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2 candidats pour la présidentielle du 4 juillet rejetée par les manifestants en Algérie

Sans candidat systémique, ce vote est devant la solvabilité des démarches et des revendications

dimanche 26 mai 2019, par Djamel Damien Boucheref

Le 9 avril dernier, le décret convoquant le corps électoral a été promulgué, après sa signature par le chef de l’Etat, l’intérimaire Abdelkader Bensalah. Le "texte-appel" a paru le lendemain au journal officiel. Au plus tard, 45 jours après cette publication, selon l’article 140 de la loi organique qui réglemente le processus électoral, les déclarations de candidatures ont été remises au conseil constitutionnel. Deux noms ressortent au dernier pas du parcours.

La plage temps, entre l’appel au vote et la fin des déclarations de candidatures, est maintenant accomplie. Sans offenser les deux Algériens qui ont exprimé leur vœu de présider la pays, via le choix de la population, la société ressent qu’il n’y a aucune personnalité présentée digne d’intérêt. En effet, la réaction, à l’égard d’un médecin et d’un entrepreneur qui sont arrivés au bout de la peine de présenter leurs dossiers, est lourde de sens !

L’instance de réception devait se consacrer au contrôle des documents pendant une période de 10 jours, d’après l’article suivant, le 141, de la même loi relative au régime électoral, pour se prononcer sur la validité des candidatures qu’elle a reçu. Les protestataires dans le pays disent qu’ils n’ont pas confiance dans un vote effectué par les mêmes responsables de la gabegie qui a duré des décennies.

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Clap de fin aux dépôts des candidatures pour l’élection présidentielle en Algérie, le 25 mai à minuit. Selon l’APS, citant un communiqué du conseil constitutionnel, deux dossiers ouvrent droit à validation dans le délai d’une décade à partir d’aujourd’hui. L’agence algérienne cite les deux candidats indépendants Abdelhakim Hamadi et Hamid Touahri, comme les seuls à avoir officiellement postuler avec leur candidature pour la présidence.

Sur 77 retraits de formulaires au ministère de l’intérieur, dès le 9 avril, ces deux prétendants sont les seuls à présenter leurs documents, dont la vérification permet de se prononcer sur l’éventualité d’un vote ou pas le 4 juillet prochain. Logiquement, si l’acceptation est faite en vertu de la solvabilité des signatures, qui est l’essentiel de la procédure, aucun empêchement ne peut entraver la tenue du scrutin.

Au commencement, trois chefs de partis politiques que sont les opportunistes accolés à la rente comme le régime de Bouteflika a entretenu. À savoir l’ANR, le FM et le Front algérien pour le développement, la liberté et l’équité (FADLE), avaient eu l’intention de présenter leur chef. Les deux premiers ont jeté l’éponge, tandis que le 3ème ne s’est pas donné la peine de réagir.

Au total 77 demandes ont été faites. 74 viennent d’indépendants, comme ceux qui ont déposé les dossiers et 3 partis, ont exprimé leur volonté de participer, auprès du ministère de l’Intérieur, dans la perspective de cette élection. Alors que les manifestants exigent encore la fin de l’ancien régime. Aussi bien les désistements que les inélégantes intentions de se porter dans la course, sont restées insensibles à la colère qui a secoué le pays depuis février.

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La classe de politique qui fait l’opinion nationale dans ce pays, vient de montrer encore une fois sa puérilité. L’Algérie a pourtant un riche florilège d’êtres passionnés de la chose publique ainsi qu’une pluralité idéologique, ancrée aux fondements mémoriels. Voilà donc une autre indécente incurie menée par de démesurées ambitions. Ainsi est donc décapant l’épilogue d’une crise historique dont le score est : le chef de l’Etat provisoire discrédité et les institutions complètement ruinées.

Dans un vain appel lancé par le chef de l’armée pour se conformer à la constitution, en tenant à cette non-moindre élection, finalement aucun encombrement des candidats. Au passage de la nuit de samedi à dimanche, derniers du mois de mai, était la clôture des dépôts des déclarations de candidature auprès du Conseil constitutionnel, la déception des autorités a été d’emblée terminée par cette décevante première étape.

Le délai de remise des documents pour participer à l’élection présidentielle, du 4 juillet, a expiré, dans le climat délétère du rejet. L’opération préliminaire est infructueuse. L’instance chargée de réceptionner les dossiers a fait, ce dimanche, son constat des deux paquets qui lui ont été remis. Elle doit statuer sur son propre avenir d’abord. Et ensuite, pour le destin des décideurs politiques qui ont une fin lamentable de leur parcours, l’Algérie se questionne encore...

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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