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8ème CONTRIBUTION : 2 versions antagoniques : des préalables empêchent un compromis en Algérie

La dynamique du soulèvement relancée avec la rentrée sociale alors que l’enjeu s’éclaircit.

dimanche 1er septembre 2019, par N.E. Tatem

L’Algérie se prépare à une improbable élection présidentielle. Douteux ce vote, parce que l’éventualité de sa tenue n’est pas évidente. Une récente 1ère expérience, de projet électoral après la destitution de Bouteflika, qui devait se tenir le 4 juillet, ne s’est pas concrétisée. Seuls deux candidats ont déposé des dossiers avec signatures falsifiés. De quoi accouchera donc la seconde, tant désirée par les héritiers de la place décisionnelle ?

Du moins par les slogans des protestataires, le vote est réfuté. Désigner un président alors que la vacance du pouvoir suprême, n’a pas le prérequis d’une solvabilité de l’opération élective. Ce qui n’a jamais été assuré depuis le pays organise lui-même de telles exercice administratif, n’est pas acquis. Alors que c’est la condition de confiance, que les bureaucrates usurpateurs et les tuteurs se prétendants historiques charrient comme lourd boulet de la duplicité !

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Après 6 mois de manifestations, l’Algérie montre pleinement qu’elle n’est pas libérée de l’emprise d’un système politique producteur des confusions. Elle est sous le règne du régime tentaculaire qui se régénère de ses propres flétrissures. Le pays a encore le traumatisme de la "décennie noire" qui plaide pour ne plus aller à des ventures de cruauté. L’islamisme, ancré au sein du pouvoir, tient au réchauffement de fausses valeurs. Telle est sa menace faite de la repentance des criminels pour la piété.

Le climat politique est une confrontation entre deux propositions, bien distinctes et brandies en enchères transitoires. Des citoyens désirent démanteler les coteries organisées en partis politiques et en clans basés sur le régionalisme ou liens familiaux. Et d’autres, comme les militaires commandés par Gaïd Salah, disent avoir pris la responsabilité de combler la vacance de la présidence.

Dans ces circonstances, le plus dégoutant est le dévoiement de la justice est d’attaque. Ce qui n’est pas une nouveauté, l’esprit discrétionnaire des lois mélange droit positif et contrôle des consciences. La droiture est le seul conte de fée auquel les Algériens n’ont rien compris, tant sont criards ses errements qu’arbitraires ses outrances. Quand porter le drapeau amazigh est une atteinte à l’unité nationale, c’est la dérive pire qu’au temps du raïs déchu qui lui a constitutionnalisé Tamazight.

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27 août 2019

Selon une interprétation réfléchissant le nationalisme obscurantiste qui a répandu la haine dans le pays, on croise toutes les frustrantes décadences pour lesquelles la population se révolte encore cette fois, après même la chute du sinistre despote. Semer le désordre dans l’esprit des enfants, en reprenant la régression du système éducatif aux établissements délabrés, contredit la multiplication de rutilantes mosquées fréquentées par des truands repentis…

Au temps du terrorisme de la décennie noire, les tribunaux et les cours étaient tenus par la génération qui a vécu la 1ère la généralisation de l’utilisation de la langue arabe. Les juges disaient aux médias que l’armée abusait en arrêtant d’innocents musulmans pris pourtant armés et souvent en plein actes délictuel. D’où la création de l’isolement administratifs avec des centres en plein Sahara.

Avec le Hirak de 2019, le réveil des exubérances réactionnaires a trouvé un champ fertile. Les juges dans le vaste assaut de ce qui pour indices le « constantes nationales » ont repris l’œuvre de juger des jeunes avides d’une identité ancestrale que l’aliénation lui enjoint une consonance mortifère. Encore faut-il que les commerces obéissent à la règle, d’avoir à leur fronton la langue qui n’est en mesure de nommer un comptoir !

 7è CONTRIBUTION : Derrière le HIRAK, la classe moyenne algérienne à l’œuvre.
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 6è CONTRIBUTION : L’hésitation des progressistes Algériens rend la révolution démocratique incertaine.
lundi 1er juillet 2019

 5è CONTRIBUTION : Récidiver le passé ou déployer le projet national dans le millénaire ?mardi 11 juin 2019

 4è CONTRIBUTION : le mythe de "l’éradiqueur : Rab D’Zaer" corrompu par Bouteflika 30 mai 2019

 3è CONTRIBUTION : Assainissement de l’économie, début de réponse au "Hirak" en Algérie. 16 mai 2019

 2è CONTRIBUTION : La #RDN est une marche, sans répit ni conflit, du progrès 24 avril 2019

 CONTRIBUTION : Sans le beau et fort leader, les Algériens célèbrent la modernité 17 mars 2019

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

}Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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