir du syndicat dans le secteur privé.

lundi 31 août 2020, par Djamel Damien Boucheref

En 2020, un impératif syndical est apparu plus impromptu en Algérie, avec l’indifférence de la structure UGTA et des organisations qui s’y sont détournées de ce cas. Le droit syndical comme raison d’un conflit social au sein d’une entreprise privée nommée "Numilog", relevant du 1er holding privé du pays, "Cevital", est un fait majeur dans les luttes sociales du pays. Ce dernier se démène de ses monstres fanatisés et ses redoutables manipulateurs. Les 2, planifient tant de "check-lists" que de complots ainsi que d’inavoués agendas. Alors le déchirement, du minimum syndical, semble être fatal à la classe ouvrière en consolidation !

Ecouter l’article.

Les tempêtes ouvrières, tant attendues en Algérie, n’ont pratiquement pas encore rompu la chape qui carapace les disparités de logique féodale et nationaliste qui ont imposé l’unicité comme obligation à l’essor de la patrie. Par le passé, les travailleurs ont laissé de côté une partie de leurs droits que compensaient la scolarisation pour tous et la santé gratuite. Mais des falsifications, détournements et reniements sont venus annihilés ce qui était dédié aux égalités sociales.

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mardi 14 mai 2019

Et depuis perdure et n’a pu s’exprimer la douleur de la paupérisation des laborieux. Dans une société plus rentière que programmée pour produire ce qui assouvit ses besoins, siphonner le denier public habite les sommets de l’Etat et le syndicat officiel « UGTA » n’y échappe pas. Cet appareil n’a pu se réformer, en dépit des décennies et des bassesses atteintes par ses hiérarchies et structures. De l’avis d’un salarié, l’UGTA était dirigée par un entrepreneur (Sidi Saïd qui a commencé en travailleur). Puis elle a à sa tête actuellement député touchant un faramineux salaire.

Alors où sont les encadreurs des syndicats, pour que leurs actions soient adéquates avec la mutation de la « nouvelle Algérie », de post-Bouteflika, insère dignement l’intelligence qui substitut à la médiocrité, la bravoure qui fait le bon sens pour toute la collectivité ? Si les travailleurs algériens contribuent au passage à un programme qui fasse de leur pays un participant à l’alternative des sociétés émergentes dans le monde, ils sont censés (re)présenter un modèle autonome des influences prépondérantes sur Terre.

Cependant en l’absence de structures et d’appareils, ayant des charpentes organiques consolidées, le mouvement sans corporatisme des salariés est plus complexe qu’il ne paraît. Il n’a pas émergé dans le chaos politique que vit depuis des décennies ce grand pays, à cheval entre l’Afrique et de la région du Moyen-Orient, sinon il cherche encore à s’adapter. Les débats qui souffrent de comporter des préjugés, apartés et exclusions, ce qui est incompatible avec la relocalisation des doléances et l’harmonie ou bien l’optimisation des droits.

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vendredi 19 juin 2020

Les syndicats algériens n’ont pas pu éclairer la classe moyenne, s’ils se refusent même de le faire ! Ils n’ont pas été école d’initiation aux professions libérales. Ils n’ont rien à offrir comme prototype aux travailleurs de l’agriculture. Et point de de leur rayonnement n’ait été donné aux chômeurs. Dans un pays qui tente de s’industrialiser, sans même reconnaître ses références, les travailleurs voient un effet d’annonce négative de l’essor chinois où les salaires, au sens de revenus, ont été multipliés par au 5 en 30 ans.

Alors dans le débat sociétal de refonte des élites que l’insurrection dite « Hirak » a animé, le soulèvement contre la corruptrice bureaucratie touche pratiquement aussi les représentations syndicales. La contestation voit que ce qui reste du communisme algérien, joue aussi la carte du « déstabilisme », avec le pouvoir qui a concerté la décadence, pour endiguer une révolution infectée de populisme. La critique est sidérée de l’absence de clarté mobilisatrice. Il y a même des accommodations, avec le nombrilisme compassionnel, couvre les errements des syndicalistes.

Hors de toute rationalité, le débat sur l’éveil de projets syndicaux défiant l’emprise des castes rentières qui ont altéré les cadres de l’héritière l’ALN, le populisme qui est très répandu, s’abreuve grandement de régionalisme dissimulé. Cette insuffisance à savoir pas se tourner vers les avenirs concertés et à la faisabilité intentionnée de projets, imprime qu’on est syndicaliste sans parti et sans intention d’être de la clameur de la justice sociale. Prenant distance aussi de la forme synergique indéniable au progrès.

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