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Les Algériens choqués des violences policières à Oran...

... Mais peu sensibles aux précédents des gendarmes à Bouira.

dimanche 15 décembre 2019, par Azouz Benhocine

Les faits d’Oran, la capitale de l’ouest algérien, le lendemain de l’élection de Tebboune, s’apparentent à un signal du changement de la gestion des manifestations du Hirak. Aux bons entendeurs, c’est un virage répressif qui contredit les prétentions du puissant général Gaïd Salah. Ce dernier dit assurer l’accompagnement du mouvement populaire par l’institution militaire, tout évitant la confrontation. Mais la police relève du ministère de l’intérieur dont le responsable s’est illustré par des insultes, de la haine et créée la stupeur !

Les déclarations du chef des militaires en Algérie, pour la protection de la population qui manifeste contre le règne de la médiocrité et du fanatisme nationaliste, sont douteuses pour l’Algérie. La gouvernance, passant avec perméabilité de l’amour du pays à la vénération irrationnelle de la divinité, est contestée. Elle est justifiée et pouvait même impliquer des soldats dans le mélange des genres.

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Donc faire tomber le paravent Bouteflika bardé de son clan était la volonté de tous. Les manifestations commencées dès février, sont le déclic pour les généraux. Elles ont été déclenchées quand Sellal, alors 1er ministre et allait piloter la campagne du président malade et poussé au 5ème mandat, a été piégé avec une écoute téléphonique effrayante. Faite par des militaires.

Il avait dit qu’il possédait une kalachnikov et l’utiliserait contre les citoyens. Elle a été diffusée sur Internet. Et c’est l’une des causes de la colère qui a éclaté le Hirak ! Or, il y a un flagrant déficit d’une formulation de l’ensemble et de claires revendications des Algériens. La mise en place de l’action de masse est retentissante. Mais souffre d’un manque de leadership identifiable, parmi les foules qui assiègent les villes tous les vendredis. Ce qui empêche le dialogue.

Aussi bien Abdelkader Bensalah que le nouveau président, Tebboune, appartiennent au cercle étroit de Bouteflika. Ce qui augure que les protestations vont croître, après l’élection du 12 décembre. Alors que briser l’emprise sur le pouvoir, par la nomenklatura bureaucratique et des nationalistes qui forment les 1ers bénéficiaires de la rente nationale, n’est pas une excursion.

Avec ce vote, un cynique et diabolique trucage a été fait avec le rajout de voix à l’ensemble des candidats, tout en favorisant le sortant, plus que les 4 autres. Le climat après l’épilogue de l’opération administrative risque de s’envenimer. Alors qu’il faut donner en urgence une solution à la crise. En procédant ainsi, les militaires alliés naturels de la vieille garde, terminent le forcing de l’installation d’un raïs.

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Mais les militants contestataires ne comptent pas baisser les bras. Les régions berbères n’ont pas voté. Elles ont toujours vécu la répression renforcée par une présence ancienne de la gendarmerie. Dernièrement la population de Bouira, bien avant celle d’Oran, fut la première à subir les agressions des gendarmes, sans qu’aucune réaction n’a été entendue, y compris de la part des pseudos partis politiques ou bien des 5 candidats.

Les événements douloureux survenu jeudi 12 Décembre ont causé des blessés importants (par tirs de balles en caoutchouc) où 3 personnes ont perdu un œil. Elles se trouvent toujours hospitalisées, à l’heure où nous rédigeons ce sujet, dans l’établissement de cette localité, chef-lieu de wilaya, située au sud-est de Tizi-Ouzou. Au total, 250 citoyens du village de Haizer sont blessés lors des émeutes du jeudi dernier, le jour du vote.

A Oran, 400 personnes ont été arrêtées lors de la traditionnelle marche, du vendredi, 43ème du genre. Une surprenante répression s’est abattue à coup de matraques données par des policiers, ayant donné la charge aveuglement contre le foule des marcheurs. Les évaluations parlent de 400 personnes ont été arrêtées, après une chasse à l’homme ouverte. D’autres villes de la région comme Tlemcen, Sidi-Bel-Abbès, Mostaganem et Ain-Temouchent ont vécu les mêmes assailles contre une population civile.

Les vraies victimes

de Bouira.


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