Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > conflits, situation, points chauds, monde, international, efforts, (...) > Aux portes d’Algérie, les islamistes s’investissent en Libye.

Aux portes d’Algérie, les islamistes s’investissent en Libye.

Les visées de la Turquie en Libye, élargir l’influence par la cruauté.

dimanche 22 décembre 2019, par Djamel Damien Boucheref

Ecouter l’article.

L’aspect pseudo-idéologique, de l’ingérence turque dans le conflit libyen, est inspiré et soutenu de l’islamisme auquel la secte des "Frères Musulmans" apporte toute l’essence des idées. 3 pays sont unis contre le groupuscule de fanatiques qui sévit dans le "Monde Arabe" : l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte. Ankara a dès 2011 soutenu les hordes libyennes proches des islamistes qui sèment la cruauté pour le compte de ceux qui les paient. Aux portes d’Algérie, le pire est sur le point d’exploser. Alors que la mutation interne n’est pas consommée paisiblement.

Le peuple algérien aspire au changement global du régime et des élites politiques, avec le mouvement social appelé Hirak. Le volet des relations extérieures, avec le reste du Monde, est dans la coupure. La vieille garde qui a monopolisé le pouvoir, cite souvent anecdotiquement "main étrangère". Ses discours malsains parlent déjà de forfaiture de la révolte, avec des forces occultes et des manipulations venues d’ailleurs. Or les faits sont là !

 L’économie de Turquie, de second ordre, sur la pente.
dimanche 22 décembre 2019

 Commanditées, par le gouvernement de Saraj, des ingérences étrangères en Libye
29 juin 2019

Les canaux et réseaux qui tiennent la rente nationale algérienne insistent avec une bien vieille recette de l’ingérence étrangère. Elle est considérée secrète, voire relevant du vaste programme « complotiste » qui se répand sur Terre. Cependant l’heure de la métamorphose est arrivée. Le peuple comprend mieux les escroqueries de ses dirigeants corrompus. Les combats pour le contrôle de Tripoli, la capitale Libye, s’intensifient et ont des conséquences. Que réserve cette explosion à la région ?

Longtemps la démagogie mensongère algérienne dit, à son peuple et à la communauté étrangère, que la doctrine fixée lors de la guerre de libération, voire héritée de l’exigence même des martyrs, n’autorise pas d’ingérence dans les affaires d’autres pays. Mais être rattrapé, d’abord par les faits qui surviennent. Puis inévitablement, ces derniers mènent à des décisions courageuses. L’Histoire retient…

Omettant d’expliquer la présence des bataillons de l’armée nationale en 1967 et en 1973 au Moyen-Orient, quoique cela s’explique, pour l’Etat hébreu colonisateur justifie cette présence à l’étranger. Les dirigeants de ce pays ont à expliquer l’avènement de l’islamo-terrorisme, devant leur peuple et aux victimes qui ne se font pas entendre par les dieux. Mais aussi à l’humanité qui demande à savoir qu’est la "décennie noire", au-delà du fait intérieur.

En effet, pourquoi après l’Afghanistan, le fléau de la violence islamique a explosé en Algérie ? D’après des études, notamment Washington-Institut, le contingent, parmi les djihadistes internationaux, des Algériens en Afghanistan, ont été le 1er en nombre de combattants. Certes ce sont des personnes qui ont choisi d’y aller. Mais qui répond de leurs crimes et de la « décennie noire » ?

 Le terroriste libyen El-Mesmari condamné à mort en Egypte.
14 octobre 2019

Maintenant la Turquie compte, d’après nombreux avis d’observateurs et moult articles de presse, d’intervenir en Libye avec le GNA (Gouvernement National Accord) de Saraj. Lequel tient et finance les milices. Alors comment réagira l’Algérie ? Le conflit à l’intérieur du pays de feu Kadhafi prend ainsi un virage dangereux pour toute la région d’Afrique du nord.

Le département d’État américain a mis en garde contre les conséquences de l’accord signé entre le gouvernement de Fayez al-Sarraj (GNA) basé à Tripoli et la Turquie. La déclaration, émanant du secrétariat d’Etat, note que cette possibilité ouvre la voie à une éventuelle intervention militaire d’Ankara en Libye. Ce qui est une menace qui exacerbera la montée en puissance des rivalités inter-libyens.

Même l’ONU a mis en garde contre le risque d’ingérence étrangère sur l’unité de la Libye. La Mission de soutien des Nations Unies en Libye (MANUL) en a fait état de la dangerosité de cette perspective, en avertissant qu’une ingérence étrangère croissante en Libye mettrait en danger l’unité du pays.

Les responsables autorités turcs se sont méfiés de glisser dans une guerre, entamée en Libye, sera avec la Russie. Selon des analystes de ce dossier, Moscou, tout en reconnaissant le gouvernement de Tripoli, a ouvertement apporté son soutien au maréchal Khalifa Haftar. Et pas uniquement Moscou qui tire vers ce sens. Le vieux chef militaire inspire confiance à plusieurs cercles de la diplomatie mondiale.

Fayez al-Sarraj lors de l’accord du 27 novembre 2019, signé avec Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul.

Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Notre dossier Libye

     
Pas de licence spécifique (droits par défaut)

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?