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Une plateforme aux sombres desseins veut chapeauter la contestation d’Algérie

Sans foi ni loi, d’inconditionnels proches des islamistes menacent l’épilogue des manifestations

lundi 18 mars 2019, par Djamel Damien Boucheref

Quand, à l’orée de l’indépendance de l’Algérie, la question de la vacance du pouvoir faisait unanimité, les déchirements meurtriers de leurs armes ont, entre avides prétendants, vite pris place. Les clans régionalistes, les groupes d’éléments réactionnaires, de militants d’outre-frontières, de combattants descendants des djebels et de politiciens relaxés des prisons de l’occupant, se battaient pour atteindre le graal et gouverner.

L’ALN (Armée de libération Nationale) imposa finalement Benbella. Le raïs en poste eut beaucoup de mal de commander, sans emprisonner ses frères, condamner certains et exiler d’autres. C’était aussi l’heure des "Djoundis" (soldats), comme Boumediene, venant d’acquérir leur formation militaire, de se déclarer hommes de casernement. Ils comptaient sur l’expérience de tous les déserteurs qui ont quitté les rangs de l’armée française, pour encadrer les troupes...

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dimanche 17 mars 2019

Ce même scénario de luttes fratricides, pour s’emparer du trône vacant, semble se rééditer en 2019. Alors que le pouvoir, agglutiné autour de Bouteflika sous aphasie, est prié par la communauté nationale, de rendre les clés à qui de droit qui est la souveraineté du peuple, les opportunistes désirent passer les premiers. Leur « coup d’état » consiste à prendre le fruit des actions du terrain, avec de bien basses idées. Leur plus de populisme, ouvre le champ aux pires ennemis de la démocratie.

La réhabilitation, des commanditaires des crimes de la décennie noire en Algérie, est menée tambour battant dans ce qui est la révolte contre le régime et l’ensemble du système qui s’achève sous le règne de Bouteflika. Plusieurs feuilles se sont appelées tenants de l’avenir de la contestation. Comme des pièges tendus au peuple qui a déjà goûté à de tels complots.

Une dernière plateforme, dont «  ... les signataires ne revendiquent ni la paternité ni un rôle privilégié dans la Coordination nationale pour le changement...  » est la dernière des manœuvres à être rendue publique. Elle tombe avec des noms d’associés auto-suffis de leurs parcours et voulant, maintenant, sortir victorieux de ce qu’ils ont réalisé à ce jour.

Ce passage montre la pire escroquerie idéologique et politique, comme toutes celles qui ont martyrisé l’Algérie. Il dit : «  Cette plateforme est le fruit d’un débat de plusieurs semaines et de réunions entre les jeunes Algériens, hommes et femmes de villes et de villages du pays, préoccupés au premier plan de l’avenir de l’Algérie indissociablement lié à leur propre avenir.  » Et sa lecture vous donne idée de l’invention zélée des mensonges...

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13 mars 2019

Voici la liste des signataires, comme si les Algériens considèrent ces noms leurs idoles. Pourtant c’est au mouvement Barakat, qui s’est opposé au 4ème mandat, dernier en date de Bouteflika, que l’idée même de remise en cause de la politique officielle et du système qui génère la réalité de révolte.

 Zoubida Assoul
 Abdelghani Badi
 Mohcine Belabes
 Ali Benouari
 Samir Bouakouir
 Mustapha Bouchachi
 Mourad Dhina : nos articles sur ce type spécialement.
 Kamel Guemazi
 Karim Tabou

Parmi ses point noirs, le suivant : «  Le contrôle démocratique effectif des forces armées et des services de sécurité par les représentants du peuple.  » L’armée algérienne qui a sauvé à maintes reprises la patrie est devant l’emprise possible des aventuriers, qui en 1963 puis en 1991 n’ont pas hésité à s’armer contre d’autres Algériens accusés d’avoir pris le pouvoir ou de les avoir empêcher de détrousser le pays des richesses.

Les manifestants disent en 2019, « Khawa-Khawa » pour les généraux et tous leurs subalternes qui empêchement l’embrasement du pays. Par le passé, quand le rêve de l’édification s’abreuvait de socialisme, leurs parents scandaient : « Eldjeich-Echa b contre la réction interne et externe ! » Non, cette plateforme est une atteinte à la mémoire des 200 000 victimes de l’islamo-terrorisme. Ce laxisme est dangereux pour l’Algérie et les forces vives qui souhaitent faire définitivement l’espoir et la liberté !

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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