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Classe moyenne, la référence pour mesurer le partage du niveau du bien-vivre

Une espèce intermédiaire qui indique le progrès que visent les meilleures politiques

mardi 4 septembre 2018, par N.E. Tatem

La nourriture, les vêtements et le logement sont des besoins dont ne peuvent guère s’en passer les humains. La qualité de ces 3 indicateurs primordiaux, des exigences pour une existence apurée des manquements, permet de constater, de la manière la plus simple, de se situer par rapport à ce que les sociologues appellent la "classe moyenne". Les analyses sur la mobilité des gens au sein de cette strate de la population, identifiée selon ses propres moyens, ne manquent pas. Regardons cette image qui met au point le discours fort de comprendre son état à soi...

Généralement on vous demande que par indécence : quel est votre salaire ? Mais autrement, "que faites-vous dans la vie ?" est plus admis, pour apaiser quelques curiosités motivées ou pas. Au niveau national et mondial, les chercheurs tentent de dresser le profilage de la classe moyenne, souvent en fonction du revenu. Or la variation considérable dans la tranche de gains, salariaux ou autres, reflètent cette affiliation ou pas à la classe moyenne. C’est bien la seule façon "des revenus" de se définir dans la hiérarchie socio-économique où on vit.

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Le facteur de conversion de la parité des pouvoirs d’achats (PPA) est le nombre d’unités d’une devise d’un pays nécessaire pour acheter la même quantité de biens et services sur le marché intérieur qu’un dollar américain permettrait d’acheter aux États-Unis. Le facteur de conversion de cette série s’applique à la consommation privée (c’est-à-dire aux dépenses des ménages en consommation finale). Algérie (année 1990 avec la reprise du prix du pétrole) et France où est notre lectorat.

Source : Base de données du programme international de comparaison de la Banque mondiale.

La classe moyenne dans les sociétés modernes est la catégorie idoine où les égalités factuelles s’appliquent et se rejoignent. Elle est l’ensemble qui ne peut être considéré des riches, ni des pauvres. Ces derniers, en surmontant les obstacles comme des défis, accèdent à un niveau supérieur, en bénéficiant d’un pouvoir d’achat que l’arbitrage de politiques impartiales peuvent générer dans le but d’amoindrir les insuffisances dont le dénuement matériel.

Les plus pragmatiques des politiciens tentent de concilier leurs idées avec les aspirations des personnes et familles qui ne subissent pas la misère et qui ne soient pas aussi dotées abondamment en ressources. Alors comment au niveau mondial on tente d’élargir cette couche sociale, pour mieux répartir le développement humain ? L’émergence dans les pays en développement montre que l’accès en ascendance au bien-être est plus fort. La répartition des acquis économiques en Chine a multiplié les salaires par 5, ce qui agrandit la population obtenant une rétribution médiane...

Selon l’expert Homi Kharas, un chercheur à la « Brookings Institution », l’un des plus anciens « think tank » américain, l’humanité est sur le point de franchir une étape historique : d’ici 2020, plus de la moitié de la population mondiale sera (une) en « classe moyenne ». Rien que ça ! Il faut s’en réjouir. Quand on entend « groupe de réflexion ou laboratoire d’idées », pour think tank, on se félicite que des scientifiques trouvent des cadres pour se rejoindre et s’exprimer sur les politiques publiques.

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La « Brookings Institution » a été fondée il y a 102 ans, par un commerçant qui a réussi et s’est converti en philanthrope. Si généralement les « think tanks », au nombre d’environ 6600 actuellement dans le Monde, sont des officines liées à des partis politiques, celui qui porte le nom de Robert Somers Brookings (1850 / 1932), a sans cesse revendiqué que ses chercheurs représentent des points de vue différents et il est non partisan.

Les revenus et le coût de la vie diffèrent d’un pays à un autre, ce qui est donc difficile de concevoir une classe moyenne au niveau de la planète. Dans les pays riches, une plus grande proportion de la population tombe dans la classe moyenne mondiale, même si elle peut gagner bien au-dessous de la moyenne dans son pays. Les calculs se fixent de 10 à 130 dollars américains pour accepter appartenir au même spectre de classe moyenne selon l’environnement quotidien de la vie…

Le rapport d’analyse de « Brookings Institution » en langue anglaise ICI

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