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Donald Trump assume la diplomatie américaine envers les Palestiniens.

L’autorisation pour massacrer tous les récalcitrants à la spoliation.

jeudi 30 janvier 2020, par Azouz Benhocine

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Washington a toujours et officiellement approuvé l’une des grandes agressions coloniales de l’ère moderne. La monstrueuse occupation extensive d’Israë l des terres confisquées, à leurs propriétaires les Palestiniens d’où ils sont chassés de même leurs maisons, est approuvée dans une arrogante illégalité. Jared Kushner, marié depuis 2009 à Ivanka Trump, 45e président des États-Unis est un faucon de la communauté juive américaine et gère le dossier du conflit israélo-palestinien à la Maison Blanche.

D’abord, c’est un projet strictement américain qui sert de sujet de substitution à l’accablement qui vise Donald Trump. Les propositions passées, pour le conflit "israélo-palestinien" étaient une déclaration de 2 à 3 pages. Maintenant la proposition sur de plus de 80 pages avec une carte géographique l’expliquer. Jamais faite auparavant, elle reprend toutes les actions contre la légalité internationale, que les Etats-Unis faisaient depuis des décennies.

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Aucun n’attendait du changement, mais maintenant l’anéantissement d’un Etat palestinien est complètement anéantie. Son auteur, Jared Kushner, conseiller principal du président, dit que le plan de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient est meilleur. Et si les Palestiniens le rejettent, " ... ils vont rater une autre opportunité, comme ils ont raté toutes les autres opportunités qu’ils aient jamais eu dans leur existence. "

Après avoir gagné les élections en mars dernier, maintenant c’est une victoire devant les juges que Netanyahu espère aussi remporter. Il a obtenu un coup de main inespéré de l’administration américaine qui renoue avec sa tradition qui propulse la coalition ultranationaliste au pouvoir à Tel-Aviv. Les accusations criminelles contre le chef du gouvernement israélien peuvent s’estomper.

Le président américain vient en aide à un allié politique très utile sur l’ensemble de la géostratégie d’hégémonie commune. Le leader sioniste prévoit en tirer des apprécions personnelles du plan Trump qui a mis en évidence, mardi 28 janvier, l’échec final des ennemis de l’expansion de la colonisation juive des territoires palestiniens.

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Le procureur général d’Israël est de son côté neutralisé, au sujet des actes d’accusation de corruption, car le « moment historique », montré par les médias en faveur de l’État d’Israël montré comme étant menacé, alors qu’il piétine les lois et les résolution internationales.

L’effusion du sang palestinien continuera dans l’impunité. Le nouvel accord, sous la houlette du trublion Trump, fait adopter les Etats-Unis partialement et seulement les ambitions sionistes. Elle n’apportera pas la paix au Proche-Orient. Ce qui convient à l’indifférence généralisée, pour la spoliation des Palestiniens de leurs terres par un colonialisme sans recours.

L’accord d’Oslo, de 1993, auquel les Palestiniens restent fidèles, pour la résolution du conflit est tombé à l’eau depuis des décennies qu’il a été signé. Sous l’œil et l’encouragement d’un président américain, devenu historique avec la poignée de main entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin. Puis l’assassinat, de ce dernier, par un extrémiste juif en 1995 a fait le reniement final.

Il reste aux colonisés l’espoir que Donald Trump perde la prochaine élection de son second mandat. Mais cette évidence est encore éloignée, car de tradition l’administration américaine soutient la politique d’occupation, notamment avec le droit de véto à l’ONU, de l’Etat hébreu. L’illusion qu’un État palestinien voit le jour, s’amenuise devant l’implacable adducteur de la spoliation.

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Trump n’a rien inventé pour la diplomatie internationale, au contraire il profite de l’hégémonie américaine. Il en profite en faisant détourner les effets des audiences de sa mise en accusation. C’est un vrai pot-de-vin à la base religieuse obsédée par la protection d’Israël. D’importants bailleurs de fonds, tel que le magnat des casinos américain Sheldon Adelson, peut lui apporter des fonds à l’approche de l’élection présidentielle.

Dans sa réaction Mahmoud Abbas a prononcé un « non » radical au nouveau projet que les soutiens d’Israël comptent appliquer dorénavant. Le projet américain est clair, quand on songe à l’approche des Etats-Unis pour le Moyen-Orient. Celle qui impose la même trajectoire suivie depuis plus de 50 ans.

Aucune évacuation des colonies, la limitation de la présence palestinienne à Jérusalem et le blocage de tout chemin pour la création d’un État palestinien, restent sans aucunes nouveautés. Au-delà de ces vieilles positions, l’Etat peut continuer impunément ses massacres sous prétexte de sa sécurité !

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Voir en ligne : Notre dossier Israë l - Palestine

     
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