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La protection des Kurdes : les islamistes turcs aménageaient les frontières pour Daesh

Donald Trump accepte, dimanche 6 janvier, de ralentir le projet de retrait des troupes syriennes.

mardi 8 janvier 2019, par Azouz Benhocine

Le rejet par la Turquie du nouvel appel américain pour la protection des Kurdes en Syrie, est un signe de discorde dans la région. L’ordre rectifié déplaît aux dirigeants turcs. Comme si l’EI (Etats Islamique), Daesh ou #ISIS, est déjà vaincu, voici l’illusion. Alors que la moindre faiblesse militaire, dans ces déserts à cheval entre l’Irak et la Syrie, peut remettre en selle les hordes d’islamistes dont, à l’heure actuelle, leurs armes ne sont pas récupérées.

Ankara se précipite pour massacrer les combattants Kurdes, ce qui met une alerte visiblement perceptible et affichée chez les observateurs et les chancellerie. De triste mémoire le génocide arménien n’est même reconnu. Erdogan ne cesse de scander qu’il s’agit de terroristes, en parlant des kurdes ayant combattu dernièrement les groupes terroristes en Irak et en Syrie.

La Turquie exige de désarmer les kurdes, rejetant l’appel américain pour la protection de cette communauté répartie entre 5 pays de la région. Le rejet est tombé 8 janvier, la veille l’administration américaine a conditionné le retrait entier, des quelques 2000 soldats américains stationnés en Syrie. A cette sauvegarde des combattants qui ont farouchement provoqué la défaite de Daesh dans la région, des réactions de partout.

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a récusé l’idée des Etats-Unis qui ne voulaient pas partir en laissant les Kurdes à la merci des massacres turcs et qui durent déjà depuis des décennies. Les révoltes comme celle du PKK sont principalement dues à la manière dont le pouvoir a été toujours structuré depuis toujours et même les ottomans en sont les initiateurs. Et où les Kurdes, comme les arméniens, ont les exclus potentiels.

Affirmant qu’il s’agissait de terroristes, le maître d’Ankara a sa réponse d’une manière cinglante, au conseiller américain dà la Sécurité nationale, John Bolton. Lequel s’est exprimé lors de sa visite en Israël pour la protection des combattants kurdes pour reporter le départ des Américains et leur alliance. Ce qui a conditionné la sortie des troupes du Pentagone de Syrie, par la protection des Kurdes. Le président Donald Trump a annoncé le retrait complet le mois dernier, donc deux paroles divergentes...

Depuis la déclaration du locataire de la Maison Blanche, sur le départ des militaires américains, la Turquie a stationné des troupes et de lourds matériels, sur les territoires de son voisin, dont la guerre civile tire à son épilogue. Ce qui a soulevé moult réactions, y compris en Europe. Et aux Etats-Unis, elle s’est traduite par : Si nous partons, les Kurdes vont être massacrés !

La veille de sa déclaration prononcée lors de son passage par l’Etat hébreu, Bolton était à Ankara lundi. Il a tenté de travailler avec des responsables turcs sur la manière de gérer les groupes armés en Syrie après le retrait américain. Peu de détails ont été diffusés à ce sujet.

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Dans une allocution dite dans un meeting fait aux membres de son parti, "AKP" Justice et Développement, mardi, Erdogan a répliqué, quelques heures après les paroles de l’émissaire américain dans la région : «  Nous ne pouvons pas accepter le message que Bolton a donné d’Israël, nous ne pourrons pas nous tromper…  » dit-il.

Depuis le 30 décembre, les Etats-Unis ont ralenti le retour de leurs troupes de Syrie, malgré que le président s’est montré précipité. Erdogan prétend avoir un accord avec Trump, sur le retrait américain. La Turquie finirait la lutte contre les terroristes en Syrie. Mais Bolton vient d’envoyer un message différent. Qui croire ?

Le mois dernier, les troupes du gouvernement syrien sont venues en aide aux combattants kurdes près de la banlieue de Manbij. C’est-à-dire que les terroristes ne sont pas complètement éradiqués. Mais Erdogan entame une prochaine offensive visant à éliminer les combattants kurdes en Syrie à l’est de l’Euphrate.

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Voir en ligne : Notre dossier Kurdes

     
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