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La justice algérienne devant un cas de chef de l’AQMI au dossier impressionnant

En Algérie, ceux abattus que leurs familles considèrent "disparus" même s’ils ont regagné l’étranger

mardi 18 décembre 2018, par Djamel Damien Boucheref

Le gros bonnet de l’AQMI qui devait être jugé dimanche 16 décembre 2018, a son procès reporté au 17 janvier. Ses avocats lui ont faussé compagnie. Pour les graves accusations liées à l’organisation d’un groupe terroriste et à l’appartenance à des bandes armées pour porter atteinte à sécurité de la population et de l’État, son affaire devait être traitée en 2015. Mais d’autres informations ont alourdi son cas. Voici un criminel de la hiérarchie de l’AQMI dont le parcours est des plus inquiétants...

C’est l’un des chefs d’AQMI que la sécurité algérienne a réussi à mettre le grappin dessus, au sud-est d’Alger en 2012. Il a été arrêté dans le centre du pays, à 60 km d’Alger à Cheurfa, dans les parages de Bouira où des frappes fréquentes visaient les militaires et les policiers. Après avoir été pris dans une embuscade, il est allé à la rencontre d’autres éléments terroristes qui lui sont affiliés.

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Salah Gasmi était simplement attablé dans un restaurant, quand il a été appréhendé selon des précisions sécuritaires chargées de rendre publiques les faits de l’opération. Pour l’arrêter, il a fallu une longue période de surveillance qui s’est terminée en 2012. Pour dresser son itinéraire de tueur issu de l’islamisme, il a fallu du temps...

4 années d’enquête judiciaire ont suivi, pour son dossier où son implication dans les attentats à la bombe perpétrés contre le palais du gouvernement et le centre de sécurité urbaine de Bab Zouar, qui avaient secoué la capitale en 2007, lui sont imputés. Son affaire a été renvoyée devant le tribunal pénal en 2015, mais la procédure est fastidieuse. Alors elle a continué et cette fois aussi reportée...

Le tribunal pénal d’Alger de Dar El-Beidha s’apprêtait à le juger, donc ce dimanche 16 décembre 2018, alors que son internement s’effectue dans la prison d’El-Harrach. Peu anodine cette date, elle est après exactement 4 années, quasiment jour pour jour, de son arrestation qui s’est effectuée le dimanche 16 décembre 2012.

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Il était un relais de grande importance entre les factions de criminels qui rodaient au centre du pays. Actuellement, elles sont devenues moindres. Leurs frappes, carrément inexistantes de nos jours. Elles visaient les gendarmes et les policiers de cette région allant d’Aïn-Defla à l’ouest jusqu’aux confins de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj aux portes de l’est du pays.

La zone du croissant, où Bouira au sud de la capitale et Tizi-ouzou à l’est, était marquée par des faits de terrorisme fréquent. Parmi ces derniers, de triste mémoire la mort de l’agent de tourisme français et ami de l’Algérie Gourdel où bien l’attaque d’un convoi militaire, quelques jours après le passage en force du président Bouteflika à la tête de l’Etat pour la 4ème fois.

Il avait pour surnom « Salah Abu Mohamed », de son vrai nom Gasmi Salah. Il dirigeait, selon les nombreux renseignements recueillis auprès des arrêtés et repentis, ainsi que d’après les éléments découverts de son arrestation, le chargé de « commission de l’information » du groupe terroriste où les Algériens se disent encore fidèles à Al-Qaïda.

Salah Gasmi est surtout connu pour avoir annoncé en 2006 le ralliement à Al-Qaïda, de l’ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui s’est rebaptisé depuis Aqmi sous la direction d’Abdelmalek Droukdel, alias Abou Moussab Abdelouadoud.

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Son arrestation est intervenue un mois après la mort du chef militaire d’Aqmi en Kabylie et bras droit d’Abdelmalek Droukdel, Rabah Makhfi, alias cheikh Nacer, tué le 15 novembre par l’armée algérienne dans la région de Béjaïa.

Certains analystes voient en lui, le cerveau des attentats-suicides et le cerveau des attentats du centre du pays, des alentours et à l’intérieur d’Alger. Originaire de Biskra, aux portes du Sahara algérien, cet informaticien gé de 38 ans, quand il a été arrêté, était chargé de la rédaction des communiqués de l’AQMI et de leur diffusion sur des sites « djihadistes ».

Selon des experts du terrorisme en Algérie, comme des militaires et des magistrats, il était le deuxième ou bien le troisième homme de l’organisation agissant au Sahel et en Afrique du nord. Son dossier judiciaire, le qualifie comme étant un dangereux terroriste, car il avait exécuté d’amples activités et mouvements au sein de l’organisation criminelle.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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