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La faiblesse de l’agriculture africaine dans son contexte de sous-développement

Avec une émergence bien amorcée, le continent détient 60% des meilleures terres du Monde

mercredi 10 juillet 2019, par Gros Emile

La croissance économique africaine a vécu un élan, qui avait tenu dans un long souffle de 1998 à 2013, de 8%. Ce qui reste historique et se maintient en dessus de 5% et bien plus depuis 2017. Même si cet effort de production, d’exploitation et de déplacement des richesses, continue avec moins d’entrain, c’est par la faute principalement du marasme de l’agriculture pourtant magnifiée à plus d’un titre.

En dépit de la disponibilité des surfaces utiles, cette filière aussi vitale que sources des matières premières, demeure vivrière. Alors qu’elle est attendue comme moteur de l’émergence, avec une expansion des méthodes vivrières éprouvées. Ainsi qu’au temps du colonialisme les exportations ont été vérifiées avec les cultures de rapport tropical.

En période postcoloniale la caractéristique du sous-investissement dans le secteur agricole et dans tous ce concerne le maintien des vocations rurales, ce qui a largement fait le sentiment d’abandon. Lé fève de cacao, entre autres produits porteurs et à forte valeur ajoutée, les pays africains sont rattrapés par d’autres régions du Monde qui s’adonnent à ce type de culture.

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<doc1438|left> A l’occasion de la diffusion du rapport 2019 sur l’agriculture africaine, de l’institut Oxford, ainsi qu’avec la coïncidence de la mise en fonction de l’espace continentale de libre échange, il est primordial de soulever, du moins à titre de rappel, le déficit d’une activité qui pourtant est l’origine des ressources en alimentation.

En outre, il est pleinement reconnu et plus que pour d’autres continents, les deux tiers de la population sont employés dans le secteur agricole. Leur majorité, travaillant dans de petites plantations, représentent au moins 90% de la production répondant aux besoins alimentaires locaux. Et néanmoins, l’agriculture est la clé pour la majorité des économies africaines et représente au moins 15% du PIB de toute la région.

La faiblesse de de production agricole d’Afrique est un segment du retard global de l’émergence économique. Quasiment plusieurs sinon tous les secteurs relèvent d’un même contexte géopolitique engendrant cette situation, où les idées foisonnent avec l’exigence d’essor. La question s’était posée depuis les décolonisations des années 60.

Pour la plupart des pays africains l’agriculture était le domaine le plus important non seulement de l’économie mais aussi de la consolidation sociale sur le continent. Comme nombreuses autres régions du Monde et même d’Afrique, comme l’Algérie ou l’Afrique du sud ou bien le Mozambique, l’enjeu de la possession des terres a fait l’objet de réformes et de clivages politiques.

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Nous avons publié un article sur la plus vaste zone de libre d’échange qu’est devenue l’Afrique depuis fin mai dernier, sur un projet de 2014 (lire ICI). Alors que les échanges intra-africains ne représentent que 15% des exportations totales, contre 58% pour le commerce intra-asiatique et 67% pour le commerce intra-européen.

En même temps, les gouvernements africains se sont engagés tripler le commerce agricole en Afrique d’ici 2025. Or le cas des justement des terres arables, le continent dispose de 60% des superficies mondiales, mais sa production ne dépasse pas les 15% et n’assure pas encore l’autosuffisance pour des matières et produits de premières nécessités.

Ces deux initiatives sont assez louables du point que le commerce des produits agricoles, même en quantités moindres mais de bien larges gammes et variétés, serait le premier à être encouragé. Les manufactures n’étant pas assez développées, alors que les marchandises étrangères notamment chinoises de plus en plus invasives, ce qui balaie toutes entraves aux artisanats et eux métiers traditionnels.

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