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Cinquantenaire du jour de la Terre en plein COVID-19.

La science et la prévention urgente du changement climatique

vendredi 24 avril 2020, par Hugo Mastréo

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Le seul pilier de l’économie mondiale moderne : "la libre entreprise" est finalement une cochonnerie, qu’il faut inéluctablement dépassée, que cela agace les fervents fanatiques du capitalisme. Le coronavirus n’est pas uniquement sanitaire à laquelle s’est confrontée l’humanité. C’est aussi une légende scientifique qui s’écrit sur le marbre angulaire de la protection de l’avenir climatique, qui est tributaire des décisions. Elle coïncide avec le cinquantenaire du "Jour de la Terre".

Célébré le 22 avril, le « Jour de la Terre » est en 2020 un moment crucial avec le « covid-19 » qui causse de grands troubles au niveau mondial. Aussi parce que l’événement fête un demi-siècle d’existence. Son fondateur, est le sénateur américain répondant au nom de Gaylord Nelson, qui est le précurseur de la notice accompagnant désormais tous médicaments vendus sur Terre.

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Cinquante ans plus tard, le Jour de la Terre est devenu l’occasion de réfléchir davantage à l’importance de la science. Il est advenu, dans un contexte quasi mondialisé, de repenser les activités économiques. Ce que les économistes appellent des « externalités », pour réduire les coûts de production, font un marché se déchirer. Ce qui n’est pas une prescription pour la prospérité à long terme.

Les résultats préliminaires d’une étude, de Harvard (consulter ICI en version pré-imprimée), explique pourquoi certaines régions du monde ont des taux de mortalité élevés de la pandémie actuelle. Ils indiquent la raison de la nécessité de réduire la pollution atmosphérique mondiale. Elle est basée sur les données de la qualité de l’air de 3000 comtés à travers les États-Unis, en analysant les décès et cas confirmé de COVID-19 aux États-Unis jusqu’au 4 avril.

Appelée « génération-C » sur laquelle nous avons souvent publié des articles, notamment concernant Greta Thunberg, une partie non-négligeable de la population mondiale, était alertée sur la dégradation climatique. La-voilà encore offusquée du COVID-19. En 2070, dans 50 ans, elle regardera en arrière. 2020 est un tournant pour l’avenir et ayant été pour une idée du plus durable sur le plan environnemental.

Les enseignements qui seront tirés de cette expérience, de pandémie, pourront être vus en tendance à long terme, vers la réduction de l’empreinte carbone des voyages d’affaires, entre autres effets de l’activité humaine. Enfin, les scientifiques sont pris au sérieux sur la façon de gérer le coronavirus. Ils sont également les meilleurs guides sur les risques auxquels nous sommes confrontés, en raison des perturbations climatiques.

Le confinement, exigé pour plus de la moitié des habitants du Monde et pendant plus de 2 semaines, a été une façon édifiante de nouveaux comportements. En restant plus à la maison, les gens ont appris à mieux apprécier la valeur de l’air pur dans nos villes et de l’eau propre dans nos rivières. Universellement, le passage à l’apprentissage à distance a ouvert la porte à un avenir plus durable.

Faire fi des réglementations environnementales embêtantes, leur élimination ou le non-respect de ce que l’on considère une entrave, par de nombreuses entreprises, conduisant ainsi à la croissance économique, interpelle en 2020. Il existe un lien étroit entre l’activité économique et les émissions mondiales de dioxyde de carbone, en raison de la prédominance des sources d’énergie fossiles.

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Le ralentissement des émissions de dioxyde de carbone en raison de la réduction de la consommation d’énergie. Avec le coronavirus et les confinements, il y a un repos palpable de la nature et un recul de la suprématie humaine. Ce qui suggère une reprise rapide et intense des émissions lorsque la pandémie sera terminée. Un réel danger !

Les civilisations mondiales modernes dépendent de trois valeurs en rapport avec la gouvernance. Une autorité publique légitime, la libre entreprise et la conduite selon la science contemporaine qui est assez prédictive. Un dialogue pour, et entre les éléments, de ce triptyque maintient l’équilibre harmonieux.

Souvent et en règle générale, ces critères du progrès fonctionnent ensemble. Nonobstant, parfois, ils peuvent se retrouver opposés en allant dans des sens opposés. La libre entreprise peut aller à l’encontre de la science et de la démocratie. Le sentiment public exprimé par des moyens démocratiques peut attaquer la libre entreprise et ignorer la science.

Drapeau non officiel : La Bille bleue
Par John McConnell — from [2] : Earth flag created solely from public domain sources and released into the public domain by Derrick Coetzee., Domaine public, Lien

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