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Des matières premières prises de produits subventionnés, les exportateurs algériens épinglés !

Au Bazar économique, la régulation a difficulté d’indexer besoins et ambitions...

mercredi 9 août 2017, par Djamel Damien Boucheref

Dilemme dans la production des produits alimentaires destinés à l’exportation en Algérie. Le constat de procédés dont l’irrégularité a été sans conteste dressée, lors du Conseil interministériel, tenu en juillet dernier sous la présidence du Premier ministre, consacré à l’examen de la problématique de l’exportation des produits alimentaires. Le questionnement essentiel concerne la production locale tournée vers l’extérieur, de produits aux prix connus comme déjà soutenus à leur vente à la population.

Pour un pays qui importe à hauteur de la moitié de l’essentiel de sa nourriture, ses exportations pour l’étranger de denrées dont il a lui-même besoin, devaient obéir à une nomenclature listée. Désigne, pour chaque saison, les surplus de la production agricole locale destinée au marché extérieur, fait le préalable de suffire la demande interne. En réalité c’est la défaillance de la régulation, que vraiment des détournements de denrées servant dans la production d’exportation, prises du marché approvisionnant la population.

27 mars 2017

Dans une dépêche de l’APS, lire ICI qui dit avoir questionné un responsable des douanes, les industriels locaux transformant des matières premières céréalières en p tes alimentaires, profitent de cette défaillance. Ils utiliseraient donc des produits subventionnés et originellement destinés à la consommation locale. D’une manière laconique, à son habitude, l’agence d’informations officielles qualifie ces malversations en dysfonctionnements et incohérences.

De même que l’article préfère, sans les citer nommément, désigner des intrants de fabrication. Or vraisemblablement il s’agit des fondamentaux, puisque l’OAIC qui a le monopole public est cité, de blé importé. Et dont le prix de la facture, au regard de la démographie galopante, ne cesse guère de s’accroître. Le douanier soulève «  … la problématique… / … de l’exportation des produits issus de matières subventionnées, au-delà des p tes alimentaires…  »

Quand certains économistes algériens, y compris parmi les dirigeants, suggèrent les traits du bazar dans les activités tant commerciales qu’industrielles, ces pratiques, à l’instar de moult autres secteurs et méthodes de gouvernances, ils sont maintenant bien vérifiés comme désordonnés. Dans l’incapacité d’harmoniser et de créer une économie privée résolument fiable, le désenchantement n’épargne pas l’essor ressenti depuis peu.

Le dossier de l’utilisation de matières premières subventionnées est un déséquilibre, quant aux règles du marché mondial. Les opérateurs algériens bénéficient déjà d’un coût de main-d’œuvre des plus bas dans le Monde, ce qui les rend très concurrentiels. A titre d’exemples, le salaire minimum marocain est le triple, et celui de Tunisie au double, de celui des salariés d’Algérie. Depuis 2009, selon le responsable interview par l’APS, que cette situation préoccupe.

Ce n’est qu’au fond des choses et dans le corps de l’article de l’APS que sont montrés expressément les blés durs, comme éléments essentiels des matières premières de ces fabrications. Les statistiques des produits exportés, les p tes et le couscous, sont aussi clairement indiqués. Le nombre 20 industriels de gros calibres qui sont visés par ces procédures malsaines, car ils s’approvisionnent auprès de l’OAIC.

Alors qu’est mentionnée l’existence d’opérateurs-importateurs, sous le régime du perfectionnement actif qui ne bénéficient pas de subvention. Ces derniers ne sont fournis par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), mais achètent directement auprès de fournisseurs étrangers. Donc ils ne sont pas concernés par le mécanisme de la restitution, selon une formule de calcul des montants proportionnels à leurs achats et leurs exportations.

En 2016, le gouvernement avait décidé de promouvoir les exportations en général. Il avait admis d’autoriser l’exportation des p tes alimentaires, moyennant la restitution de la subvention. L’institution d’un comité interministériel, pour arrêter le mécanisme de la rétrocession du soutien aux prix des produits alimentaires, devait voir le jour.

Nous y voilà donc. Une commission intersectorielle, présidée par le ministre des Finances, présentera un rapport à la fin du mois en cours, selon le même responsable. Elle traitera l’ensemble des produits exportés dont les « intrants » sont subventionnés. L’évitement des mécanismes administratifs, comme la restitution des appuis aux tarifs pratiqués sur le marché intérieur, est vital pour les industriels qui sont trop souvent exposés aux lourdeurs bureaucratiques.

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