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"Infox" dans le "Hirak" algérien : spectre nébuleux pour éditeurs de médias

Le périmètre de sécurité que l’armée étale sur un vote qui n’augure guère se tenir

vendredi 24 mai 2019, par Djamel Damien Boucheref

Une génération en Algérie a fait octobre 1988, avant que ne tombe le mur de Berlin une année plus tard. Elle a été esquintée par les réactionnaires qui ont fait de l’islam politique leur nouveau nationalisme. Celle qui a échoué d’arrêter Bouteflika lors du 3è puis du 4è mandat, a persisté de rechercher tout azimut de redresser l’échine. Avec le projet de 5è, elle exige la qualité d’une nation où le progrès, n’échappe pas aux manipulations qui s’articulent comme une théologie.

Les trolls ont la certitude que les Algériens peuvent être téléguidés vers des aventures comme lors de la "décennie noire" qui est aussi un mauvais "printemps arabe" avant l’heure. La course est ouverte pour la solution de la crise qui a explosé que la gueule de la mafia du clan Bouteflika et de ses larbins des partis du faux-FLN, celui de la bureaucratie le RND et des larbins qui parasitaient la rente nationale.

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Au 14ème vendredi des manifestations en Algérie, il est opportun de dresser une première appréciation. Une escale sur du chemin parcouru par le mouvement social appelé « Hirak ». Pour nombreux observateurs, l’élection du 4 juillet ne pourra pas se tenir, vu le rejet des manifestants. Pour d’autres, c’est la seule issue légale et qui pourvoit le pays d’un nouveau pouvoir…

La première confrontation menée collectivement par les citoyens contre l’ancienne autocratie qui détournait la rente et gouvernait avec népotisme, continue. Mais cela n’empêche en rien que les deux projets de société, déjà connus par l’antagonisme entre l’ancien et le nouveau, de continuer leur course qui chemine au travers des expressions en cours.

L’armée, quoique penseront les démocrates, tente de préserver la stabilité que menacent certains des Algériens. Qui comme ceux qui ont été jusqu’en Afghanistan pour priver les filles d’aller aux écoles, sous l’emblème de l’islam, le terrorisme transfrontalier est un paramètre quasi introduit dans une mémoire encore fraîche de la « décennie noire ». Oui les militaires sont hantés par la sécurité…

Voici des informations attribuées à l’armée pour semer la discorde.

Mais les fausses informations dans le Hirak algérien tentent aussi de faire dominer le projet de société arabo-islamique. Ce qui qui est inconvenablement désigné en conservatisme, s’érige en conviction intangible. Et se veut ferme contre sur ce qui est à la fois local, « l’amazyghité » et l’universalité irriguée de modernisme.

Les « infox » et « fake news » mènent à la discorde, partout où elles latitude pour s’exprimer. Nonobstant, en Algérie la nécessité de les combattre est timide, alors qu’elles enracinent un mal déjà en vogue avec quelques médias de langue arabe. Une forme de ruralité, que les Algériens désignent par « bédouinisation » guident les esprits vers le crime, la décadence réactionnaire et l’archaïsme violent.

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A priori, elles sont tellement fréquentes que les vraies informations n’ont aucune possibilité d’être entendues ou d’être perceptibles. Sinon des faits de moindre importance sont alors mis au-devant, par rapport à ceux qui apportent de l’intérêt à la communauté nationale. Alors qu’il n’y a aucune forme de dénonciation, la version du nationalisme étroit qui refuse toute critique répand son hégémonie.

La division est en place avec le critère religieux hyper-sacralisé. Être non-musulman est dangereux de le monter. Des enseignantes, comme à Blida, sont agressées par leur propres élèves quand elles ne portent pas un Hidjab. C’est comme dans les sociétés à dominante… La rupture qui consiste à alimenter une crise déjà en place. Créer de la mésentente, du racisme et imposer la régressive réaction en sont impunément exécutés dans certaines régions sans justice ou service d’ordre.

En effet les dimensions identitaires que la dictature asphyxiait par le passé, ressortent. Même réfutées par la constitution qui stipulait unique langue arabe et islam, la berbérité dérange et devient l’exclusion régionaliste. Renier l’arabité est devenu le jeu des politiciens, tel que Bouteflika qui jurait, il y a des années, de ne jamais officialiser « Tamazyght » (langue berbère).

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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