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L’Algérie à la merci de l’impasse, quand les urnes du vote vénèrent Bouteflika !

Un ignoble chantage avec le terrorisme confié à l’islam politique des "allié-opposants" !

vendredi 21 décembre 2018, par Djamel Damien Boucheref

La réunion, pour le report de l’élection présidentielle prochaine en Algérie, s’est déroulée à Zéralda. Là où réside le convalescent président. Elle s’est tenue en conclave impénétrable. Le contrôle des frères à Abdelaziz, Saïd et Nacer pour ne citer que les plus visibles est discret selon de rares paroles des participants. Le seul génie de cette séance d’allégeance est une nouvelle tergiversation. Rallonger le règne bouleversant de désolation, d’une dernière remontrance, fait des responsables algériens de vrais fauves politiques...

L’emprise de la famille Bouteflika sur la présidence est advenue, sans grandes peines. La mission de neutraliser l’opposition, de domestiquer l’armée et de réprimander la société, avec de piteux ballotins populistes, est justifiée. Aux yeux de nombreux Algériens, le danger de revenir aux assailles obscurantistes est omniprésent. Les militaires ne peuvent pas toucher au raïs, faute d’ameuter les mosquées...

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Avec une gestion assidue de l’intimidation islamiste qui se prête à se convertir en terrorisme, le principal dirigeant a cette conviction. Si les opposants menaçants de barbarie ne prennent pas seuls la propriété promise, qui est déjà partagée par l’usurpation des sentiments religieux, ils tueront.

Dans leur ensemble, les autres opposants, y compris les corrompus des partis FLN-RND, comptent sur l’armée que Bouteflika a, depuis son retour aux affaires, bien ligoté. Mais après lui, c’est la seule institution capable d’endiguer la déferlante islamiste. Elle a des chars et porte des fusils...

La complémentarité vile entre l’islam et des acteurs agités, dont la virulence, n’est plus à expliquer. Elle maintient la démagogie collective dans ses fréquentations et son esprit vaseux. Ayant déjà accaparer l’identité et avec elle le destin de la nation, les idéologies invasives du Moyen-Orient s’en passent de l’élection présidentielle attendue en 2019. Surtout cette dernière qui anticipe le passage en force qu’un quelconque suffrage.

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Comme une salle d’attente, le climat éternise la désuète gestion de ce vote auquel aucune préparation n’est engagée. La gouvernance qui a brassé quelques 1500 milliards de dollars en 20 ans, sans créer l’espérance chez la jeunesse qui se jette à la mer, est tellement vénérée que le leurre de la garder donne à rigoler…

De graves différends sévissent dans l’opposition démocratique algérienne. Alors que le pays se cache la vision pour ce vote, dont la conséquence est un imprévu déprimant. Pour garder l’initiative, les islamistes sont cohérents pour jouer sur toutes les variantes et possibilités. Par la voix d’Abderrazak Makri, du parti Taj, 4ème du champ politique avec le nombre de députés, l’appel au report de l’opération de désignation du raïs à une date ultérieure est lancé.

Puis le 3ème parti, le MSP garde l’appui à Bouteflika. Ce qui relève d’une loyauté d’Amar Ghoul au dogme de la servilité au prince. Pour ne pas nuire à la parole obscurantiste, donnée au mentor en place, par l’ancien ministre qui dirige cette organisation. D’autres réactionnaires sortis des méandres de la haine et des croyances fossilisées préfèrent faire un peu de tout et sans modération…

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Malgré les changements constitutionnels progressistes adoptés par le parlement algérien au début de 2016, la société civile algérienne évolue dans un environnement extrêmement restrictif. Des journalistes, des artistes et de simples citoyens se font emprisonnés quelques jours, sans moindre inculpation recevable. De sévères restrictions à la liberté d’association, d’expression et de réunion pacifique.

La candidature du président à un nouveau mandat pourrait inciter à boycotter les urnes par le public et à créer une hésitation du moindre autre concurrent, tellement la certitude de réélection est garantie. Malgré la maladie qui fait une honte collective aux yeux de nombreux observateurs, Bouteflika n’ose pas jeter l’éponge.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

}Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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