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La crise s’aggrave en Algérie avec des interdictions d’activités associatives et partisanes...

Sans président, le pays se dirige au pourrissement avec un mépris du civisme de la jeunesse.

mercredi 28 août 2019, par Djamel Damien Boucheref

L’argument des militaires algériens de se conformer à une constitution qui a été moult fois malmenée, à la guise des règnes despotiques, ne vaut rien pour l’opinion générale locale. La 1ère loi est frappée de caducité, car on ne s’y est jamais conformé à une législation héritée d’un pouvoir tombé en déchéance. Avec ses contradictions et ses normes où sont exclus, parmi les libertés de conscience, même les ressortissants vivants à l’étranger, des postes politiques, le "destour" a plusieurs fois servi aux occultations de la volonté populaire.

la catégorie des Algériens qui a assuré les généraux pour écarter le plus impénitent assoiffé de pouvoir, qu’a connu ce pays où désormais s’évase une crise politique, est déçue. Alors que ces officiers d’habitude offensifs redoutaient une réaction négative de la population, s’ils agissaient pour mettre fin à l’autocratie, le peuple a manifesté les aidant à chasser un défaillant politicard.

Contrairement à ce qui est dit ici et là, en cette rentrée sociale 2019, une transition en Algérie sert fondamentalement à organiser des élections et pas uniquement une présidentielle, sans les managers des rouages habitués, depuis quasiment 1962, au bourrage des urnes. Et depuis quelques années à la répartition des postes de tous les échelons selon un vieil népotisme bureaucratique inventé lors des monarchies.

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Ceux qui restent encore aux centres névralgiques de décision en Algérie, y compris les militaires, ne se rendent pas compte que l’ébullition grandit à quel point les plus sages des administrés sont devenus furieux contre leur gouvernement. L’huile est mise sur le feu avec des interdictions de rassemblements partisans et d’associations. De quoi sentir le pourrissement !

Entre les derniers reliquats du pouvoir de Bouteflika qui a prolongé le système du parti unique et les opposants qui ont l’intransigeance de rupture avec les anciens paramètres inclusifs de l’islamisme, l’Algérie vacille et tergiverse. De vraies conditions pour que la haine anti-kabyle se déploie prolongeant l’intégrisme et pour que « la main étrangère » revient justifie l’autoritarisme.

Embarqué dans le Hirak, les forces qui restent vives après des années de laminage et de compromission, tiennent le cap et multiplient les propositions pour aménager une démocratie d’harmonie. Le pays d’Afrique du nord accroit une crise dont le dénouement a été entamé avec la déchéance du raïs passé maître de la corruption. Le sentiment des Algériens d’être bernés existe !

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La confrontation a, vraisemblablement, opté pour la terrible objection entre ceux qui ne partagent pas la conduite pour une solution d’un passage calme de l’ancien au nouveau. Après une interdiction de l’université d’été de RAJ, la réunion des partis de l’alternative démocratique est, quelques heures après, bannie.

Dans notre sondage, après une nouvelle tête plébiscitée pour un présider l’Algérie. Elle passe avant le militaire. Mais ce dernier est encore meilleur qu’un opposant ou un cadre ayant une expérience. C’est l’ancien moudjahid, s’il serait candidat, qui est en dernier des choix exprimés en réponse à notre questionnaire.

La question de savoir pourquoi l’armée tient au vote d’un président, après la chute de Bouteflika, ne mérite même pas d’être posée. Mais laisser cette mission aux mêmes décideurs qui ont préconisé un éventuel 5ème mandat à l’invalide sortant et ont cautionné un 3ème puis un 4ème, serait reproduire une infamie pour laquelle les citoyens se sont révoltés.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

}Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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